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Xavi_de_Paris
291 abonnés
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4,0
Publiée le 2 avril 2014
Un grand classique du genre fantastique, qui doit sa réussite à une atmosphère particulière, et aussi grâce à une réalisation très soignée. Le noir et blanc permet un rendu visuel magnifique. Tout est suggéré, jamais réellement montré, grâce aux jeux de sons et de lumière, le réalisateur jouant avec malice avec les ombres pour matérialiser l'existence de forces obscures dans la maison. Le film monte quelque peu en intensité tout du long, jusqu'à un final réussi.
Un classique du film fantastique... La maison du diable impose une ambiance pesante, un sentiment de malaise qui va en s'accentuant. Certaines scènes donnent des frissons, et le noir et blanc sied parfaitement à ce type de film. Sympa a découvrir !
"La maison du diable", film éponyme du roman "The Haunting Of Hill House" de Shirley Jackson, et réalisé par Robert Wise : est une source intarissable qui a inspiré et continue d'inspirer bon nombre de jeunes cinéastes contemporains du genre (James Wan, David F. Sandberg, Ari Aster (actuellement le meilleur de sa génération) avec sa lecture authentique du surnaturel, et j'en passe). On plonge en plain pieds dans les prémices conceptuelles qui vont plus tard instituer les fondements à la génération de l'épouvante classique, et où Robert Wise animé d'un savoir-faire inné nous livre une des performances les plus remarquables dans l'histoire du cinéma d'horreur. En jouant sur certains mécanismes déjà instaurés : il démontre brillamment que la terreur est d'abords une réalité psychologique (existentielle) qui trouve sa quintessence dans le trauma psychique - que son personnage central Eleanor (Julie Harris) arrivera à porter jusqu'au-boutiste, tout en montrant subtilement comment le vécu des événements paranormaux devient à un moment donné un élément cathartique crucial aux blessures psychiques de son personnage hanté par les fantômes du passé.
Librement adapté du roman de La Maison Hantée, écrit par Shirley Jackson, la version cinématographique de Robert Wise est un classique du cinéma fantastique. La Maison du diable (1964) se situe entre deux chefs d’œuvres du réalisateur. Avant de le réaliser, il s’était attelé à l’inimitable West Side Story (1962), couronné par 10 Oscars, dont celui du Meilleur Film et juste après, le cultissime La Mélodie du bonheur (1965), auréolé par 5 Oscars, dont celui du Meilleur Film ! Ici, avec son film d’épouvante, il prend le risque de ne jamais nous dévoiler l’identité des fantômes présents dans la maison hantée. Plutôt que de les montrer aux spectateurs, il choisit de les suggérer, et toutes les astuces sont bonnes à prendre. Robert Wise ayant apporté un soin particulier à sa bande-son, entre grincements, claquements, hurlements et voix off, le mystère reste entier du début à la fin, nous laissant dans l’incompréhension, tout comme les acteurs du film. Pas de trucages, ni d’effets spéciaux, ici on appréciera d’autant plus le petit côté artisanal, comme cette fameuse séquence de la porte qui sous la pression de cette force mystérieuse, menace d’exploser, en se gonflant ou en se déformant complètement. Une œuvre devenue un classique et qui n’a hélas pas échappée aux nombreuses tentatives de remakes, toutes inégales ou décevantes, tels que La Maison des damnés (1973) ou Hantise (1999).
Le film est une étude de caractère avant d'être un film horreur. Les manifestations surnaturelles servent à dévoiler la psychologie des personnages. L'angoisse repose sur l'ambiance et la mise en scène, pas sur des procédés faciles comme les jump scares.
Voici la véritable référence du film de maison hantée. Pas de fantômes, pas de tables volantes, toute l'épouvante n’est suggérée qu’à travers la mise en scène qui est parfaitement maîtrisée par Robert Wise, qui venait de terminer WEST SIDE STORY. Je ne pense pas qu’aujourd'hui beaucoup de réalisateurs seraient encore capable de plus ne faire passer l’effroi qu’à travers du hors-champs. L’excellent jeu des acteurs est également un facteur particulièrement nous fait partager leurs peurs.
Ce très bon film de Robert Wyse ne déçoit pas. La photographie, la mise en scène, l'interprétation, tout est réuni pour réussir un chef-d’œuvre de l'ensemble. La seule erreur est de ne pas avoir amener des évènements encore plus fantasmagoriques dans le déroulement de l'action. pour reste tout est parfait.
C'est un film intéressant, avec une atmosphère, un décor et une belle photographie... mais qui ne fait plus guère peur de nos jours! A voir néanmoins, surtout par ceux qui aiment bien les films d'horreur sans horreurs visuelles.
Il est de ces films qui ont une face cachée pour certains spectateurs. Pourtant la "maison du diable", qui est en fait un manoir, est très loin d'être du grand cinéma. Le début commence par une mise en route bien lourde sur la malédiction qui pèse. Mais le 1/4 d'heure suivant, la présentation des personnages et du manoir, tombe dans une atmosphère malsaine très hitchcockienne. On ne sait pas du tout ce qui va se passer. Une angoisse palpable monte. Malheureusement le scénario, le jeu, le rôle et les dialogues des acteurs deviennent tellement invraisemblables que ça devient vite lassant. C'est du grand n'importe quoi, avec des coups dans les murs, les poignées des portes qui tournent, le courant d'air froid (ridicule)... le rire a remplacé l'angoisse. Sans oublier les grosses caricatures : la gentille blonde naïve, la brune caractérielle, le scientifique qui sait tout qui n'a rien d'un lover mais dont la blonde tombe amoureuse car elle est, au risque de me répéter de me répéter, vraiment trop naïve, et le bouffon de service qui n'a jamais peur de rien. L'arrivée de la dominatrice femme du doc (elle le vouvoie!!!) est le tournant du film qui prend alors plus de rythme, mais il n'y a pas plus de scénario ni d'acteurs. La fin est encore plus stupide. En matière de films d'angoisse-épouvante, il y a largement mieux. Celui-ci fut un précurseur, bien que totalement décrépit et sans grand intérêt, même en v.o.
Que dire que : Tout simplement génial. Ce film à 50 ans mais vaut largement toutes les daubes en couleur qui sortent chaque années depuis des décennies sur les maisons hantées. Avec des bouts de ficelles mais avec beaucoup d'idées, Robert Wise nous laisse "pantois" pendant plus de 1h45. Indéniablement un des tous meilleurs films du genre.
Je commencerais en expliquant pourquoi je n'ai pas su apprécier le film, c'est tout simplement parce que je n'ai pas été réceptif à l'ambiance du film. Mais je dois lui reconnaître de nombreuses qualités (jeu des acteurs, scénario, psychologie du personnage, œuvre pionnière du genre...).
Evidemment, il ne faut pas s'attendre à des scènes pleines d'horreur ou d'hémoglobine. Datant de 1963, ce film est surtout intéressant pour son ambiance inquiétante renforcée par un bon travail sonore et une photographie en noir et blanc.
Un classique assez méconnu à ce jour, avec un suberbe noir et blanc. Le film est sans nul doute bon mais long et mou, oui très mou avec des actions lentes mais qui restent interessantes. L'angoisse est présente parce que le castel est impressionant et même pour 10 000 euros je n'y dormirais pas dedans, non monsieur!!! L'actrice principale est convaincante. La maison du diable vaut la peine d'être vu.
La maison du diable est une oeuvre assez impressionnante. C'est sans aucun doute l'un des tout meilleurs films de Robert Wise, qui arrive à rendre une atmosphère particulièrement angoissante, qui reste toujours dans la suggestion. Grace à cette brillante méthode, Wise donne un relief tout particulier à ce film, par ailleurs assez bien joué. C'est dans son genre une fort belle réussite.
Robert Wise s'est longtemps exprimé à travers le mouvement scénique, agrémentant sa carrière de grandes scènes vivantes et orchestrées. De part ce film, il confirme sa dévotion pour le mouvement en donnant vie à cette maison du diable, qui perd de son immobilité et amorce la perte de l'individu. On regrettera quelques effets de mise en scène, comme cette narration par la pensée qui accable le jeu de Julie Harris et matraque le rythme technique. Les dialogues sont à l'emporte-pièce et bien trop bavard, mais le clair/obscure agrémente d'avantage encore le mouvement et projette sur les hauteurs de cette demeure, l'état psychologique des personnages et évoque, à lui seul, l'insondable léthargique.