Mon compte
    Harakiri
    Note moyenne
    4,4
    979 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Harakiri ?

    73 critiques spectateurs

    5
    28 critiques
    4
    28 critiques
    3
    9 critiques
    2
    4 critiques
    1
    4 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Newstrum
    Newstrum

    46 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 avril 2017
    Cinglante dénonciation par Kobayashi du Bushido japonais. C'est remarquablement filmé (la mise en scène de Kobayashi enferme les personnages dans un espace géométrique clos) et construit (le noeud de l'intrigue n'est dévoilé que très progressivement). Grand film avec Tatsuya Nakadai dans un de ses rôles emblématiques. Voir ma critique complète sur mon blog :
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 août 2008
    Un film japonais assez bon cependant réservé aux fans du genre.
    Pascal
    Pascal

    157 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2021
    Auréolé du grand prix du jury au festival de Cannes, en 1963 "hara kiri" est un chef-d'oeuvre. Son réalisateur M.Kobayashi n'a pas réalisé plus de 15 films et certains sont toujours inédits en France, bien qu'ils aient été réalisés il y a plus de 50 ans. Hara kiri est selon moi le chef d'oeuvre du réalisateur avec "kwaidan" autre film particulièrement impressionnant. Il est connu aussi pour avoir réalisé "Rebellion" ( film voisin d'hara kiri) et " la condition humaine " , plus long métrage de l'histoire du cinéma (9hoo de projection en trois parties). Harakiri souligne la vision déterministe de la vie et l'absence de liberté dans les décisions humaines . Ceux qui le nient seront ici châtiés . Comme le film repose sur un procédé scénaristique ou peu à peu se dévoilent les véritables intentions du héros, il est possible qu'il perde un peu en tension lorsqu'on le revoit. Magnifiquement interprété et photographié, "harakiri", film de samouraï à la problématique intemporelle, est un monument de l'histoire du cinéma . Toutefois, les amateurs exclusifs de jeux vidéos et de blockbusters passeront leur chemin.
    AMCHI
    AMCHI

    5 752 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2020
    Ca fait un petit moment que j'étais curieux de découvrir ce fameux Harakiri possédant une réputation d'excellence je vous dis de suite ce film m'a ennuyé certes la réalisation est impeccable et les acteurs bons, les rares combats bien chorégraphiés d'ailleurs dommage qu'il en ait pas plus mais apparemment Harakiri privilège la psychologie. Le problème contrairement à ceux que j'ai lu dans d'autres critiques je n'ai ressenti aucune tension dans les affrontements verbaux de ce film qui m'a semblé bavard et trop calme.
    Truman.
    Truman.

    226 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2013
    Harakiri est une vision de la société Japonaise du 17ème siècle mettant en avant le "Harakiri" qui est un suicide par éventration suivit d'une décapitation, un suicide utilisé dans la classe des Samouraïs pour rattraper des erreurs et il est considéré comme honorable .
    Ce que le film met en avant n'est pas une simple histoire de vengeance ou de suicide mais avant tout une critique de la société Japonaise et de ses coutumes dans le code d'honneur des Samouraïs, dénonçant la stupidité du suicide ou encore l'injustice .

    Une critique de la société qui est pourtant encore d'actualité avec des propos intemporel qui s'appliquent a une société contemporaine mettant en avant le chômage, la pauvreté et le suicide avec subtilité entre dialogues aiguisés et tensions verbal .
    Le samouraï qui n'a plus de travail a cause de la paix, dépourvu de tout espoir il ne voit qu'une option faire chanter les gens face a son suicide contre de la nourriture ou du travail .

    Mais Harakiri n'est pas qu'un simple film aux propos intelligent c'est aussi une claque de réalisation . Une réalisation incroyable ou chaque cadrages semble millimétré offrant un visuel impeccable dans des intérieurs traditionnel de l'ancien Japon .
    Chaque plan est travaillé pour nous offrir des séquences maitrisés et juste superbement réalisé en tout points allant même a donner des zooms des plus réussit .
    On a aussi des combats parfaitement chorégraphiés mais jamais le film ne sombre dans la violence visuel préférant la suggérer ce qui l'intensifie au final .

    Rajoutons des interprétations excellente et une touche d'émotion et voilà Harakiri est un très grand film sur l'homme, l'honneur, la société et la vengeance .
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    294 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2008
    Un classique de base & d'époque dans 1 genre rarement vu sur ces " parasites " respectables professionnels de la suspicion & empêchant l'éclosion d'autres davantage intéressants , et en l'occurence plusieurs suicides ! ; Ce film pouvant, de plus, être joint à l'ovni " La vie des autres " - les armes et les méthodes changeants. -
    Peichan2
    Peichan2

    60 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 novembre 2008
    Oulà ! Je ne vois pas l'interet de ce film l'intrigue, soit il n'y en a pas soit je n'ai pas compris (ça doit etre surement ça) mais je ne le regarderais pas une deuxième fois ! Il est d'un ennui !!! Seul la scène du combat était bien entre le maitre d'armes et le héros. Les trucquages sont aussi très bien fait pour l'époque et puis bien sur, l'interet historique, les décors. Sans ça, ce film en noir et blanc est à jeter.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2016
    Ce chanbara plutôt méconnu a de quoi surprendre, tant il se distancie froidement d'un sujet généralement regardé avec une vénération fascinée plus qu'avec une réelle interrogation. Ce film de Kobayashi, réalisateur dont j'ignore tout mais dont il est à déplorer que la carrière fut si courte, au vu de son talent pour découper l'espace et contenir la puissance du temps, regarde avec recul et méfiance le code d'honneur des samouraï. Tant parce qu'il est si compliqué à suivre qu'il en devient une façade que parce qu'il peut devenir l'outil d'une tyrannie de maîtres incapables de l'appliquer réellement, et seulement soucieux d'en préserver l'apparence (l'armure ancienne remise à sa place après avoir été jetée à terre par Tsugumo dans un dernier baroud d'honneur) pour maintenir leur propre statut en place. Harakiri s'intéresse petit à petit à l'humain, ébranlant son austérité formelle par une contamination des lieux collectifs (et donc voués au cérémonial) par des flash-backs sur la famille de son héros. Ce faisant, il met en contradiction des principes exigeants à l'extrême avec la nature d'être humains pourtant souvent courageux et soucieux de leur devoir. Mais à l'honneur sauvé dans la mort, se heurte un désir de se battre pour la vie, pas nécessairement la sienne, qui rend incertain et chancelant un code moral réputé inflexible, preuve de l'ultime hésitation des hommes devant la manière idoine d'embrasser leur destin, et la forme du geste à adopter pour tracer leur propre existence. S'il y a une dernière petite chose à signaler à propos de Harakiri, c'est l'intensité démentielle avec lequel il est joué par tous ses acteurs, savamment étudiés par une caméra à laquelle ils rendent bien l'attention qu'elle leur porte par un engagement et une présence totales. Film investi, picturalement superbe et profond.
    totoro35
    totoro35

    102 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    Souhaitant mettre en scène un film de samouraïs, Masaki Kobayashi commande alors un scénario à Shinobu Hashimoto, qui lui offre une adaptation du roman de Yasuhiko Takiguchi, déstiné à la base à la télévision. S'amusant avec les codes du genre, Kobayashi enfante une oeuvre sombre et désespérée, presque anti-spectaculaire et parfois éprouvante dans ses rares éclats de violence. D'une maîtrise formelle et scénaristique indéniable, construit à partir de flashbacks jouant avec les apparences, "Harakiri" est aussi une allégorie sur la société japonaise d'après-guerre poussant ses citoyens à la misère et à la mort. Froidement accueilli dans son pays, le film de Kobayashi reçu le prix spécial du jury au festival de Cannes en 1963.
    cylon86
    cylon86

    2 495 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2011
    Il fallait le faire passer autant de temps juste pour un hara-kiri ! Et le réalisateur parvient à nous captiver avec le récit de ce rônin qui ne bougera quasiment pas de tout le film. Il y a parfois quelques longueurs mais le résultat est fascinant avec une très belle mise en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 février 2018
    Seppuku est une merveille sur la philosophie de vie des samouraïs, sur leur état d'esprit, leur mode de vie, leur discipline et leur mental d'acier à accepter la mort en se faisant Harakiri. Harakiri pour leur honneur ou justement pour se laver d'une humiliation. Tout est l'enjeu d'ailleurs de cette réalisation, le coeur même du problème. Tout est magistral, les dialogues, le jeu d'acteur, la musique, le bruit du vent même, tout ! Un pur chef d'oeuvre qui retourne les boyaux, c'est le cas de le dire ! Incroyable !
    Nico591
    Nico591

    46 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2013
    Vieux film de samouraï dans la plus pure tradition japonaise. Au travers de l'histoire de ce ronin voulant se faire " harakiri ", ce sont tous les rites et traditions qui sont développés mais aussi critiqués.
    La réalisation est sobre et la narration très fluide.
    Très bon film donc et intéressant à voir pour comprendre la mentalité et l'esprit de ces samouraïs qui sont très différents par rapport à notre propre culture.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2008
    Dans un Japon en paix où rôdent désemparés des samouraïs devenus ronins, Masaki Kobayashi réalise un drame personnel sur toile de l'Histoire dans "Seppuku" (Japon, 1962). Ecrit par Shinobu Hashimoto, l'ingénieux scénariste de "Shichinin no samurai" et "Rashômon", le film de Kobayashi erre parmis différents genres pour atteindre un propos humaniste, selon un but semblable au cinéma de Kurosawa. En premier lieu, l'oeuvre adopte les codes d'un film historique, témoignant du basculement angoissant que connurent les guerriers samouraïs au XVIIème siècle. Lors du long récit qui parcourt les trois quarts du film, "Seppuku" se transforme en un drame familial. La grande Histoire du Japon côtoie la petite histoire de famille. Le procédé est si courant dans ce genre de cinéma ambitieux que son galvaudage le rendrait presque désuet. Or l'éclatement du récit, par le biais de flash-backs révélateurs, et son éparpillement surprenant tout le long du film vitalisent le rapport que le film noue entre le Japon et l'institution de la famille. La petite forme ne se confond pas avec la grande pour la gonfler d'ampleur mais plutôt pour illustrer intimement une ambiance historique et un propos humaniste. Dans le dernier quart d'heure, Kobayashi ajoute à l'Histoire et au drame, un film de sabre fait de combats merveilleux et graciles. Cette métamorpose, auquel ne cesse de procéder le film, repose sur un principe bipôlaire, quasi-dialectique que la forme cinématographique traduit par le champ-contre champ. Très souvent, Kobayashi découpe ses séquences selon un principe dual, opposant l'énonciateur à son interlocuteur. En fondant son montage sur cette récurence du champ-contre champ (autre forme galvaudée), Kobayashi fait naître un rituel parmi les plans. Se répétant, réitérant les formes, multipliant les mêmes procédés au risque de lasser, le film emprunte une forme hiératique. Les influences nô qui commandent le jeu des acteurs finissent de rendre certain la liturgie du film.
    Gonnard
    Gonnard

    239 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2008
    Ne vous fiez pas aux dix premières minutes qui sont assez soporifiques. Ce film est une perle. Son premier atout est l'histoire racontée : terrible, elle vous prend aux tripes. Ensuite, le suspense, savamment distillé. Les flash-backs sont parfaitement exploités. Troisième qualité de ce film, l'ambiance, croisement d'une musique que l'on apprécie pas forcément mais qui colle bien à l'histoire, et d'une esthétique envoutante, avec ces cheveux de samouraï flottant dans le vent. Autre intérêt, les combats, ou plutôt les ballets, tant ils sont beaux. Enfin, l'acteur Tatsuya Nakadai impose sa classe et son charisme. Au final donc, un chef d'œuvre.
    Redzing
    Redzing

    1 100 abonnés 4 451 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juillet 2024
    Il est des films que l'on découvre avec des attentes très élevées. "Seppuku" (ou "Harakiri" en VF) est clairement de ceux-là. Disposant d'une note moyenne stratosphérique, apparaissant dans les cimes du fameux top 111 de Sens Critique : il y a de quoi intriguer. Et bien j'avoue que le film a tout à fait répondu à mes attentes !
    On suit Tsugumo, un ronin qui vit dans la misère depuis la disparition de son clan. Il se présente dans la demeure d'un autre clan, pour demander un cadre adéquat afin de se suicider par harakiri (!). Mais rapidement, on comprendra que sa démarche est plus complexe...
    "Seppuku" est un film de samouraï sombre et amer. Dépeignant une époque maussade, où la paix a contraint le shogun à dissoudre de nombreux clans, et transformer ainsi des milliers de samouraïs en ronins. De fier guerrier, ils sont passés à indésirables. La fin d'un monde.
    En outre, le scénario critique ouvertement la rigidité et la futilité du code d'honneur des samouraïs. Le dépeignant comme une entrave aux émotions humaines, ou au bon fonctionnement de la société. Et pointant du doigt l'hypocrisie et la malveillance dont peuvent faire preuve certaines, utilisant ce code avec de mauvaises intentions.
    Des idées sombres et parfois dures, à l'image de la forme qui frappe. Masaki Kobayashi maîtrise parfaitement son récit. Entre une histoire qui se dévoile peu à peu, par flashbacks et révélations, gardant tout son suspense jusqu'au bout malgré un postulat en apparence simple. Et une mise en scènes aux petits oignons. Le réalisateur oscille entre gros plans puissants, et compositions larges savantes (placement des figurants, jeux sur les décors d'intérieurs...). Le tout très bien éclairé.
    L'essentiel de l’œuvre sera finalement un duel psychologique corsé (merci à Tatsuya Nakadai et son jeu intense !). Néanmoins le réalisateur n'oublie pas le spectaculaire, avec une dernière demi-heure riche en croisements de sabres qui font largement leur effet.
    Il me faudra sans doute un autre visionnage pour le qualifier de chef-d'oeuvre, mais pour moi "Seppuku" est assurément dans le sommet des films de samouraï.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top