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Un visiteur
3,0
Publiée le 19 juillet 2010
Avec "Mimic", on se retrouve un peu pris au milieu du gué. Car s'il faut reconnaitre des qualités incontestables au film, tant au niveau de la réalisation que des décors, très glauques et qui correspondent très bien au film et à l'universque souhaitait Del Toro ; il existe en revanche des lacunes au niveau du scénario qui font en sorte que ce film ne fait pas vraiment partie des références du genre. J'aurais aimé voir le même film mais avec un Del Toro qui n'aurait plus les poings liés par les exigences de la Production comme ce fut le cas, car quand on connait l'imagination et la talent du réalisateur Mexicain, on se dit qu'il y avait mieux à en tirer.
Le truc le plus faible pondu par Del Toro, ce qui n'a rien d'étonnant quand on a eu vent des problèmes sur le tournage et des désaccords entre le réalisateur et les frères Weinstein. Le film n'a rien de catastrophique, ça reste un monster movie efficace et un poil plus ambitieux que la moyenne, déjà le scénario est sympa et part d'un postulat qui se veut crédible avant de nous balancer le monstre en titre, il y a quelques bonnes idées pas toutes super bien exploitées, comme par exemple le camouflage des mimic et leurs manière de se fondre dans la ville. Au niveau des défauts, déjà Guillermo a voulu rendre hommage à l'expressionnisme allemand à travers des jeux de lumière sombre pour accentuer les ombres, problème, les attaques des mimics sont éclairées de manière trop sombre et on ne voit pas grand chose, le film contient donc très peu de plans vraiment gore ou violent et quand on filme des infanticides ça ne pardonne pas. Ensuite lors des scènes d'action le film contient un nombre non négligeable de plans filmés en accélérés, un choix complètement absurde donnant un résultat hideux. La seconde partie du film est bien moins convaincantes que la première et tombe dans les lieux communs du genre (Aliens notamment). Cerise sur le gâteau, le métrage se termine sur un happy end très bateau et à l'opposé du script nihiliste que Del Toro voulait filmer. Une série B regardable qui prend parfois des allures de comic-book movie (voir la plupart des plans mettant en scène les mimics en mode camouflage) mais qui souffre de son développement qui ne s'est pas déroulé sous les meilleurs hospices (Miramax quoi).
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3,0
Publiée le 25 janvier 2011
D'une certaine inventivitè visuelle, "Mimic" vaut surtout pour la qualitè de ses effets spèciaux! Fort de son succès critique pour "Cronos", Guillermo del Toro voit les sirènes hollywoodiennes lui siffler aux oreilles! Mèfiant mais fauchè comme les blès, il dèbarque à Los Angeles et croise la route des successfull producteurs, les frères Weinstein! il en rèsulte "Mimic", film hybride dans tous les sens du terme! Par son sujet, le mètrage èvoque la mutation d'insectes gèants dans le mètro new-yorkais (tournès en fait dans celui de Toronto). Le scènario implacable est sans cesse dèviè pour ne plus lâcher le spectateur, avide en sensations fortes! Loin de son rôle de prostituèe phraseuse dans "Maudite Aphrodite", Mira Sorvino s'en sort honorablement dans ce film d'horreur de sèrie B plutôt efficace...
C était bien mieux dans mon souvenir. Mimic est un film de monstre qui a sacrément morflé avec le temps; les quelques effets numériques assez expérimentaux finissent de décridibiliser un film assez paresseux et trop peu novateur. On sent un peu des prémisses chez Guillermo DelTorro de ce qui va donner Pacific Rim plus tard. La musique et la photo du film sont assez bonnes en revanche. Ça n est pas un mauvais film mais le garçon a fait largement mieux.
Pour avoir vu tous les films de Del Toro et être assez fan du bonhomme, Mimic est selon moi le moins réussi. Aussitôt vu et aussitôt oublié. Film de studio produit par les Weinstein, le résultat semble tout à fait passe partout, sans que le style du cinéaste soit réellement visible. Même les créatures sont assez décevantes, d'autant que les décors d'égouts et de métro sans lumière ne les mettent pas en valeur. Un échec artistique, critique et économique mais il était sans doute nécessaire pour que Guillermo Del Toro puisse retourner en Espagne tourner L'Echine du Diable (chef d'œuvre qui prefigure le labyrinthe de Pan). Film qui lui donnera un certain prestige par ses pairs, lui permettant à l'avenir de poser ses conditions sur les projets hollywoodiens qu'on lui propose. Alors merci Mimic.
Guillermo Del Toro réalise un excellent film d"horreur souvent confondu avec La Mouche de David Cronenberg avec le talentueux Josh Brolin ( Les Goonies, No Country Old Men, Planète Terreur, American Gangster, Harvey Milk , W. l’improbable président , Jonah Hex, Vous voulez un sombre et bel inconnu,Wall Street , l'argent ne dort jamais , True Grit, Men in Black 3; Gangster Squad, Old Boy, Sin City : J'ai tué pour elle ) !!!
"Mimic" est la première experience américaine de Guillermo Del Toro, et comme à leurs habitudes ce n'est pas pour avoir une sensibilité extèrieure que les executifs de studio vont chercher des étrangers mais pour de la main d'oeuvre. Le budget du film a été amputé, le sutdio s'impliquait dans tous les choix, modifiait le script sans cesse et caetera. En résulte un début incroyablement long et une seconde moitié rappellant fortement "Alien". Reste pour lui une superbe photo et une mise en scène digne du cinéaste mexicain.
Une épidémie due à un insecte touche NY. Pour la juguler une scientifique modifie le patrimoine génétique du cafard qui sera le prédateur de l'insecte à l'origine de l'épidémie. Mais la mutation du cafard modifié se poursuit dans les tunnels du métro, au point qu'il devienne un prédateur de l'homme. Quand on connait "le labyrinthe de pan" de Guillermo del Toro, il est impossible de penser qu'il commença sa carrière avec un film de ce (très, mais alors très petit niveau). Le début n'est pas trop mal, mais alors le reste... J'imagine que Del Toro tenta de s'inspirer de "Alien" de Ridley Scott, mais il y a au moins dix catégories de différence entre les deux films. Selon moi, le film est destiné aux spectateurs qui veulent connaître la filmographie complète du réalisateur. C'est ici du cinéma adolescent, pas réussi qui ne m'a même pas distrait. Voir du réalisateur "le labyrinthe de pan" et " nightmare alley ", ses meilleurs films qui n'ont rien à voir avec ce "mimic", oublié lui, trente secondes après le générique.
Un bon petit film d'insectes tueurs sans prétention. Il y règne une ambiance labyrinthique et underground (c'est le cas de le dire puisque ça se passe dans les tunnels du métro de New York). A part le fait que les personnages ne sont pas attachants, dans le genre film de gros insectes pas gentils, pas beaux et qui sentent pas bon de la bouche, ce film est un must!
Malgré un début lent, le film finit par trouver son rythme et frôler la perfection dans la deuxième partie dans les souterrains du métro. Mira Sorvino est très jolie et Guillermo Del Toro nous prouve déjà son inventivité.
Une série B sans éclat de Guillermo Del Toro. La mise en scène confuse et les personnages inconsistants ne sont pas de bons facteurs pour faire naître la tension. Un raté auquel le cinéaste ne nous a heureusement pas habitué.
Le moins bon de Del Toro qui malgré tout a l’univers bien particulier du réalisateur. Mais même si l’ambiance est irréprochable, c’est certainement, l’un des films les moins personnels de Del Toro. Alors que le film commençais fort et annonçais un film passionnant, il se révèle malheureusement être très long. Les effets spéciaux sont très réussis mais ca ne prend pas, on n’accroche pas.
Certes, Mimic n'est pas son meilleur film. Le scénario est assez convenu, car très américain. Mais sa mise en scène et l'atmosphère emportent le tout, et à la fin, on s'aperçoit qu'on a quand même passé un bon moment. Si vous cherchez plus, alors faut voir L'echine du diable. C'est déjà plus personnel...
Pour son premier film outre-atlantique et même si le résultat est plutôt balisé dans le genre, Guillermo Del Toro démontre déjà son immense talent de metteur en scène, il y a par ailleurs un scénario habile et cette excellente idée centrale consistant à bâtir l'horreur autour de ce qui nous semble spontanément et sans réfléchir le plus gerbant . Un cafard géant plus gluant tu meurs qui fait son nid douillet des fientes de millions d'habitants d'un grande ville nourris aux fast food. Ne reste alors plus à Del Toro qu'à plonger dans ce bain d'excréments filandreux la petite tête blonde de Mira Sorvino (idée drôlement fameuse en passant que de devoir s'enduire des glaires de cafard pur passer inaperçu, désopilant!). Et le tour est joué. Ajoutez que le monstre nourri d'une belle cinéphilie, on pense à La Mouche, à Aliens naturellement (la salle des oeufs, le rapport de l'héroïne à l'enfant) et bien sûr à The Thing (cette capacité de la bête à prendre d'autres formes que la sienne et notamment humaine). Soulignons enfin - une fois n's pas coutume - que les personnages secondaires sont écrits et pas seulement là pour servir de casse-croûte à la blatte géante.. Bref, beaucoup d'humour, de belles frayeurs, une image et des effets spéciaux qui vieillissent plutôt bien, Del Toro, à l'image de ce wagon désaffecté, était sur les bons rails..