Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Nicolas B
112 abonnés
327 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 8 mars 2012
Un très bon Lucio Fulci façon Giallo, "L'éventreur de New York" s'immpose comme une oeuvre atrocement violente remplie de scènes de meurtres plus brutale les une que les autres avec le zoom habituel de Fulci sur les monstrueuses plaies commise par un psychopate particulier se cachant derrière une voix de canard. Certaines bonne surprises nous sont réservé à la fin, les séries de meurtres sont nombreuses et impressionante: ne pas oublier que "L'éventreur de New York" est le film le plus interdit et censuré du maestro du macabre sortit avec une interdiction aux moins de 18 ans à cause de ces crimes atroces et parfois insoutenables. Le psychopate n'a aucune pitié pour ses victimes, ils transforment les jolies jeunes filles en objets de plaisir avant de les taillader brutalement à plusieurs reprises et les éventrer d'une rare violence. Domage cependant que l'enquête ne soit pas plus développer et que l'extra-lucide ne soit pas si important que ça dans cette enquête qui n'est que secondaire dans ce slasher brutalement gore. L'ambiance est sacrément malsaine, le suspens règne à plusieurs moment au point de nous captiver jusqu'au bout du prochain meurtre. Les fans de giallo ou de Fulci aprecieront, normalement, ce bon polar horrifique ne resteront certainement pas indifferents devant certaines scènes de meurtre ressemblant à une boucherie. 3.5/5
Un Lucio Fulci classique avec ses scènes malsaine et gore, tournés entièrement caméra à l'épaule et finissant systématiquement par des zooms de folie... le tout baigné par une musique électro. pop qui neutralise tout potentiel de suspense...Alors que le film penche pourtant vers le "Psychose" de Hitchcock !!! Pour les fans uniquement...
Un bon giallo plus sanguinolent que vraiment terrifiant. Quelques scènes totalement inutile nous embrouillent un peu l'esprit mais sans jamais ralentir le rythme.
Le film L'Eventreur de New-York ne semble être qu'un prétexte pour Fulci pour réaliser d'une manière stylisée des meurtres sanglants et autres scènes à caractère sexuel . En effet l'enquête dans ce giallo est presque totalement secondaire et les personnages n'ont pas d'intérêt . Non , ce qui vaut le coup dans ce film c'est la mise en scène de qualité par laquelle Fulci représente les bas-fonds de New-York avec un sordide inégalable . L'Eventreur de New-York est un film ultra-violent mais pas effrayant , réalisé avec qualité et accompagné d'une bonne musique , un sous-giallo mais un film "plaisant" tout de même .
Quand le 24 août 1981, il entame le tournage de "L'éventreur de New York", avant dernier film de son cycle "américain", Lucio Fulci âgé de 54 ans a déjà derrière lui une longue carrière de cinéaste forte de près de 40 longs métrages, recouvrant quasiment tous les genres comme c'est la tradition en Italie depuis la moitié des années 1950. Il a déjà la plupart de ses meilleurs travaux derrière lui et "L'éventreur de New York" marque un peu le signe du déclin d'un réalisateur certes habile à saisir les tendances du moment mais qui n'est pas parvenu à réellement imprimer une marque de fabrique propre à lui faire approcher le statut d'auteur comme un Mario Bava ou plus encore un Dario Argento. Pour "L'éventreur de New York", Fulci utilise sa maitrise du giallo, genre à l'époque déclinant dont il a été l'un des principaux artisans pour rebondir sur le succès que vient tout juste de connaitre "Maniac" (sorti en décembre 1980) de William Lustig, film sans effet de style grandiloquent, s'appuyant essentiellement sur le malaise provoqué par la personnalité de Frank Zito, tueur psychopathe interprété par le très troublant Joe Spinell. Ainsi, le réalisateur avisé qu'est Fulci réduit sensiblement la mise en perspective des meurtres à l'arme blanche, artefact reconnu du giallo. Dans les milieux interlopes et malfamés d'un New York présenté comme le haut lieu de la libération des mœurs et de la dépravation , un tueur rode qui éventre ses victimes. pendant qu'un inspecteur (Jack Hedley) aidé d'un psychologue (Cosimo Cinieri) mènent l'enquête. L'intrigue un peu relâchée comme souvent chez Fulci laisse place à une succession de scènes où se mêlent érotisme débridé (sublime Alexandra Delli Colli) et meurtres sanglants. On préfèrera du même auteur ses gialli du début des années 1970 ainsi que "L'enfer des Zombies" (1979) ou "Frayeurs" (1980).
L'éventreur de New York est tout simplement un film laid non pas dans l'horreur de son sujet mais dans sa mise en scène, son hideuse photo, sa musique insupportable style rock/gothique, son son (déplorable qualité de la version française) et du jeu des interprètes dans un style général expressionniste ridicule. Seule scène intéressante : quand une des futures victimes mate avec gourmandise les imposants organes sexuels d'un jeune latino. Lucio Fulci, le roi de l'horreur, qui apporta une touche italienne dans le cinéma de genre américain, rate son thriller, dont l'intrigue n'est pas toujours très claire, en sursignifiant les scènes souvent laborieuses. Il est bien plus doué dans l'horreur pure, parfois insoutenable d'ailleurs, dans des films comme La maison près du cimetière, l'Au-delà, Frayeurs, l'Emmurée vivante... Ici, nous sommes dans une épouvante ennuyeuse même si la voix de canard émise par le criminel véhicule un malaise certain.
Je ne suis pas un tres grand fan des films de fulci, autant etre franc des le debut.Je trouve que ses films sont pour la plupart ennuyeux, lents et mal foutus.Cet"eventreur de new york" ne m'a pas subjugué plus que ça. Alors, pour ce qui est de l'ambiance générale du film, elle est malsaine, de ce coté là, il n'y a pas de probleme.Les meurtres sont bien sadiques et saignants (surtout la scene finale de la lame de rasoir qui est vraiment une des plus crades que j'ai pu voir dans un film d'horreur)et c'est un des rares fulci dans lequel on peut voir planer quelques ombres de fesses (la fesse est elle aussi tres glauque, voire la scene ou alexandra del colli se fait masturber sous une table par l'orteil d'un bad boy sous l'oueil amusé de ses acolytes). Apres, autant etre franc.L'enquete n'est pas vraiment palpitante et la tension faiblarde.La revelation finale du tueur est elle aussi bien decevante....et cette voix de canard qu'utilise celui-ci...mon dieu que c'est nul. Enfin, bon, dans tout ça,il y a quand meme l'atmosphere surrealiste et inimitable de fulci. Des films que j'ai vu de lui,celui ci est certainement un de ses meilleurs, en tout cas,un de ses moins mauvais.
Un giallo très sanglant de la part d'un maître du gore, si au niveau de l'hémoglobine on est royalement servi par L'Eventreur de New York on peut regretter par contre l'absence d'un réel suspense et quelques scènes inutiles dans lequel s'égare Fulci. Cependant l'intrigue sait nous maintenir jusqu'au bout. Par certains aspects L'Eventreur de New York fait songer a Maniac.
Fulci laissait ici ses chers zombies pour faire une incursion dans le giallo hardcore. Pour un résultat peu convaicant.... Restent quelques jolis meurtres et quelques scènes érotiques....
Il ne me semble pas que Lucio Fulci ait fait beaucoup de gialli et d'ailleurs je pense que c'est son seul véritable! Quoi qu'il en soit voilà un très grand film. Fulci nous immerge dans un univers volontairement glauque et malsain. Aucun personnage ne nous est sympathique, les scènes érotiques sont filmées avec une complaisances destabilisantes et la violence est intense. Ces éléments ne font pas de Lo Squartatore di New York un film brillant, c'est plutôt l'usage qu'en fait Fulci qui transcende le film. Ici, on a une oeuvre sur le geste qui précède les hommes. La main comme gros plan de l'homme. Découpage des corps (tiens, ça renvoie aux découpages barbares de l'éventreur) par le montage. Un grand Fulci!
Une déception pour un film de Lucio Fulci (LEnfer Des Zombies, LAu-Delà, Frayeurs, ) faute à un scénario tarabiscoté et complètement incohérent. Reste quelques beaux petits moments de mise en scène et un lot de meurtres bien gores et sadiques qui font passer la pilule. On en ressort profondément frustré
VF incontournable, avec le seul serial-killer de l'histoire du cinéma doublé par la voix de Donald Duck. On regrettera l'absence de Mickey, Dingo et leurs amis, ce nanard avait un gros potentiel comique.
Une grosse déception. Le brûlot pervers, Gore et dérangeant prédit par les multiples commentaires racoleurs du DVD ne laisse en fait place qu'à un banal film policier teinté de giallo. Lucio Fulci s'avère bel et bien loin des quatre grands chefs-d'oeuvre de l'horreur qu'il nous a pondus antérieurement («La maison près du cimetière», «Frayeurs», et surtout «L'au-delà» et «L'enfer des zombies») et bien que l'on sente encore quelques vagues bribes de sa maestria durant certains passages du métrage, force est d'avouer que cet EVENTREUR DE NEW YORK distille un certain ennui de par son manque de rythme et son trop-plein de bavardages peu reluisants. Côté Gore, plus grand chose à l'horizon non plus, on pourrait même avouer que tout cela n'est pas Gore du tout (bien que le dernier meurtre commis par le psychopathe ainsi que le sympathique «shotgun» final assurent pas trop mal) et à titre de simple exemple nous sommes de ce côté-là à des années-lumières de l'orgie de violence graphique extrême orchestrée par Tom Savini dans le superbe MANIAC, qu'on tend par ailleurs à comparer à ce très inférieur L'EVENTREUR DE NEW YORK. Un manque relatif de Gore donc, surtout de la part d'un grand spécialiste de la bidoche latine faisandée tel que l'est Fulci habituellement, quelque peu racheté par une très bonne bande-son, entre sonorités Funky et Rock, ainsi qu'un semblant de suspense, surgissant vers le dernier tiers du film, plutôt habilement entretenu. En ce qui concerne l'érotisme tant annoncé, il est vrai que certaines séquences se révèlent passablement corsées sur ce point (rien de bien folichon non plus, mais quand même). Pas totalement dénué d'intérêt, certes, Fulci demeurant un très bon technicien, et ce même à la non-apogée de son art, mais un thriller vite vu, vite oublié, et dont le soi-disant gros Gore manque cruellement à l'appel au final.