Sorcerer
Note moyenne
4,2
1228 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Sorcerer ?

136 critiques spectateurs

5
35 critiques
4
54 critiques
3
33 critiques
2
11 critiques
1
3 critiques
0
0 critique
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
this is my movies
this is my movies

729 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 10 décembre 2015
(...) Tout ce que vous voyez à l'écran est bien réel. Les camions tombèrent plusieurs fois dans la rivière, ils furent à chaque fois remontés, remaquillés et replacés jusqu'à ce que le réalisateur obtienne ce qu'il veut. Très pointilleux, Friedkin était un véritable tyran sur le tournage, renvoyant un technicien ayant fait foiré une prise ou bien poussant Scheider dans ses retranchements. L'acteur est d'ailleurs au top dans le film, signant une performance éblouissante et véritablement marquante. Il faut voir son regard perdu dans les dernières séquences, on peut dire qu'il n'a jamais été aussi bon, ni avant, ni après. Le reste du casting est tout aussi incroyable, Bruno Cremer en tête. A l'époque, c'était un pur acteur de cinéma et non pas l'éternel interprète de Maigret pour France 2. Sa performance est assez épatante, l'acteur déployant tout son charisme, sa manière d'habiter le cadre, son débit presque trop lent, trop tranquille mais aussi une belle intensité dans des scènes clés.(...) Mais un tel film est-il bon uniquement grâce à ses acteurs ou ses conditions de tournage épiques ? Bien sûr que non. (...) Cinéaste du chaos, Friedkin nous trousse quelques séquences d'émeutes assez saisissantes tandis que certains plans sont d'une beauté visuelle à tomber : le départ des camions sous la pluie, l’explosion de la plateforme, le retour nocturne de la dernière caisse et j'en passe. Son montage propose aussi une plongée mentale dans la psyché du héros, avec ses paysages qui défilent au milieu de flashbacks et d'hallucinations pour un résultat sensitif d'une belle puissance et très évocateur. J'ose à peine imaginer le choc pour ceux qui ont eu la chance de découvrir ce film en salles ou après, lors de sa ressortie, vierge de toute information ou a priori. Les paysages sont stupéfiants et surtout, Friedkin et son département artistique ont réussis à rendre vivant les camions baptisés pour l'occasion. (...) Un grand film, presque unique en son genre, beau, tragique, puissant, parfois tendre mais souvent cruel, très violent et palpitant de bout en bout, avec de nombreux rebondissements et quelques surprises. A noter enfin la partition du groupe Tangerine Dream, qui a composé la musique à partir des premières versions du scénario, sans voir aucun rushes. Certaines séquences sont rehaussées par les notes électroniques et d'autres sont en parfaite adéquation avec cette ambiance hors du temps. La critique complète à lire ici
Acidus
Acidus

753 abonnés 3 742 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 21 novembre 2017
Fort du succès de ses deux précédents longs métrages, "French Connection" et 'L'exorciste", William Friedkin s'est engagé dans une entreprise périlleuse, celle de réaliser une nouvelle adaptation du roman " Le Salaire de la Peur" de Georges Arnaud, déjà porté au cinéma par Henri-George Clouzot en 1953. La version de Clouzot étant excellente, j'étais sceptique quant à celle de Friedkin, malgré sa bonne réputation. Pourtant, si elle ne dépasse pas celle de son aîné, cette nouvelle adaptation est réussie et Friedkin s'en sort avec les honneurs en dépit de l'échec commercial de son film. Premier point appréciable, l'intrigue de "Sorcerer" est assez différente du film de 1953 pour ne pas avoir cette impression de redite, de voir le même long métrage. Les modification sont bien pensées et Friedkin réussit, à l'instar de Clouzot, à créer une ambiance de tensions et de suspens durant tout le trajet en camions. Ma préférence va toutefois à l'oeuvre de Clouzot, plus intense, à l'instar du climax spoiler: (l'explosion d'un des deux camions)
que foire William Friedkin. Un très bon film qui ne démérite pas et s'apprécie même lorsque l'on a vu "Le salaire de la Peur". C'est dire le niveau....
Shawn777
Shawn777

616 abonnés 3 517 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 19 janvier 2024
Qui a dit que les remake américains de films français étaient tous mauvais ? Moi, je dois bien l'avouer, je l'ai dit à plusieurs reprises et c'est bien souvent le cas, notamment lorsqu'il s'agit de remaker des comédies françaises ; "True Lies" étant, à ma connaissance, la seule exception. Mais on s'égare un peu trop du sujet puisque, tout d'abord, il s'agit là d'un drame et non d'une comédie et puis surtout, le réalisateur, William Friedkin, a précisé qu'il s'agissait d'une seconde adaptation et non d'un remake au "Salaire de la peur" de Clouzot. Bon il me semble que c'est plus pour une histoire de droits qu'il a dit ça mais force est de constater que l’œuvre se différencie pas mal du film d'Henri-Georges Clouzot, notamment dans sa première partie, et n'ayant pas lu le livre dont sont tirés les films, je ne pourrai pas dire lequel est le plus proche de l’œuvre originale. Mais enfin bref, si Clouzot avait passé quarante minutes à nous montrer des relations et des dialogues autour de limonades dans un café pourri et notamment entre les deux personnages principaux, Friedkin, lui, préfère nous présenter "la vie d'avant" des personnages principaux. Et ça change pas mal de choses. Et oui, dans cette adaptation, on oublie complètement le gros sous-texte gay, les personnages étant définis cette fois de par leurs actions passées et non plus de par leur relation. En fait, Friedkin met l'accent ailleurs et c'est une bonne chose, ça évite la redite, mais seulement, on n'a ici jamais le temps de s'attacher aux personnages. Alors certes, la première partie du "Salaire de la peur" est peut-être un peu longuette mais au moins, on connait les personnages, on sait qui s'apprécie et qui ne s'apprécie pas, permettant de rendre ce dangereux voyage d'autant plus prenant. Ici, et comme beaucoup de remakes américains, le réalisateur a choisi de se tourner vers le spectaculaire. Alors oui, nous avons des scènes bien plus impressionnantes que dans le premier film, comme celle du pont qui est particulièrement haletante et surtout superbement réalisée. Mais d'un autre côté, on n'a pas ce côté dérangeant très appuyé par le film français, on n'a presque que du spectaculaire finalement. Puisque de plus, la scène d'introduction présentant tous les personnages est bien trop brouillonne pour que l'on n'en retienne quoi que ce soit, mois-à-part peut-être le passé du banquier qui est un peu plus développé que ceux des autres. Eh oui, il est difficile d'explorer le background de quatre personnages en seulement quelques minutes. Ainsi bon, ça ne nous aide pas vraiment à rentrer dans le film et surtout, ça ne sert jamais vraiment l'intrigue, sauf pour créer des flashbacks en surimpression un peu pourris. Cependant, le réalisateur fait de son mieux pour nous offrir sa propre vision du livre (ou du premier film de Clouzot, chacun voit midi à sa porte) et si on peut parler de remake, on peut également parler de film complètement différent qui ne vise pas du tout les mêles buts. Et pour son côté, encore une fois, spectaculaire, pour sa mise en scène d'une Amérique du Sud profondément crasse, corrompue et suintante de pauvreté, pour ses plans magnifiques etc., le film est réussi. Le film est, comme dans le premier, porté par des acteurs de talent dont Roy Scheider, Bruno Cremer, Amidou et Francisco Rabal qui parviennent à rendre le tout très crédible et surtout à rendre leur personnage malgré tout attachants, comblant alors les lacunes d'écriture à ce niveau-là. "Le Convoi de la peur" reste donc globalement un bon film, même en comparaison à son ainé français.
7eme critique
7eme critique

554 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 9 janvier 2018
Après "Le salaire de la peur" d'Henri-Georges Clouzot, William Friedkin reprend ce scénario et vient l'adapter à sa sauce, notamment en troquant le climat aride du film de 1952 pour un environnement cette fois-ci plus tropical. La première partie est un peu longue, il faudra patienter une bonne heure pour en venir en fait et assister à cette fameuse mission suicide. Ce scénario revu sous cet angle (avec des étapes différentes cherchant à surenchérir en matière de tension), n'offrira pas le même charme que le film d'Henri-Georges Clouzot. Moins prenant, avec des personnages moins attachants, et une mise en scène moins bluffante (on ne retiendra finalement que la scène du pont), ce "Sorcerer" tiendra la route sans pour autant rivaliser avec l'original.
ConFucAmuS
ConFucAmuS

544 abonnés 960 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 30 juillet 2019
Il n'y a rien d'étonnant à voir le cinéaste William Friedkin se frotter à l'épreuve du remake, surtout s'il s'agit du classique le Salaire de la peur, réalisé par Henri-Georges Clouzot en 1953.
Pure mécanique du suspense et d'épure, pas loin de l'abstraction. Auquel le réalisateur culte de l'Exorciste ajoute une ambiance à la frontière du concret et de l'irréel. Et son détachement salvateur.
Étonnamment, le film s'avère aussi réussi que l'original alors qu'il en est délesté de presque 20 minutes.
Belle à en mourir, la version Friedkin est le voyage au bout d'un l'enfer sale et suffocant face auquel l'homme ne peut prendre aucune initiative.
Constamment sur la corde raide, Sorcerer est viscéralement oppressant alors qu'il se satisfait du strict nécessaire.
Les personnages se révèlent plus opaques qu'ils ne l'étaient dans l'œuvre de Clouzot. Chez Friedkin, ils sont des anges déchus, des condamnés magnifiques qui jettent leurs forces dans cette odyssée de la dernière chance. Quatre pions qui leur pêchés ont déboulonnés jusqu'à les mettre à la merci de l'avidité d'autres comme eux.
Le quator d'acteurs fait jeu égal avec la version originelle.
Roy Scheider a rarement été plus intense, Bruno Cremer est un bloc de charisme, Francisco Rabal illumine d'ambigüité et Amidou d'une justesse imparable.
La réalisation magnifie l'environnement et les différentes épreuves que nos anti-héros devront traverser (cette séquence du pont, immortelle).
La photographie à la fois naturaliste et irréelle donne à Sorcerer des allures de cauchemar éveillé. Un cauchemar de toute beauté.
Et la musique (entêtante) de Tangerine Dream amplifie ce sentiment d'obscurité pressante qui écrase ces hommes.
Un chef-d'œuvre impitoyable.
Vador Mir
Vador Mir

265 abonnés 817 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 19 août 2023
Remake très bien fait du salaire de la peur qui ne surpasse pas l'original, mais qui reste de très bonne facture.
La classe de Friedkin et le suspens du scénario font le job. Le principe est un parfait exemple de tension au cinéma.
norman06
norman06

359 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 10 août 2015
Bon remake du classique de Clouzot, à la fois contemplatif et visuellement élaboré. Malgré une exposition un brin déconcertante, le récit devient vite captivant. Casting international réussi.
orlandolove
orlandolove

140 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 août 2015
Après un prologue assez conventionnel, le film ne démarre véritablement que dans la jungle sud-américaine où l'ambiance poisseuse nous prend immédiatement aux tripes. La suite est un petit bijou halluciné, visceral et spectaculaire (la traversée des camions sur le pont suspendu est un must). Une vrai chance d'avoir pu voir ce classique au cinéma !
Grouchy
Grouchy

127 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 6 mars 2016
Un film à suspens unique comme celui de Clouzot devait forcément avoir son remake. Cependant il fallait qu'il soit réussi. Friedkin, ayant déjà acquis l'expérience du genre, reprend l'histoire d'Arnaud dans un cadre différent et des personnages plus ou moins similaires. Il présente un à un ces différents protagonistes et leurs origines, avec leurs caractéristiques sociales et "hobbies". Puis il les rassemble pour qu'ils aient, pour une fois, la chance de sortir de leur exil. Mais ces 4 héros ne peuvent pas s'entendre, la route se fait sans conversation et le seul rapprochement qui s'effectue entre deux se fait quelques instants avant un moment fatal. Le scénario en dit long sur leur destinée. Si la réalisation de Friedkin est toujours aussi excellente ( les séquences du pont sont somptueuses ), le scénario déçoit quant au respect des personnages : le film de Clouzot montrait un développement plus profond des conducteurs, tandis que des personnages de Friedkin, on ne connaît que leur passé et ne sont donc pas si charismatiques que Montand ou Vanel. Le final est différent mais original en revanche. La narration est donc faible dans ce film. Clouzot prenait son temps dans les séquences de conduite dans le désert et amplifiait en conséquence la tension. Ici il semble manquer des bouts de séquence. Quoi qu'il en soit, il faut s'efforcer d'oublier la comparaison entre les deux versions, et savourer autant celle de Clouzot que de Friedkin.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 14 avril 2020
Remake du "Salaire de la Peur", Sorcerer est une oeuvre assez impressionnante sur plusieurs aspects : outre ses décors très travaillés, fourmillant de vie et de détails, il contient des scènes d'action assez impressionnantes à une époque où les trucages n'étaient forcément pas monnaie courante. L'équipe technique du film a donc fait un travail phénoménal pour créer les passages les plus saisissants du film (la traversée du pont, etc...), et pour retranscrire une ambiance poisseuse de tout premier ordre. Sorcerer a malgré tout vieilli, sur le plan visuel, mais également sur celui de la narration, quelque peu lapidaire. Le casting aurait peut-être pu également être un peu plus costaud (notamment coté US) pour se montrer à la hauteur de l' ambition du projet. En l'état, son visionnage reste malgré tout assez plaisant.
DanDan
DanDan

89 abonnés 272 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 février 2023
Bon film de William Friedkin qui est injustement boudé et méconnu..peut être du fait d'avoir tenter à sa manière d'avoir fait un remake du "salaire de la peur" de Clousot. Mais ce n'est pas vraiment un remake mais une autre version cette fois dans un pays d'Amérique latine (tourné en République dominicaine vraiment). Les acteurs sont sensationnels surtout Roy Scheider (les dents de la mer, la french connection) initialement rôle pour Steve McQueen et ça se sent..Bruno Crémer (L'alpagueur, Maigret, Section 317) initialement rôle pour Lino Ventura...
Devenu culte de part l'histoire et la scène du pont..ce film a le mérite de parler de la destiné et différent choix dans la vie...à découvrir absolument une bonne trouvaille
Jahro
Jahro

58 abonnés 684 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 octobre 2018
Pas mal du tout ce William Friedkin, qui a donc autre chose à revendiquer que L’exorciste et French connection. Ici, c’est encore du côté de l’Hexagone qu’il cherche son inspiration, avec un remake du Salaire de la peur d’Henri-Georges Clouzot, lui-même tiré d’un roman signé Georges Arnaud, sans doute basé sur l’histoire vraie de… non, là c’est trop. On y suit le parcours de trois galériens, qui tentent au fin fond du Chili d’oublier leur vie antérieure. Et de surtout trouver du cash. Une occasion se présente, mais elle n’est pas donnée à tout le monde : devoir acheminer un pack de nitro sur des kilomètres de jungle et de montagnes abruptes, sous des climats épouvantables, à deux aux volants de fourgons en tandems mal assortis. La mission paraît insurmontable, le suspense est à peine tenable. Mais ils sont bien là nos anti-héros, se serrant les coudes dans l’adversité, bravant des périls inimaginables. La mise en scène est dans l’ensemble sobre, mais recèle quand même ses moments de grâce. Des coupes brutales dans le rythme, des travellings hallucinogènes, les arpèges avant-gardistes des bien nommés Tangerine dream. Le casting international n’est pas exempt de reproches, en témoignent un Bruno Crémer jamais à l’aise, et son partner Roy Schneider déjà usé, qu’importe. Avec son étrange modernité, le film réussit son pari de tenir le choc face à l’original – et c’est déjà énorme.
Diabloxrt
Diabloxrt

45 abonnés 1 504 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 25 novembre 2024
Après la première version des années 50, que je n'avais pas appréciée, c'est William Friedkin qui vient mettre son nez au sein de cette histoire."Sorcerer" est donc une nouvelle adaptation du roman nommé "Le Salaire de la Peur", et je tiens à dire que je la porte bien plus dans mon cœur que celle d'Henri-Georges Clouzot. Même si ce film n'est pas un remake, j'ai apprécié les changements de cette version, car elle apporte des choses vraiment bénéfiques à l'ensemble. La première vient clairement du fait de donner plus d'épaisseur à nos héros, en prenant le temps de les installer pendant les 30 premières minutes. Certes, comme le précédent film, le temps est donc long avant d'arriver à ce qui nous intéresse. Mais au moins, dans cette version, l'attente est bien plus comblée par des choses intéressantes. Là où les personnages du film de 1953 étaient mauvais en tout point, sans aucune justification et de manière bien trop exagérée, ceux de ce long-métrage sont un peu plus nuancés. Malgré tout, cela ne veut pas forcément dire que je les apprécie, ils restent assez simplement écrits et plusieurs d'entre eux sont quand même assez creux en matière de développement. Mais au moins, le film bénéficie de bases bien plus solides pour sa deuxième partie. À ce moment-là, on retrouve la fameuse course contre la mort, qui réussit à être aussi efficace que le projet de 1953. Les péripéties et les décors ont beau être différents, la tension réussit toujours à fonctionner. Grâce à la mise en scène assez bonne de William Friedkin, on ressent une véritable angoisse pour nos héros. L'absence de musique, et le fait d'autant laisser durer ces épreuves, offrent une attente assez bien gérée quant à la résolution de chaque péripétie. Certes, le rythme est parfois lent, mais on sent que le long-métrage n'a pas peur de ralentir cela pour le bien de son ambiance. Malgré tout, même si je préfère cette version, est-ce que cela suffit à me la faire apprécier ? Clairement, j'ai passé un meilleur moment, mais le tout ne réussit toujours pas à me toucher. La tension est présente, mais je me suis quand même beaucoup ennuyé au visionnage, le problème étant peut-être que cette histoire ne me parle tout simplement pas. Pour conclure, une adaptation assez correcte.
mickael l.
mickael l.

43 abonnés 93 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 26 avril 2022
Remake du " salaire de la peur " , je m'attendais à un remake banal , mais là je suis tombé de haut tellement film est puissant. Les images sont prises à merveille tout les points de vue au détail pret , le passage du pont est royal . Rarement un film de fin des années 70 à été aussi bien réalisé . Roy Sheider , Bruno Crémer et Amidou sont magistral voir exceptionnel. Vraiment du très grand cinéma. Je lui met pas 5 pour le remake , mais il le mérite tellement .
Miltiade
Miltiade

41 abonnés 178 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 août 2015
La démesure de ce projet cinématographique hors norme éclate à l’écran lorsque se forme le « convoi de la peur » du titre. Le transport de la nitroglycérine liquide, prête à exploser au moindre choc, est un mécanisme narratif d’une efficacité folle pour créer du suspense, et Friedkin l’utilise à plein. Il va beaucoup plus loin qu’Henri-Georges Clouzot : la furie des éléments, obstacle à la réussite de la mission du convoi, est d’une violence très impressionnante et confère à toutes les séquences une intensité inouïe. Le spectateur est cloué à son siège, n’ose esquisser un mouvement de peur de faire péter la nitro à l’écran, voire en oublie de respirer…
Le sommet du film étant cette double traversée d’un pont branlant en pleine tempête au-dessus d’un fleuve en furie… Tout simplement l’une des séquences les plus impressionnantes jamais tournées. « Le convoi de la peur » accède alors au mythe.
S’ajoute encore à la toute-puissance de ces images l’implacabilité du scénario. « Sorcerer » déroule la machinerie complexe mais incoercible du destin, et donne une vision très déterministe de l’existence. Pendant tout le film, l’homme combattra la nature et ses éléments, refusera son sort avec une résistance inouïe, et cette lutte est tellement folle qu’elle est à la fois absurde et poignante.
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse