Mon compte
    Le Secret magnifique
    Note moyenne
    3,7
    142 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Secret magnifique ?

    20 critiques spectateurs

    5
    3 critiques
    4
    8 critiques
    3
    4 critiques
    2
    5 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2022
    Un superbe mélodrame sur la rédemption et le pardon avec l’histoire de Bob Merrick [Rock HUDSON, 29 ans et sa 2e collaboration sur 7 avec le réalisateur), play-boy riche (disposant de 1,5 milliard $ suite à la mort de son père à 42 ans et croyant que tout s’achète), égoïste, spoiler: et responsable indirectement, d’une part, de la mort d’un célèbre chirurgien car ayant bénéficié, suite à un accident de hors-bord qu’il pilotait trop rapidement, d’un respirateur artificiel appartenant au chirurgien à qui il a fait défaut lors d’une attaque cardiaque et d’autre part, du renversement par une automobile de la veuve du chirurgien, Helen Philips (Jane WYMAN, 37 ans), lui occasionnant la perte de la vue suite à un traumatisme crânien.
    Douglas Sirk réussit ce mélodrame tout en restant sur le fil du rasoir, sans tomber dans la mièvrerie et le roman-photo grâce au recours au Technicolor trichrome (caméra chargée de 3 négatifs noir et blanc, sensible l’un au rouge, l’autre au vert et le dernier au bleu), à la photographie de Russel METTY (dont c’est la 3e collaboration sur 9 avec le cinéaste), à la musique de Frank SKINNER (2e collaboration sur 7, compositeur attitré des studios Universal et qui s’inspire des standards de musique classique), les costumes de Bill THOMAS, le montage de Milton CARRUTH [4e collaboration sur 6 et qui a également monté le film éponyme (1935) de John Stahl (1886-1950) dont celui de Sirk est un remake]. A souligner, à côté de Barbara RUSH (belle fille d’Helen Philips) et d’Agnès MOOREHEAD (infirmière travaillant dans la clinique du Dr Philips), Otto KRUGER (69 ans), peintre plein de générosité (sorte d’archange tombé du ciel), ayant été aidé par le Dr Philips et qui initie Rock Hudson à la générosité discrète, sans attente de retour (titre français), à l’origine d’un don de soi qui devient une magnifique obsession (titre américain).
    bobmorane63
    bobmorane63

    187 abonnés 1 960 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2020
    "Le secret magnifique" ne tutoie pas les sommets de la filmographie du cinéaste Douglas Sirk mais c'est un jolie et touchant mélodrame !! J'hésitais a mettre cette note et celle du dessous car j'ai mis du temps a rentrer dans l'histoire mais la seconde partie plus particulièrement au moment ou l'héroine est victime d'un accident de voiture devenant aveugle par la faute du personnage principal masculin, des querelles entre eux avant le drame suite au décés du mari de celle-ci puis une nouvelle vie démarre aveuglement pour elle en ayant une lueur d'espoir et pour lui de tomber sous le charme en se faisant passer pour un autre mentant sur son identité devant elle qui ne peut voir. Il y a de bonnes choses dans ce long métrage avec des images la plupart du temps superbement photographiés pour l'époque, un bon scénario avec des moments de tendresse et d'autres en émotion. Le film vaut pour son casting aussi avec Jane Wyman qui montre l'étendue de son talent d'actrice et Rock Hudson formidable plus de bons seconds roles. Ces deux derniers se retrouveront devant la caméra de Douglas Sirk pour le chef d'oeuvre "Tout ce que le ciel permet" que je conseille.
    Alasky
    Alasky

    346 abonnés 3 384 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mai 2020
    Mélodrame kitsch et daté, mais agréable à suivre et qui garde un certain charme grâce au fabuleux Technicolor et au scénario simple bien qu'un peu mièvre. La musique est belle, les décors du Lake Tahoe sont magnifiques et le charme fou du grand Rock Hudson est éternel. Mais c'est extrêmement long et lent, ça n'en finit pas tellement c'est long.
    philippefleury
    philippefleury

    3 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2019
    Douglas Sirk, il fait d'habitude beaucoup mieux, nous entraîne dans un mélo sirupeux où les Wasp fréquent les Wasp. Un goldenboy odieux découvre par miracle de l'amour et l'altruisme sont seuls capables de donner un sens à la vie. Le film n'a aucun intérêt à éviter
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2018
    "Magnificent obsession", titre beau et mystérieux à la fois, n'est pas justifié d'emblée. Il faut s'armer de patience avant de comprendre sa signification, liée à la trajectoire de son personnage principal, jeune milliardaire arrogant qui va culpabiliser après la mort d'un chirurgien renommé et la cécité de sa veuve Helen. Le potentiel mélodramatique est immense, peut-être trop pour Sirk qui peine à se retenir en surlignant le scénario par une musique insistante et une interprétation vite très sérieuse. Le film trouve pourtant le moyen de décoller grâce à la rencontre entre le jeune Bob Merrick et un ami du médecin décédé; ce dernier, voyant le milliardaire anéanti, lui fait part d'une forme de dévouement total qui lui permettrait de se racheter et qui, semblant être prophétisée, deviendra une "magnificent obsession". En somme, la prétention et le narcissisme laissent place à l'altruisme et la générosité, changement brutal qui parait artificiel sur le papier mais qui fait apparaître à l'écran les plus belles scènes du film, lequel vire moins vers le mélo que vers le drame. Car si Merrick, figure désormais christique, ne peut se passer de la belle aveugle, lui faisant part d'un amour inconditionnel, Helen désespère de son handicap et ne peut se projeter. Déchirant dans cette partie centrale, le film est définitivement orienté vers cette idée de "magnificent obsession", jusque dans les dernières minutes malheureusement plus attendues, se reposant trop sur des codes sentimentaux propres au genre. Sirk signe un long-métrage émouvant mais donc pas tout à fait au niveau des promesses d'un titre ambitieux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 juillet 2018
    Le film porte vraiment le mélodrame à un niveau d’excellence que je n’aurais pas cru possible. La réalisation et les couleurs sont magnifiques. On oublie ce que le genre peut avoir de grandiloquent ou de moralisateur, tellement ce monde en technicolor est taillé sur mesure pour ce type d’histoire. Au-delà du scénario très daté et de ses défauts évidents, l’image offre de vrais trésors esthétiques qui parlent directement à l’inconscient, comme certains films d’Hitchcock ou de David Lynch. Une petite merveille.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 056 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2018
    Le secret magnifique est un film plutôt sympathique, bien qu'il commence avec une scène, avec un bateau qui traverse à toute allure un lac, ayant fortement vieilli aujourd'hui. Je l'ai regardé parce que l'équipe de Tout ce que le ciel permet était réunie (Le secret magnifique est en réalité sortie juste avant) et que ce film m'avait fait forte impression.
    Je dirais que j'ai préféré Tout ce que le ciel permet pour la beauté exagérée de ses lumières, ici la photographie semble beaucoup plus sobre (mais tout aussi soignée). Cependant j'accroche également un peu moins à l'histoire qui est quand même assez ubuesque puisqu'un millionnaire égocentrique devient une sorte de figure quasiment divine totalement altruiste, c'est un peu gros...
    Reste que c'est plutôt bien amené, notamment au début lorsque l'on évoque le mari de Jane Wyman, toujours avec des paroles quasiment mystiques, une petite musique céleste... tout pour déifier le personnage... et donc petit à petit Rock Hudson prend la place de l'homme à qui il a de manière involontaire pris la place dans le monde des vivants.
    Mais j'avoue que ce n'est pas ce que j'ai préféré et que techniquement j'aime la simplicité des scènes où Hudson et Wyman sont seuls, Hudson prend soin d'elle, aveugle, lui fait la lecture, l'emmène voir l'Europe. Disons que c'est assez simple pour ça que ça fonctionne sans avoir une autre dimension derrière un peu lourde et significative. C'est juste deux personnages qui s'aiment, avec deux acteurs qui jouent bien, le tout bien réalisé et ça suffit pour passer un bon moment.
    Puisqu'on subit un schéma assez classique de rencontre, séparation, retrouvailles, j'avoue que comme souvent les retrouvailles et même les raisons de la séparation m'indiffèrent tant c'est téléphoné, tant personne dans la vraie vie ne raisonne comme ça... J'ai cette impression qu'on cherche du drame là où il n'y aurait pas dû en avoir.
    Encore une fois j'aime beaucoup les décors, notamment ceux de la Suisse, comme si les images d’Épinal du cinéma américain arrivaient à donner vie à des paysages, des villages qui n'ont jamais réellement existé ailleurs que sur des cartes postales.
    Bref, le film est plaisant, malgré quelque grosses facilités qui cassent un peu et dont vu la beauté de certaines scène au premier degré, je ne peux pas rire et je me retrouve à uniquement pouvoir grincer des dents.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 120 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2015
    Bien que l'histoire soit belle, je trouve que le film dans ses 3/4 laisse trop de place à la colère et moins à l'émotion, celle-ci étant quand même présente dans la deuxième partie. S'il fallait faire un classement des mélos de Sirk, celui-ci ne serait pas parmi les premiers, même si l'histoire d'amour est belle mais hélas peu crédible. On n'imagine vraiment pas qu'elle ne le reconnaisse pas à sa voix
    Samir T
    Samir T

    1 abonné 67 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    Même pour un mélodrame, il me semble que le scénario n'est pas du tout solide. C'est vrai qu'au début on s'accroche bien au film, mais peu à peu on se rend compte qu'on est devant une sorte de conte de fée où les coups de théâtre sont presque prévisibles, surtout vers la fin où ça devient d'une naïveté excessive. Au-delà du fait que la théorie mise en thème, ou ce fameux "secret", n'est pas vraiment claire et peut paraitre même ridicule, il est décevant que le moyen utilisé spoiler: ( un jeune homme qui reprend ses études de médecine , et qui parvient à rendre la vue à une aveugle après une petite opération alors qu'il n'a aucune expérience, autrement dit un coup de magie)
    , n'est pas bien pensé et souffre d'un certain manque de crédibilité, ce qui mène à un dénouement qui ne convaincrait pas un spectateur réaliste et exigeant de ce côté.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 665 abonnés 12 404 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2014
    L'un des chefs d'oeuvre de Douglas Sirk qui est probablement le metteur en scène qui a su le mieux comprendre en Amèrique la nature du mèlodrame popularisè par le cinèma et l'utiliser comme instrument de critique sociale, mais parce qu'il a travaillè habituellement avec des matèriaux d'une moyenne qualitè, remakes de films d'amour des annèes 30 ou incroyables feuilletons mèlodramatiques, son oeuvre n'a pas èveillè le moindre intèrêt chez les experts pendant très longtemps! Seuls le raffinement indiscutable et l'èlègance de sa mise en scène lui valurent une certaine rèputation en tant que styliste! Mais sa capacitè de transformer de « l’intèrieur » les histoires les plus impossibles est hors de doute : L'admirable « Magnificent Obsession » dans lequel un playboy (magnifique Rock Hudson) qui, après avoir provoquè involontairement la mort d'un mèdecin, son protecteur, laissant ainsi son èpouse veuve (bouleversante Jane Wyman) revient à ses ètudes interrompues de mèdecine lorsque celle-ci reste aveugle afin de l'aider à recouvrer la vue, fut un premier et très brillant exemple! D'un lyrisme à chialer, cette remarquable utilisation des schèmas du mèlodrame romantique (et du Technicolor) y est à son apogèe! Rien que la sèquence aux abords d'un lac mérite d'être soulignèe où un simple travelling atteint ici le sublime! Un vent de dix noeuds, six crètins qui font la course, deux stars qui papotent au yatch-club, un vieux pas mal du tout sur son bateau et une fille qui fait su ski nautique! Que d'animation sur ce lac! Mais le plus important, c'est la prèsence de Rock Hudson auquel le spectateur ne s'attend pas à voir! Ce qui rend du coup cette scène particulièrement belle et poignante! Musicalement, c'est vraiment beau aussi! Frank Skinner a son nom liè à la compagnie Universal, pour laquelle il a ècrit la musique de la plupart des films de Sirk dont cette inoubliable partition qui s'adapte parfaitement à ce « secret magnifique » qu'elle soutient! N'oubliez pas qu'une fois engagè dans l'oeuvre où le destin ne laisse aucun repos possible à Bob et Helen, vous serez liè à tout jamais à ce "Magnificent Obsession". Vous serez obsèdè mais croyez moi l'obsession sera magnifique dixit Otto Kruger...
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2012
    La vie d'un milliardaire insupportable, fat et prétentieux vaut-elle plus que celle d'un éminent chirurgien qui a sauvé des dizaines de gens ? Non seulement Rock Hudson a causé (bien qu'involontairement) la mort du Dr Phillips, mais il a en plus la cécité de son épouse Helen sur la conscience. Avec une responsabilité aussi lourde du malheur d'une femme, Rock Hudson tout mettre en œuvre pour se racheter. Il change sa vie, jusqu'alors oisive et insignifiante, pour la mettre au service d'Helen. Certains rebondissements de ce genre, aussi invraisemblables que fabuleux, ponctuent l'action du film... Le génie de Douglas Sirk, qui se retrouve plus encore dans ce remake du film de John Stahl (1935), ainsi que dans Mirage de la vie et Écrit sur du vent, est de traiter les histoires les plus larmoyantes sans sombrer jamais dans l'emphatique ou le mièvre : parvenant à sublimer le sujet, notamment par une musique aux accents tumultueux et romantiques, et secoue les spectateurs comme de vulgaires maracas. On ne peut pas sortir froid d'un film de Douglas Sirk. Magnificent Obsession apparaît comme un prologue à Tout ce que le ciel permet, qui réunira plus tard le couple Rock Hudson & Jane Wyman, inévitablement promis à un bonheur pénible et dramatique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 décembre 2011
    La mise en scène est d'une grande beauté cependant le scénario reste encore perfectible.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 décembre 2010
    Encore un magnifique film de Sirk. La mise en scène est grandiose, les couleurs vive comme toujours. Bien qu'il s'agisse d'un remake d'un chef d'œuvre des années trente, cette version apporte de nouvelles choses et les acteurs principaux sont touchant !
    Michael Corleone99
    Michael Corleone99

    3 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2010
    Tout siplement magnifique!
    Un mélo drame incroyablement bien ficelé.
    N'hésitez pas pur le voir!!!
    Plume231
    Plume231

    3 875 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Cette fois le steak est beaucoup trop cuit (ceux qui connaissent "Pulp Fiction" comprendront ce que je veux dire!) voir même carbonisé. Il est tout à fait normal que dans un mélodrame, il y est des ressorts mélodramatiques. Mais dans ce film, ces derniers s'enchaînent à une cadence impressionnante que cela vire même à la tragi-comédie. Au bout d'un moment, je me suis même posé la question à savoir si je devais pleurer ou rire. Combien de fois au cours de la vision du film me suis-je dit "Non, il va quand même pas oser le faire", et ben si Douglas Sirk ose le faire. Alors pourquoi deux étoiles ? Tout simplement à cause de l'incontestable élégance visuelle (oui, je sais! je me répète!) de Douglas Sirk et aussi grâce à une distribution magnifique que ce soit dans les premiers ou dans les seconds rôles. Et puis, le film contient le plan du réalisateur que je préfère à savoir le travelling qui suit la petite fille révèlant la présence de Rock Hudson, alors qu'on l'y attendait pas, sur la plage. Carbonisé mais quand même consommable.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top