M
Note moyenne
4,2
537 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur M ?

21 critiques spectateurs

5
0 critique
4
9 critiques
3
9 critiques
2
2 critiques
1
1 critique
0
0 critique
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 12 décembre 2024
Joseph LOSEY alors blacklisté par la commission Mac Carthy pour ses supposées sympathies communistes se voit proposer de réaliser le remake du classique de Fritz LANG, M le Maudit (1931), contraint par les producteurs et ayant droits de l'oeuvre originale de respecter la trame narrative et quelques éléments scénographiques, il parviendra toutefois à livrer un film personnel, qui aujourd'hui est reconnu comme un des films majeurs du film noir des années 50 et comme un instantané sévère de l'Amérique d'alors.


La principale différence avec le chef d'oeuvre de Fritz Lang tient surtout dans le choix d'un tournage en extérieurs, permettant à Losey d'affirmer un art de la mise en scène basée sur le mouvement. Entrecoupé de plans séquences qui sont l'une des signatures du cinéaste, on notera la pertinence des mouvements de caméras indissociables de la place qu'occupent les décors naturels où prend place l'intrigue, mais aussi du choix des acteurs - le casting est d'ailleurs d'une façon générale un modèle de réussite - qui issus pour nombre d'entre eux du théâtre évoluent sur cette scène imaginaire avec un naturel qui concoure à donner à ce remake une dimension plus réelle et donc plus immersive que l'impression statique du film original, héritée elle, de la tradition du cinéma muet allemand des années 20.


Il est d'ailleurs intéressant pour les cinéphiles et autres théoriciens du 7° art de visionner les deux films l'un après l'autre pour voir l'évolution en deux décennies de la grammaire cinématographique.


D'une maîtrise absolue sur un plan formel, bénéficiant des jeux d'acteurs difficilement critiquables et d'une limpidité de scénario rare, Losey en profitera pour subtilement dénoncer les travers de l'Amérique, son puritanisme, mais aussi relayer les critiques en vogue à l'époque sur l'efficacité de la police, son amateurisme supposé et ses relations incestueuses avec la politique ou encore sa vanité qui la poussait à chercher l'aval de la presse.


Losey réussit le tour de force d'à la fois réaliser un remake fidèle d'un film si emprunt de l'âme de son cinéaste qu'il aurait été facile de finir avec un film inutile, d'en faire un film personnel et d'y insuffler quelques critiques acerbes le tout en étant étroitement surveillé, voir censuré par une idéologie politique et enfin rallier l'opinion publique puis au fil du temps les critiques à sa vision.


Bravo.
Hotinhere
Hotinhere

590 abonnés 5 042 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 6 mars 2022
Remake du grand classique de Fritz Lang, transposé ici à LA en plein maccarthysme, une chasse à l’homme à l'ambiance paranoïaque, qui doit beaucoup plus à la mise en scène efficace de Joseph Losey dans un noir et blanc sublime, qu’au scénario pas tellement captivant. 3,25
Patjob
Patjob

35 abonnés 612 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 1 mars 2022
C’est assez curieux d’entreprendre un remake d’un monument comme « M le maudit » de Fritz Lang. J’avais revu ce chef d’œuvre quelques temps avant le visionnage du film de Losey, et il m’a été impossible d’en faire, en quelque sorte, abstraction. Peut être même que le plaisir pris au film n’a consisté qu’en sa capacité à faire resurgir les souvenirs de l’original. Le film de Losey est très bien fait, mais il ressemble à un exercice imposé de fin d’études, qui n’a ni la terrible dimension symbolique socio-historique, ni le style (ici celui du polar noir en lieu et place de l’expressionniste) créatif et fascinant du modèle, dont il ne se distingue que par une vision plus empathique du tueur. Il est alors inutile pour ceux qui ont apprécié le film de Lang, hormis par curiosité.
fabrice d.
fabrice d.

27 abonnés 1 537 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 19 janvier 2022
J'ai découvert après avoir vu ce film de Losey, que je ne connaissais que par sa collaboration avec Delon pour M. Klein, que ce film était un remake du mythique M Le Maudit de Lang, film que je n'ai pas encore vu. Par contre j'ai vu M de Sara Forestier, ce qui n'a rien à voir :)
Ce film en N&B de 1951 est assez original j'ai trouvé: la mafia qui se met à chercher un meurtrier d'enfants car la police est impuissante et en conséquence elle se retrouve un peu bloquée. Je ne connaissais aucun des acteurs si ce n'était Burr, que je connais pour sa prestation dans l'Homme de fer, mais difficile de mettre un visage (jeune) sur ce nom. Ce film a une mise en scène très théâtrale qui lui donne son côté un peu vieillot et on aime ou pas. La dernière scène m'a d'ailleurs rappelé une comédie musicale, notamment West Side Story. C'est donc très bien mis en scène.
JR Les Iffs
JR Les Iffs

81 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 12 décembre 2018
Reprise du thème classique du film de Murnau : un tueur de fillette est recherché par des gangsters, car il nuit à leurs affaires.
Thriller américain en N&B de Joseph Losey.
Réalisation honnête de Losey. Les séquences en intérieur sont classiques, parfois longues, par contre les extérieurs sont bien filmés : l'utilisation de la ville de Los Angeles est efficace, mais l'action de poursuite du meurtrier est vraiment trop simpliste et semble non réaliste. La recherche de M dans un Grand Magasin à étages est impressionnante : beaux décors.
(Dommage que la TradAuto soit si mauvaise) La fin est longue, difficile à comprendre.
Conclusion : ensemble plutôt moyen.
Jrk N
Jrk N

41 abonnés 241 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 22 août 2018
Il faut revoir "M" de Losey (1951), remake assez fidèle du chef d'oeuvre où -20 ans avant- Fritz Lang avec l'aide du grand acteur au physique terrifiant Peter Lorre dénonçait violemment la prise de pouvoir par les malfrats-nazis.
Evidemment Losey n'a pas la prétention d'égaler Lang mais il reprend avec précision de lscénario transposé dans le downtown impressionnant de Los Angeles : funiculaire, métro, galeries extérieures, escaliers qui n'en finissent pas, différences de niveau entre les rues, galerie commerciale de l'immeuble Bradbury à structure métallique sont utilisés magistralement pour recréer, sans les décors expressionnistes de Lang, une impression de tension et de folie qui s'empare de la ville , de la police, de la foule, des bandits eux-mêmes.
Comme dans un film noir, l'intrigue d'une solidité à toute épreuve avance directement sans aucun temps mort. Les personnages : flics, bandits, foule sont plus repoussants les uns que les autres. Il y a un peu de la patte d'Aldrich évidemment. Losey insiste sur le comportement moutonnier des foules et sur l’identité entre les comportements des mafiosi et des policiers.
Sorti en série B, le film connu un bon succès, ensuite, très injustement on l'a oublié. Black listé par McCarthy non pas à cause de ce film mais de son appartenance au PC, Losey apportera au cinéma anglais deux de ses chefs d' œuvre immortels : The Servant 63 et Accident 67, tous deux en collaboration avec Pinter, confirmant ainsi son très grand talent de preneur de vue, monteur et directeur d'acteur dont on voit l'efficacité.
Antoine D.
Antoine D.

43 abonnés 343 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 14 juin 2017
Je ne suis pas fan des remakes de film et celui-ci est un des pires que j'ai vu.
Je ne vois pas l'intérêt d'en faire un si toute la structure est identique.

Ici Joseph Losey nous montre le parcours d'un tueur d'enfant à Los Angeles.
On rajoute au tueur, des traits fétichistes et on change la chanson qui était à la base "dans l'antre du roi de la montagne" par une chanson à la flûte. On se demande à quel moment une personne prendrait une flûte de sa poche seulement pour jouer un air très rapide devant sa nouvelle victime. Un sifflement avait suffit avec Fritz Lang, dans ce film sortir une flûte est totalement ridicule.

Toutes les scènes sont les mêmes qu'avec Fritz Lang, on reconnaît l'aveugle, la petite Elsie et sa mère, ainsi que toutes les actions des policiers, des gens de la pègre et du meurtrier.
On oublie cependant toute la mise en scène qui est si importante dans un film. La situation de la mère d'Elsie était parfaitement mit en scène avec Fritz Lang, ici on ne ressent aucune compassion. Quand la jeune fille rend le couteau au tueur, Fritz Lang insiste sur ce point, dans ce remake, ce plan est oublié.
Dans chaque scène, Joseph Losey semble oublier l'élément le plus important.

Faire un remake est une tâche hardue, même les grands cinéastes comme Gus Van Sant échoue (Psycho).
weihnachtsmann
weihnachtsmann

1 228 abonnés 5 250 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 10 janvier 2017
Comparé à Lang, on est ici davantage dans l'intrigue policière, le film noir, où le récit se focalise avant tout sur la recherche de l'assassin seul contre tous avec ses démons et sa flûte sortie du conte du "joueur de flûte de Hamelin".
Il y a moins d'introspection mais plus de tension en particulier lors de la fuite dans le grand magasin désert où les cauchemars prennent une dimension réelle. La tension devient écrasante avec la fin philosophique sans oublier la mise en scène serrée et concise.
 Kurosawa
Kurosawa

598 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 22 décembre 2016
Le défi était donc de taille pour Joseph Losey : on peut penser que faire un remake de l'un des films les plus renommés de l'histoire du cinéma n'est pas chose aisée. Et sans essayer d'être indulgent ou, au contraire, de faire preuve de sévérité mais en regardant le film pour ce qu'il est, "M" est un suspense efficace qui doit beaucoup à la mise en scène de Losey, notamment son travail sur un noir et blanc très contrasté et sur une gestion de l'espace anxiogène (la scène de la traque dans l'immeuble et la scène du jugement dans le parking). Il n'empêche qu'il est difficile de faire constamment abstraction du film de Lang et donc de remarquer ce qu'il manque chez Losey : la force politique du propos est ici très faible alors que le long-métrage allemand saisissait la tension de tout un pays peu de temps avant qu'Hitler ne prenne le pouvoir et, sur le plan de l'interprétation, celle de David Wayne est assez banale, typique d'une approche d'un criminel de film noir alors que celle de Peter Lorre mettait en évidence l’ambiguïté du tueur, certes fou à lier mais à la part enfantine très perturbante. On appréciera certainement plus le film de Losey si on n'a pas vu celui de Lang, mais dans le cas où l'on ne peut s'empêcher d'établir la comparaison - par pur réflexe - on trouvera intéressante cette version américaine mais sans surprises et aux rares variantes peu pertinentes.
James Betaman
James Betaman

68 abonnés 238 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 19 novembre 2016
J’ai commencé le film en pensant qu’il était réalisé par Fritz Lang, le gars qui a fait Metropolis et qui par la même occasion, a eu mon respect éternel (mais j’ai découvert plus tard que j’ai vu le remake, donc pas le bon film). Mais à vrai dire, c’était pas vraiment la vraie raison pour laquelle j’ai pris ce film dans la médiathèque de ma ville. J’entendais très souvent que M était un film génial en plus d’un classique. Mais en fait, je savais juste que c’était l’histoire d’un tueur d’enfants avec un enquête.
Et en fait, ce M (ce remake), ce n’est que ça. Enfin, l’histoire. Car en réalité, M délivre un véritable message sur les USA des années 40. Le film remet en cause toute la logique de la société et des hommes à travers le personnage de M, coupable de ses meurtres, mais victime de la société qui l’a amené à commettre ces crimes. En fin de compte, niveau message, M est une véritable pépite tant il ose remettre en cause le rêve américain.
Mais manque de bol… qu’est ce qu’on s’emmerde devant M. Certes il y a du travail de mise en scène, notamment sur les leitmotivs. Mais… c’est chiant. Le scénario avance pas, il se passe presque rien, et en fin de compte, le message n’est délivré que dans les cinq dernières minutes. Sinon, c’est juste des flics et des mafieux qui disent « oh, il est énervant ce tueur » agrémenté de quelques kidnappings qui certes, sont bien mis en scènes, mais qui se ressemble affreusement tous. Je veux dire, il y a une bonne quinzaine de minutes où les personnages sont à un point A et rien ne se passe à part qu’ils cherchent quelque chose. Sauf que dans ces quinze minutes, y a vraiment rien ! Rien de chez rien ! Donc, déjà que le film est très court, j’ai presque l’impression que le réalisateur l’a rallongé au maximum quitte à faire des longueurs pour que ça soit un vrai long-métrage.
Je sais que j’ai l’air d’être un jeune idiot qui ne sait pas apprécier les films vieux de plus de 60 ans, mais là, je fais vraiment un effort. J’ai adoré Citizen Kane, Metropolis, Casablanca, mais celui-là, il passe pas. Quel dommage qu’un propose aussi pertinent ne soit pas bien mis en valeur dans ce film.
soniadidierkmurgia
soniadidierkmurgia

1 221 abonnés 4 199 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 janvier 2025
En 1951 l'Amérique entre dans une des phases les moins glorieuses de son histoire politique. Le sénateur Joseph McCarthy conduira bientôt son pays sur la route de l'hystérie anti-communiste prenant rapidement la forme hideuse d’une chasse aux sorcières et menant, comble de la paranoïa ambiante, à l'exécution des époux Rosenberg le 19 juin 1953. Joseph Losey qui n'a jamais caché ses sympathies communistes est à cette époque très proche de l'œil du cyclone. C'est donc sans trop hésiter qu'il accepte cette commande se doutant bien que les possibilités de travailler vont se raréfier.
C'est le producteur d'origine allemande Seymour Nebenzal qui lui propose de mettre en scène un remake du fameux "M le maudit" de Fritz Lang dont il avait déjà assuré la production en 1931. Le scénario sera en grande partie rédigé par Waldo Salt, ami de Losey qui sera lui placé sur la liste noire des scénaristes interdits de travail à Hollywood. L'œuvre de Fritz Lang sortie de l'imagination de son épouse Thea von Harbou fera avec le temps figure d'augure funeste des temps sombres qui vont recouvrir pendant une décennie le ciel allemand. Losey a sans doute compris que tout en restant fidèle au modèle incontournable, il pouvait en donner une lecture prémonitoire de la folie qui guette son pays.
En extrapolant la trame liée aux meurtres d'enfants ramassés au hasard des rues d'une grande ville, on peut en effet voir dans les deux films une démonstration de la peur de la différence qui finit par enrager les élites puis les foules. Les juifs dans l'Allemagne des années 1930 et les communistes dans l'Amérique des années 1950. Dans cette optique, Losey choisit David Wayne, acteur jusqu'alors spécialisé dans les comédies légères pour interpréter M. Délibérément, l'aspect monstrueux qui émanait des yeux globuleux et du visage rond Peter Lorre est gommé pour faire ressortir spoiler: l'humanité du tueur qui livrera lors de la scène finale du tribunal populaire s'improvisant dans un parking en sous-sol, les ressorts psychanalytiques pouvant expliquer sa déviance née d'une mère dominante et castratrice.

En dehors de ces deux variantes majeures dans le portrait psychologique du tueur, c'est principalement dans l'approche esthétique que Losey se singularise. Le studio, écrin de l'expressionnisme allemand a laissé la place aux décors naturels d'un Los Angeles populaire méconnu, aujourd'hui disparu, magnifiquement mis en lumière par Ernest Laszlo. Étonnamment le discours sous-jacent de Losey sur le suivisme des foules et sur la connivence entre milieu et politique ne sera pas relevé par la censure pourtant particulièrement sur les dents en cette période. Sans doute parce que la narration reste globalement fidèle au chef d'œuvre insurpassable de Fritz Lang très populaire à l'époque à Hollywood.
Un Lang qui ne pardonnera jamais à Losey d'avoir osé se mesurer à l‘un des sommets de son œuvre, alors que lui-même comme le souligne Michel Ciment a repris deux fois Renoir sans jamais s'en excuser. Complètement oublié le film devait bien sûr être réévalué mais on reste quand même en dessous de la peur sourde qu'avait su communiquer le grand Peter Lorre errant dans un Berlin devenu le terrain de chasse d'un prédateur affolé par sa folie qu'il cherche désespérément à maîtriser.
cylon86
cylon86

2 580 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 2 mars 2016
Pas facile de passer après "M le maudit" de Fritz Lang et pourtant Joseph Losey s'attaqua au projet sans ciller. Réalisé 20 ans après la version de Lang, "M" a tout de même du mal à soutenir la comparaison avec son aîné. Impossible de ne pas penser au film original devant celui-ci, reprenant allègrement des tas de scènes, d'idées et de plans (en particulier lors du premier meurtre de la pauvre petite Elsie). Mais au-delà de l'inévitable comparaison qui nuit un peu à l'ensemble, il faut bien reconnaître à Joseph Losey un talent certain. Sa mise en scène au noir et blanc superbe regorge d'idées et de trouvailles originales, parvenant à se démarquer de son aîné. On y trouve une ambiance bien particulière, de paranoïa (en 1951, année à laquelle le film a été réalisé, la peur du communisme est partout) et de terreur. Là où le film fonctionne surtout, c'est quand il s'éloigne de l'ombre de Fritz Lang, plaçant par exemple dans le scénario un avocat alcoolique et désabusé aidant la pègre. La scène finale, forcément attendue, est d'ailleurs assez extraordinaire, remarquablement écrite et surtout interprétée par un David Wayne à fleur de peau. L'acteur, passant dans l'ombre de Peter Lorre, arrive d'ailleurs à offrir une interprétation de qualité, faisant de son personnage la première victime d'une société malade.
No Spoiler
No Spoiler

21 abonnés 58 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 novembre 2013
Losey s'en prend au travers de ce western des temps modernes à la barbarie de la société américaine dans son ensemble et se fait censurer. Belle lumière qui inonde la hardiesse des plans. Interprétation magistrale et humour ravageur.
chrischambers86
chrischambers86

14 188 abonnés 12 512 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 août 2013
Alors que Joseph L. Mankiewicz tournait la même annèe le mythique "All about Eve", Joseph Losey s'essayait au remake de "M le maudit" de Fritz Lang! Ce n'est qu'au fond que de pouvoir concrètiser d'autres projets que Losey a acceptè ce remake dont l'idèe au dèpart ne l'enchantait guère (pas plus d'ailleurs que Lang lui-même). Dans de superbes images (de jour comme de nuit dont un plan fabuleux de M, seul sur un banc, en train de jouer de la flûte), un "M" censurè, interdit dans plusieurs ètats, même avec des coupures! C'est donc un peu comme un film mort qui renait de ses cendres grâce à Patrick Brion, un remake à l'atmosphère oppressante qui contient pourtant les meilleures choses que Losey a fait du point de vue cinèmatographique et visuelle! Certes, David Wayne ne nous fait pas oublier Peter Lorre mais il est en tout point remarquable notamment quand il ètend la main pour que la petite Janine Perreau cesse de jouer de la flûte, de peur de trahir sa cachette! Sinon, afin d'èviter de tels crimes, voici les cinq choses à ne pas faire: 1/ Ne laissez pas vos enfants monter en voiture avec des inconnus car parfois ce sont des allers-simples vers la mort; 2/ Ne laissez pas vos enfants accepter des cadeaux d'un inconnu car la vie de votre enfant vaut plus que des pop-corns ou une friandise; 3/ Ne faites pas sortir vos enfants quand il fait noir car la nuit est un alliè pour le tueur qui s'attaque à nos enfants! 4/ Ne laissez pas votre enfant sans surveillance dans des endroits boisès ou des zones dèsertes car si vous ne le surveillez pas, d'autres l'observent peut-être! 5/ Ne laissez pas vos enfants frèquenter ce vieux monsieur de votre quartier car la plupart sont inoffensifs mais il y a des exceptions! Vous devez tout faire pour que votre enfant ne soit pas victime de ces exceptions! Très bonne dècouverte...
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 16 juillet 2012
Une bonne histoire reste une bonne histoire. La trame de ce film est excellente, certes je trouve que visuellement parlant ce remake n'atteint pas la qualité du film de Fritz Lang mais c'est pas mal tout de même. Cette version ressemble moins a un conte, l'univers est plus réaliste (donc cela dépend du goût du spectateur).
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse