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Un visiteur
4,0
Publiée le 11 mars 2012
Près de cinquante ans après le suspense fonctionne encore et l'angoisse que procure ce film est toujours présente, décidemment Wise à reussi des oeuvres dont les effets voulu ne vieillissent pas.
Un film a l'esthétique millimétré, chaque plan est un tableau signifiant la folie et l'isolement. Ce manoir à l'architecture labyrinthique est trop détaillé en terme d'histoire et de forme. Le manoir est vivant. Certain plan nous indique son point de vue. Les acteurs sont dans le juste sans dériver dans l'absurde. Le problème que j'ai avec ce film c'est les plans trop millimétré tout est censé nous faire refléter la complexité et la lugubritée du lieu mais c'est trop appuyé trop esthétique. C'est un prédécesseur de shinning mais en plus ridicule de part l'écriture des personnages et son style vieillot entre la personnage principal qui cède a la panique par des monologues intérieurs qui sont là pour exprimer une certaine instabilité mais qui manque tellement de subtilité à base de "cette maison me lance un dernier avertissement pour que je parte.", "je suis ici chez moi" et d'autres. Mais je retiens de positif son esthétique bien que trop belle et qui en fait trop, l'architecture du bâtiment très complexe et qui semble étrangère à nos yeux, ainsi que ses effets sonores ou encore ces jeux d'acteurs qui sont pas mal pour un film pareille elle reste à leur place, créé une ambiance lugubre et sordide.
Cette histoire de maison hantée, à défaut d'être spectaculaire, fait dans la suggestion. Elle est de plus superbement réalisée et interprétée. Un bon film de genre.
chef d œuvre du cinéma d epouvante, un noir et blanc superbe, un grand réalisateur injustement reconnu et pourtant , robert wise est un immense réalisateur.
"La Maison du Diable" a le mérite de continuer à faire son petit effet bien des décénnies après sa sortie là ou bon nombre d'autres films du même genre n'ont pas résister à l'épreuve du temps. Et c'est en grande partie grâce à la réalisation de Robert Wise qui joue subtilement sur la suggestion de la peur graçe une utilisation de plans hors champs, de sons, de mouvements de caméra qui crée un climat d'angoisse saisissant ! Le jeu de Julie Harris est remarquable également, on croit vraiment qu'elle fini par perdre la raison.. Un très bon classique d'épouvante !
Ce film est la preuve concrète que l'on peut faire peur sans ne jamais rien montrer. Ici pas d'apparitions fantomatiques, pas de jumpscares et pourtant la tension est là à chaque instant. Tout n'est pas servi sur un plateau, il ne suffit pas de regarder le film, il faut entrer dans l'histoire pour ressentir toute la tension vécue par les personnages.
Un excellent film de genre, qui peut paraitre à tort conventionnel à certains tant il a été copié. La principale force du film est sa sobriété en effet visuels conjuguée a une excellente photographie. L'angoisse est palpable, les personnages ont leur part d'ombre ,et sont plus des archétypes où peut se projeter le spectateur que les stéréotypes vu trop souvent depuis. Seul Shinning, fais mieux dans le genre pour ce que j'en ai vu à l'heure actuelle.
Je suis allé voir ce film hier au cinéma et honnêtement, je suis un peu déçu.
Certes l'ambiance est intéressante, les acteurs sont bons voire excellents (Theo notamment), il y a de nombreuses petites piques très drôles, mais la première partie est vraiment trop bavarde à mon goût, ce qui fait que le film met trop de temps à se lancer, même si en effet la deuxième partie est vraiment bien. Beaucoup de qualités, mais ce côté "bavard" me dérange. Je préfère les huis-clos de Fassbinder, à choisir ! Les dialogues sont beaucoup plus intéressants !
Un des meilleurs films d'horreur que j'ai vus. Les acteurs sont excellents, le choix du noir et blanc, plus impressionnant ici que la couleur est judicieux. Le personnage principal est bien cette fameuse maison.
Récit fantastique magistral et original pour la raison essentielle que la plupart des personnages y sont passionnants au point que plusieurs d'entre eux auraient pu donner lieu à un film particulier. Cette originalité est encore plus flagrante aujourd'hui puisque les héros du cinéma fantastique de ces dernières années n'ont cesser de régresser jusqu'à la débilité. C'est par le son que la maison s'approprie ses occupants et que le cinéaste hypnotise et terrifie le spectateur. Oeuvre fascinante et effrayante La Maison du Diable mérite le therme de chef d'oeuvre; rarement dans l'histoire du fantastique la peur aura eu un visage aussi présent que réél et, paradoxalement, invisible.
C'est un film que j'avais vu à la télévision dans les années 80 et qui m'avait "flanqué la trouille" (j'avais une quinzaine d'années). Un des premiers films d'épouvante en noir et blanc, avec peu de moyens et pas d'effets spéciaux. De bons acteurs, une atmosphère pesante... Un très bon film.
Eleanor, une jeune femme dépressive, se rend dans un manoir isolé afin de participer à une expérience de parapsychologie dirigée par le professeur Makway. Il apparaît bientôt que le manoir est hanté...La réalisation magistrale de Robert Wise et l'étrangeté onirique du manoir (qui évoque certains tableaux surréalistes) procurent tout au long du film une sensation indicible _ mélange d'anxiété et d'émerveillement. Julie Harris incarne à la perfection Eleanor, femme psychologiquement fragile et dévorée par ses démons intérieurs, mais qui suscite une grande empathie. D'un bout à l'autre, "La maison du diable" (1963) baigne dans une atmosphère mystérieuse et totalement envoûtante, digne des meilleurs contes d'Edgar Allan Poe. Un chef-d'œuvre absolu et intemporel.
Véritable bijou du cinéma horrifique des 60's il arrive à tenir en haleine du début à la fin sans violence ni effets spéciaux, juste en jouant sur les ambiances, les peurs et les ambiguités des personnages.
Tenant en haleine tout du long il est merveilleusement réalisé, les mouvements de caméra sont sublimes, et les acteurs au diapason avec Robert Wise à la réalisation au sommet de son art et qui enchaînera derrière avec des films totalement différents mais cultes "la mélodie du bonheur" et "la cannonière du yang-tsé"