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albancinedvd63
18 abonnés
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3,5
Publiée le 12 décembre 2024
L’ascension fulgurante d’un jeune fils de flic substitut du procureur au milieu d’un grand monde de flics corrompus. C’est résumé assez facilement mais l’interprétation et la mise en scène élégante font de ce film un bon thriller judiciaire. À connaître.
Un bon film judiciaire qui traite de la corruption policière. Andy Garcia est impeccable en jeune procureur intègre et le reste du casting est à la hauteur. Il manque juste un peu de rythme et de tension pour en faire un très grand film. Mais on passe quand même un bon moment.
Sidney Lumet son sort très bien pour un de ses derniers films. Aucun doute, nous percevons l'ombre du réalisateur. Ce film avec un formidable Andy Garcia puis James Gandolfini représente rien qu'à eux deux le coup d'être en plein coeur des sombres affaires de la ville de Manhattan, avec un paraitre Law and Order: Criminal Intent mais version long-métrage.
Certains rebondissements et évolutions de cette histoire sont trop improbables et se voient trop venir. Mais malgré cela à l’ombre de Manhattan est un film intéressant ou Sidney Lumet s’interroge une nouvelle fois sur les petits arrangements que l’on prend avec sa morale et ses convictions. Il n’excelle jamais autant que quand il explore les zones grises de ses personnages et qu’il gratte derrières les apparences. A ce titre le personnage de l’avocat joué par Richard Dreyfus est celui qui m’a le plus intéressé et qui m’a fait accrocher au film.
La corrcorruption et les liens familiaux sont des thèmes chers à Sidney Lumet. Le cinéaste parvient ici à lier les deux, pour un résultat abouti et très plaisant à suivre.
Solide long-métrage de Lumet, pas le plus excitant de sa carrière mais de la belle ouvrage, remarquablement interprétée. On peut regretter que le récit ne soit pas plus concis et le suspens plus intense, et apprécier, toutefois, les talents de narrateur du réalisateur de "Un après-midi de chien", ainsi que sa direction d'acteurs, toujours impeccable. Son portrait d'un vieux flic incorruptible correspond aux moments les plus réussis de cette œuvre méritoire.
Un film sur la corruption des flics à New-York, qui a un peu vieilli, mais qui n'a pas de temps morts, et qui donc se regarde très bien. Les acteurs sont plutôt bons, et l'histoire correcte, même si l'ascension du procureur parait un peu trop rapide pour être vraie.
Une enquête menée tambour battant par Andy Garcia, dirigé par Sydney Lumet, sur la corruption de la police de New York. Realisme au programme, qui s'appuye également sur un bon casting. Richard Dreyfus, James Gandolfini, Ian Holm. Et lena olin. Retournement de situations delicieux, dans ce scénario bien passionnant. Ce drame policier est un exemple de la réalité.
Ca me fait presque mal au coeur de ne mettre que deux étoiles à ce film du grand Sidney Lumet, d'autant que le propos est vraiment irréprochable. De plus, l'interprétation est bonne, à l'image d'un Andy Garcia très impliqué et d'excellents seconds rôles, que ce soit Ian Holm, Richard Dreyfuss ou encore James Gandolfini. Mais que c'est mou... Sans m'ennuyer terriblement, je dois avouer ne pas m'être senti franchement impliqué par cette histoire sincère et bien construite, mais prenant trop souvent des chemins balisés l'emmenant vers une banalité et une prévisibilité dont on se serait bien passé... Rien de déshonorant donc, mais une oeuvre mineure dans la riche carrière de son auteur.
Sidney Lumet n'a pas son pareil pour dénoncer la corruption dans la police de New-York et pour les procès retentissants.Ces thèmes qu'il a souvent repris dans sa carrière,ont parfois donné dans la redite,d'autres fois dans la démonstration percutante."Dans l'ombre de Manhattan"(1996)appartient à cette seconde catégorie.Un jeune substitut du procureur,idéaliste et fils de policier expérimenté,découvre le revers des responsabilités judiciaires et du dangereux rapprochement entre ripoux et dealers de drogue de Harlem.Andy Garcia,dans une interprétation pleine et pénétrante donne une grande consistance à l'innocence déchue et à la dure cohabitation entre la rue et la politique.Lumet taille dans le gras,pour ne garder que la moëlle d'un sujet qu'il connaît si bien(voir "Le prince de New York"),mais auquel il donne un autre souffle en y ajoutant une intrigue familiale déchirante(formidable Ian Holm)et une relation respectueuse et défiante avec le requin du barreau des causes perdues(Richard Dreyfuss,l'oeil qui frise,le corps agité).Même s'il reste un peu chiche au niveau de la dramatique,ce policieux traditionnel est suffisamment documenté pour passionner tout du long.
En 1996, Sidney Lumet aborde le dernier versant de sa foisonnante carrière. Il est désormais reconnu comme le spécialiste des films de prétoire depuis « Douze hommes en colère » son premier film datant de 1957. Il n’est donc pas étonnant de le voir se livrer une fois encore à cet exercice qu’il affectionne tant consistant à démonter les mécanismes complexes et parfois contradictoires de la justice de son pays où les hauts magistrats sont obligés de faire campagne pour exercer le droit de dire le droit. Lumet a rédigé lui-même le scénario ce qui n’est pas une habitude chez lui et l’on pourra constater que les quelques raccourcis pris pour mieux arriver à ses fins lui donnent raison d’avoir le plus souvent laissé à d’autres le soin de la narration pour mieux se consacrer à la direction d’acteurs qui était son atout majeur. On a en effet un peu de mal à croire à la très rapide ascension du jeune juge Casey (Andy Garcia) jusqu’au poste de procureur même si l’on sait que tout va plus vite au pays de l’oncle Sam. Au fur et à mesure de sa progression, le jeune homme va découvrir les liens étroits qui unissent souvent la police avec le milieu et Lumet en vieux briscard, confronte pour pimenter le tout, spoiler: celui-ci au dilemme de voir son propre père, policier proche de la retraite, mêlé à un trafic de grande ampleur ayant conduit à l'exécution programmée d'un redoutable caïd.
Il ne manquait plus qu'une affaire d'amour que Lumet se fait un plaisir de nous offrir avec en cadeau au héros et au spectateur ravi, la sublime Lena Olin qui fait fi de son appartenance au camp adverse pour épouser la cause du bel Andy. Chose rare et paradoxale, Lumet fait beaucoup de concessions à l'entertainment pour ce film qui bien sûr n'a pas la force de ses plus grandes réussites, comme "Douze hommes en colère" ou "Le verdict", les ficelles étant souvent un peu grosses. Reste des acteurs convaincants qui parviennent à faire un peu oublier les trop nombreuses outrances du scénario et une scène finale où Andy Garcia devant une nouvelle promotion de magistrats explique sa conception désormais moins orthodoxe de l’expression de la justice faite des hommes pour des hommes. Andy Garcia c’est en réalité Lumet qui parle de son évolution après plus de quarante ans de carrière. Si « Dans l’ombre de Manhattan » ne figure pas dans les films majeurs du grand réalisateurs, le plat que celui-ci nous sert est tout de même très comestible. Ne pouvant toutefois conclure sa carrière sur une demi-réussite, Lumet donnera en testament à ses admirateurs le sublime "7h58, ce samedi-là" où brille de mille feux le trop tôt regretté, Philip Seymour Hoffman.
Sujet de prédilection pour Sidney Lumet, qui fait encore une fois preuve d'une réalisation brillante et feutrée pour illustrer la corruption dans les milieux de la police et de la justice américaine, avec un casting impressionnant (Andy Garcia dans une de ses meilleures compositions) et un récit qui vire doucement vers le drame au détriment du suspense. Quelques faiblesses de rythme en cours de route et une fin sans doute un peu trop téléphonée, mais dans l'ensemble le film mène sa barque avec efficacité.
Un film très solide et passionnant de Sidney Lumet, toujours aussi à l’aise avec son thème préféré, celui des rapports de la justice et de la police via la corruption. Dans le rôle difficile d’un jeune procureur aux prises avec les tourments de sa conscience, Andy Garcia s’en sort très bien, évitant de surjouer et servant le propos au mieux (son discours final est exemplaire, à la fois dans le fond et dans la forme). À ses côtés, Lena Olin, belle et sensuelle et Ian Holm, en vieux policier père du héros, sont sans reproches. La mise en scène de Sidney Lumet est, comme toujours faite de sobriété et d’efficacité, avec en toile de fond une musique de jazz qui accompagne parfaitement ce récit épuré comme une tragédie antique. Dans l’ombre de Manhattan est à coup sûr un des meilleurs films de Sidney Lumet, cinéaste trop souvent considéré comme un honnête artisan mais qui sait aussi à l’occasion tourner des chefs-d’œuvre.
Comme de nombreux films de S Lumet ; le film s'attarde plus sur l'étude sociologique , les petits arrangements et la corruption . Mené de main de maître petit à petit les dés sont jetés et on voit comment de petits arrangements en abandons , on tombe dans la corruption ... Servi de plus par de bons acteurs dont À Garcia .
Sidney Lumet a toujours eu un penchant pour les polars se déroulant au tribunal ou dénonçant la corruption au sein de la police. Un thème récurrent chez lui que l’on a pu retrouver dans Serpico (1974) ou encore Le Prince de New York (1982). Avec Dans l'ombre de Manhattan (1997), on suit le parcourt d’un jeune procureur dans une sale affaire mêlant la police locale et un caïd dealer. La distribution du film reflète à elle seule le potentiel du film, en effet, on retrouve dans les rôles titres Ian Holm & Andy Garcia, dans le rôle du père et du fils. Un scénario brillant, ajouté à la mise en scène parfaite de Sidney Lumet qui réussit une fois de plus son polar et ce, du début à la fin sans discontinuité.