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Un visiteur
1,5
Publiée le 5 septembre 2012
Quelque peu intrigant grâce à une ambiance particulière et une musique à la sherlock holmes mais c'est un nanar intégral, sachez-le !spoiler: (Pour preuve, les liens obscurs de barbe-bleue avec les nazis, plus farfelu tu meurs !)
A voir juste pour le shooting photo, je n'en dis pas plus...
Barbe-Bleue fait partie de cette catégorie de film dont on est conscient qu'il est bourré de défauts et pourtant qu'on apprécie. Mélange de plusieurs genres Barbe-Bleue est diablement agréable à regarder, il y a un peu de mystère parfois c'est même sinistre par moment, de l'humour (avec la chanteuse, les frasques de la nonne ou encore la féministe sado-maso), une pointe d'érotisme (le casting féminin est merveilleux de Virna Lisi en passant par Raquel Welch on est gâté) et Richard Burton en impose en Barbe-Bleue et tout cela est accompagné d'une belle partition de Morricone. Un film fourre-tout mais se regardant avec plaisir.
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1,0
Publiée le 20 mai 2012
Un ratage quasi total s’il n’y avait pas une distribution prestigieuse et la belle musique d’Ennio Morricone! Des "Barbe Bleue", il y en a eu un paquet au cinèma: de Georges Mèliès à Christian-Jaque en passant par celui d'Edgar G. Ulmer et le film de marionnettes de Jean Painlevè! Celui d’Edward Dmytryk est sans aucun doute l'un des plus mauvais films du rèalisateur de "The Caine Mutiny" et de "Warlock", une version seventisèe de « Barbe Bleue » qui confirme hèlas le dèclin de cet excellent metteur en scène! Très portè sur les jeux de mots philosophiques à deux balles, Richard Burton dissimule ses cicatrices sous une barbe bleue qui ne lui va guère et sa prestation calamiteuse en Baron Von Stepper ne sauve pas cette curieuse version de la mèdiocritè! Du beau monde pourtant dans les seconds rôles fèminins: Raquel Welch, Virna Lisi, Nathalie Delon, Agostina Belli ou Karin Schubert (dont la vie est un roman à lui tout seul) ne servent finalement qu'à une galerie de belles actrices victime d'un pervers sanguinaire! De plus la photographie est particulièrement laide, voir agressive parfois pour les yeux (notamment quand l’image vire au rougi), ce qui n'arrange rien à l'affaire! Et puis que vient faire Jean Lefebvre (qui porte mal la moustache) dans un film de Dmytryk ? Mystères...
Ce film d'horreur s y il en est,est trés marrant grâce a la dégaine de richard burton en compte impuissant qui ne s'assume pas et qui se cache derrière des manières de don juan,très marrant aussi avec sa galerie de femme,une chanteuse tordue,une immature(très charmante nathalie delon),une none nymphomane qui déballe sa longue expérience sexuelle a richard burton, médusé(raquel welch,toujours canon 37 ans plus tard),une femme machiste qui se révèle une sado mazo(l'air géné de richard burton ou,alcoolisé, elle dit qu'il sert a rien est tordant)ainsi que la toute jeune caroline,la protagoniste la plus intéressante;arrogante,nonchalante et insensible ,elle est belle a pleurer, et enfin gréta; avec laquelle le soupçon sur l'impuissance de richard burton est enfin éclipsé.Avec ses dialogues qui font mouche:le compte:"tu en a bientôt fini avec t'es révélation pornographique";"tonton s'amuse avec érika,laquelle préfère tu, érika ou jasmin?" "heu aucune des deux heuuu l'une des deux" "je te méprise,pas a cause de ton impuissance,sa c'est une pitoyable infirmité", et encore plein d'autre;puis sutout,surtout,l'excellente partition du meilleur musicien du 7 ème art,ennio morricone, aussi méconnus que se film rentre dans le lard qui ne peut laissé personne indifférent et qui aurais du être culte.
En 1972 , Edward Dmytryk est au creux de la vague et comme beaucoup de ses collègues de la même génération il a traversé l'Atlantique pour travailler à nouveau, Hollywood ne misant plus sur lui après les échecs successifs des "Ambitieux" , de "Mirage" ou de "Rivalités". C'est donc une revisite du célèbre conte de Charles Perrault "Barbe bleue" qui sert de trame à ce défilé de starlettes en devenir dans les bras de Richard Burton qui traverse lui aussi une mauvaise passe depuis son divorce d'avec Elizabeth Taylor qui n'a pas contribué à calmer son penchant irrépressible pour la bouteille. A l'époque la censure se déride un peu et ce type de scénario est tout à fait propice à distiller un érotisme certes timide mais encore suffisant pour un public masculin toujours en attente de la grande libération du cinéma pornographique. C'est ainsi que les très accortes, Joey Heatherthon, Raquel Welch, Nathalie Delon ou Virna Lisi laissent entrevoir une petite part de leur anatomie avant de se faire trucider par un Baron von Stepper (Richard Burton) rendu fou par son incapacité à satisfaire ces sublimes créatures qui s'offrent à lui sans retenue. Tout ceci manque d'ambition pour un cinéaste comme Dmytryk et un acteur de la classe de Richard Burton et manifestement une production aussi modeste aurait mieux convenu à un artisan comme Roger Corman qu'à Dmytryk plus à l'aise dans la direction d'"Ouragan sur le Caine". Le film a donc assez mal vieilli et ne revêt plus aujourd'hui qu'un intérêt historique. Il faut signaler que sur le même thème et avec encore moins de moyens, le bricoleur de génie qu'était Edgar George Ulmer avait livré en 1944 une version beaucoup plus captivante avec John Carradine dans le rôle titre. Avis aux amateurs.
Etrange film qui évoque à la fois par son esthétique les séries B fantastiques de la Hammer britannique et le giallo italien. Ses décors et la musique de Morricone contribuent à sauver un très médiocre scénario qui hésite entre horreur, humour noir et dénonciation du nazisme. Burton n'est pas très crédible en noble nazi, d'autant que cet aspect est peu développé. On notera aussi les anachronismes vestimentaires. L'érotisme est très daté et prête aujourd'hui à sourire, mais on voit tout de même avec un certain plaisir Nathalie Delon, Virna Lisi et quelques autres sex symboles de l'époque. Bref, Dmytryck n'était pas au mieux de sa forme, Burton non plus, mais quelques séquences attestent tout de même de la patte du réalisateur, par exemple la fuite dans les souterrains du château.
Excellent film, avec une brochette de Comediennes stars aussi belle les unes que les autres. Dans cet adaptation barbe bleue est déçu par ses femmes qui ont toutes un gros défaut et surtout une vision de la liberté sexuelle qui ne convient pas… . Les récits qu’il fait de chaque liaison avec ses différentes femmes hysteriques, vénales , masochiste, insipides , sont assez drôles et kitch et richard Burton en Barbe-Bleue impuissant est tout à fait terrifiant…
Le film vaut aussi par ses décors dans des couleurs vives et notamment du rouge… Nous sommes en 1972 au moment de la liberté sexuelle, et cela donne un film, un regard particulier…. Le psychopathe devient le garant de la morale Et les femmes qui donnent libre cours à leurs pulsions, s’y opposent. Très amusant, à revoir, avec du recul