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Un visiteur
5,0
Publiée le 7 novembre 2007
un des meilleurs remake , quatre étoiles sans hesiter . j'ai même une préférence pour celui-ci , peut être l'époque du film . chaque personnage à ses raisons pour fuir , se cacher , et puis une chance de repartir à zéro , est-ce vraiment une chance . les personnage sont plus noirs que le film original .
Un très grand film de Friedkin, peut-être son meilleur. Un chef-d'oeuvre absolu qui réside dans la caverne des plus grands films du genre, comme "FITZCARRALDO" d'Herzog. Les acteurs sont totalement dévoués au film, c'est un grand bonheur. La séquence finale du calvaire avec le dernier camion est STUPEFIANTE, tout comme le reste du film, en particulier l'épisode du pont... INCROYABLE.
Une introduction un peu trop longue mais une deuxième partie carrément incroyablement réussie. Des scènes à couper le souffle, une intensité dramatique des plus soutenue, des acteurs excellents, des prouesses techniques. Un film culte.
Très spectaculaire, incroyablement lent à démarrer, environ une heure, c'est dire. Ce remake très réussi voir presque plus réussi que le film d'origine possède le mérite de nous faire découvrir cette aventure d'une manière beaucoup plus grave et puissante. Cependant un manque d'originalité assez flagrant est à déplorer, qui se veut dès plus fidèle est respectueuse de l'oeuvre. Cependant l'authenticité et la qualité des scènes d'action sont vraiment époustouflante. Un film de 1977, impossible à réaliser de cette manière en 2015 au vu des nombreux risques liés à la scène du pont.
Quatre hommes, tous de nationalités différentes, se retrouvent en Amérique du Sud, sous de fausses identités, pour convoyer deux camions de la nitroglycérine à travers la jungle sur près de 320 km…
Près de 25 ans après l’oeuvre culte d’Henri-Georges Clouzot, c’est au tour de William Friedkin (L'Exorciste - 1973) de réaliser son propre remake (il s’agit du 2ème, après Violent Road - 1958) et nous entraîne dans un road-movie suffocant et moite.
Le Convoi de la peur (1977) se démarque de l’oeuvre originale en prenant soin de dresser (via une introduction) le portrait des 4 protagonistes principaux (un français, un hispanophone, un palestinien et un américain), avant de tous les parachuter en pleine jungle amazonienne où le trajet sinueux va se révéler être un véritable cauchemar (en effet, la nitroglycérine n’est plus l’élément instable que doivent redouter les protagonistes, ils doivent désormais composer avec une nature de plus en hostile (tempêtes, fleuves tumultueux, éboulements, …), oubliez les paysages désertiques du film d’origine, on est ici à l’extrême opposée.
La mise en scène est ciselée et la tension y est redoutable. Impossible de ne pas repenser à Fitzcarraldo (1982) de Werner Herzog lorsque l’on revoit l’une des scènes clés du film, celle du pont de singe brinquebalant. Le suspens est parfaitement maintenu pendant toute la seconde partie du film et le réalisateur parvient brillamment à transformer son road-movie en un voyage au bout de l’enfer flirtant en fantastique & mysticisme, le tout, superbement accompagné par la magnifique B.O. signée Tangerine Dream.
D’un budget de 22 millions de $, le film fera un bide stratosphérique lors de sa sortie en salles et pour cause, il aura eu le malheur de sortir quelques semaines seulement après La Guerre des étoiles de George Lucas.
Quatre hommes en exil atterrissent dans une localité perdue en Amérique du Sud, et acceptent de conduire des camions bourrés de nitroglycérine, pour gagner assez d'argent afin de quitter l'endroit. Friedkin a toujours clamé que "Sorcerer" est une nouvelle adaptation du roman, et non un remake du "Salaire de la Peur" de Clouzot, malgré les similitudes des deux scénarios. Néanmoins, on peut parfaitement apprécier "Sorcerer" tout en connaissant le classique de Clouzot. D'abord, les personnages principaux, bien que très immoraux, sont intéressants à suivre (en particulier le débrouillard Roy Scheider ou le touchant Bruno Crémer). Ensuite, le film bénéficie de plusieurs moments de suspens très bien gérés, mêlant chauffeurs sous pression, nitroglycérine vacillante, climat agressif, et environnement instable. Enfin, Friedkin est très en forme à la réalisation, il parvient à bien exploiter une jolie photographie et des décors naturels. Ainsi, "Sorcerer" vaut le coup d'oeil, et ne méritait pas son échec cuisant à l'époque (le film a été dévoré au box office par "Star Wars"...).
Avec certaines séquences comparables au gigantisme d'un Fitzcarraldo, réalisé quatre ans plus tard par Herzog, on peut affirmer que cette période aura vu des œuvres d'envergures tomber malgré tout trop vite dans l'oublie et quel crime; Face à tant de réalisme dans le spectacle accordé. Alors si vous êtes passé à côté de ce remake, n'hésitez pas à refaire votre filmographie. Friedkin, avec l'approbation de Cluzot, déjoue les attentes et propose une aventure très variable, très riche et sans réserve qui offre certe de grandes séquences en camion mais surtout des caractères forts à en faire oublier l'original.
Malgré son age, Le convoi de la peur n'a pas perdu de son intensité à l’écran. Très bien réalisé, on ne peut que se plonger allégrement avec ces quatre chauffeurs de l’extrême, prêts à tout les dangers pour recommencer une nouvelle vie, dans la jungle, sur des sentiers improbables, cette aventure impossible est une prouesse à elle seule. Les acteurs ont dû réellement en baver, ça sent le vraie et l'on perçoit l'exigence du réalisateur à filmer ses situations catastrophiques extrêmes. Dans les 30 premières minutes, on se demande même si l'on ne s'est pas trompé de film, le contraste saisissant avec les beaux quartiers de Paris et Bruno Cremer sont à des années lumières de ce que l'on découvrira ensuite. La photographie est superbe. Roy Sheider est toujours aussi charismatique à l’écran, il enchaîne après Les dents de la Mer (2 ans plus tôt) ce film qui n'a malheureusement pas eu le succès attendu.
Remake américain du "Salaire de la peur" de George-Henri Clouzot. Friedkin s'emmêle un peu les pinceaux dans sa mise en scène. en voulant introduire ses personnages, le réalisateur tourne une longue présentation de ceux-ci, qui finalement n'apporte pas grand chose au film si ce n'est le style du cinéma américain des 70's. Il faut donc attendre patiemment la deuxième moitié du film pour que celui-ci devienne le remake du film que l'on connait. Le film devient alors bien plus structurée et commence alors la meilleure partie du film, qui soudain ne comporte plus aucune longueur et parait même trop court. Friedkin n'a donc pas réussit à égaler le chef d'œuvre de Clouzot; mais en faire un remake, c'était s'attaquer à un Everest. On retiendra tout de même de ce film le design des camions annonçant presque les engins de Mad Max et des décors particulièrement crasseux dans un style marquant. La musique électronique du groupe Tangerine Dream a, par contre, très mal vieillie.
Avec "Sorcerer" (le convoi de la peur), William Friedkin réalisateur de bijoux comme l'exorciste, la chasse ou plus réçemment killing joe, signe un brillant remake du salaire de la peur. Plus sombre que le film de Clouzot et tourné en couleur en 1978, le réalisateur donne aux paysages d'Amérique du sud une dimension quasi maléfique à laquelle se confrontent les 4 conducteurs des 2 camions (aux calandres impressionnantes) chargés de nitroglycérine. Ces quatre fuyards en quête de survie ( et de rédemption pour certains) se voient contrariés dans leurs desseins par une nature malveillante et un sort souvent malicieux. A noter la composition de 2 grands acteurs aujourd'hui disparus, Roy Scheider et Bruno Cremer.
SPOILER on notera une fin de film très différente de l'oeuvre originale.
Le chef d'oeuvre méconnu de William Friedkin est à mes yeux le seul chef d'oeuvre de sa carrière parmi tous ses films que j'ai pu voir. De la première à la dernière image, le remake du "Salaire de la peur" est hypnotisant, captivant de bout en bout. Mettant en avant des mauvais garçons, Friedkin explore le côté sombre de l'âme humaine. "Sorcerer" est un film sale, amoral. Divisé en deux, la première moitié de la narration nous présente les personnages. Bien que un peu longue quand même, l'ambiance est prenante. La deuxième moitié est un voyage au bout de l'enfer qui se regarde tel le voyage d'"Apocalypse Now" en terme de ressenti grâce à son rythme lent et son ambiance quasi fantastique malgré une mise en scène réaliste, et ses personnages peu fiables. La scène du pont suspendu est un modèle de tension, le climax du film. Quand à Roy Scheider, il est impeccable. Un chef d'oeuvre.
Le Convoi de la Peur ou Sorcerer en titre original, est un remake du grand classique et chef-d'oeuvre " Le Salaire de la peur " de H-G Clouzot sorti 23 ans plus tôt. Réalisé par William Friedkin (French Conection, l'exorciste), le film est généreux avec une durée de 2h, il est ambitieux et coûta d'ailleurs très cher. Le traitement du Convoi de la peur est totalement différent de la version de 1953, plus sombre, plus international, plus cruel. Comme dans la version originale, la distribution est magistrale, L'excellent Roy Scheider et le formidable Bruno Cremer y sont réunis (on y voit aussi le jeune Jean-Luc Bideau). Sorcerer est un film audacieux, parfois surréaliste, complètement expressionniste, allant même jusqu'à la frontière du psychédélisme. Nous sommes bien en 1977. Un spectacle fascinant et prenant. Pourquoi ce film est-il passé inaperçu ? Certainement éclipsé par la sortie la même semaine de "La Guerre des Étoiles". Il mérite pourtant bien sa place dans le panthéon des grands films.
William Friedkin signe un exceptionnel remake du film de Clouzot, "Le Salaire de la peur". Quelques ajustements scénaristiques, avec notamment une présentation plus ample des personnages principaux, et une approche moins psychologique mais plus politique. Au-delà de sa construction géniale, le film éblouit surtout par sa puissance visuelle. Chaque image est imprégnée d'une beauté empoisonnée, nous faisant sentir que la mort n'est jamais très loin et prête à cueillir ces hommes qui s'enfoncent dans la jungle. Par rapport au film original en noir et blanc, il est également très intéressant de voir comment Friedkin utilise la couleur. Que ce soit le feu qui jaillit dans la nuit ou un camion qui tente de passer un pont dans des conditions dantesques et avec une luminosité quasi nulle, l'impression est forte et prend aux tripes. D'une façon quelque peu diverse, on retrouve un sentiment d'oppression et de malaise qui fonctionnait déjà à merveille chez Clouzot. "Sorcerer" est un film qui prend son temps, qui passe les vitesses lentement mais sûrement et qui ne rétrogradera jamais. Toujours avancer, jusqu'à toucher une forme de désespérance paroxystique lors d'un final hallucinant, où l'expérimentation inspirée du film d'horreur vient s'allier au drame humain. Une interprétation de haut niveau, une atmosphère crépusculaire et des scènes destinées à nous hanter pour un film brillantissime.
Un film sous-estimé que celui de william Friedkin et qui vaut son echec en salles à son titre laissant augurer d'une trame fantastique alors qu'il n'est pas moins que le remake du "salaire de la peur" de Clouzot. Il faut d'ailleurs faire preuve d'une certaine patience avant que nos 4 "salopards" ne prennent la route avec dangers, nature hostile et guérillas en guise d'itinéraire, ceci évidemment conjugué avec cette matière extrêmement instable qu'est la nitro-glycérine. Tous les moyens sont alors déployés pour faire vivre un véritable calvaire aux protagonistes dont l'excellent Roy Scheider et le français Bruno Cremer : donc un véritable suspense, des séquences-choc et une magnifique réalisation font de ce film une très honnête relecture de ce classique du cinéma français. Le dvd zone 1 est inepte, copie sale en 4/3, son en dolby surround, menu très laid, bref pas les conditions idéales pour apprécier un film...