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Roub E.
939 abonnés
4 977 critiques
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3,5
Publiée le 23 novembre 2020
Un film à mettre en haut du panier de la filmo de Patrice Leconte. A la fois léger et dramatique, le mari de la coiffeuse est un conte sensuel ou Jean Rochefort tout en sobriété nous fait suivre l’histoire de ce garçon qui développe dès son jeune âge une attraction pour le milieu capillaire. Ce film a le charme de sa simplicité, je dirais même de sa pureté car on ne peut y voir d’intentions ou d’arrières pensées malsaines, ils s’aiment et ils veulent rester heureux tels quels. Pas grand chose à ajouter cela se regarde avec plaisir.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 25 juin 2021
Un homme a toujours rêvé d'épouser une coiffeuse. Bien qu'il ait vraisemblablement mené une vie normale l'homme pense finalement à entamer une relation réelle avec la jeune coiffeuse aux formes harmonieuses. Il commence par lui demander carrément de l'épouser. Il regarde une coiffeuse couper les cheveux en public puis la touche pendant qu'elle coupe les cheveux d'autres hommes dans les moments où son corps est caché à la vue des clients à l'intérieur du magasin. Une fois que la serviette chaude recouvre le visage de la cliente sa culotte est déchirée et tombe sur le sol. Cependant ceux qui passent devant la façade presque entièrement vitrée de la boutique sont sûrs d'en avoir plein les yeux. Malgré une excellente performance de Jean Rochefort Le Mari de la coiffeuse est surtout un fantasme du réalisateur Patrice Leconte...
Petit film intimiste et délicieusement coquin réalisé par Patrice Leconte, « le Mari de la Coiffeuse » offre à Jean Rochefort un beau rôle au côté de la sensuelle Anna Galiena. A noter également le tendre personnage joué par Maurice Chevit. C’est joliment mise en scène, original, quoi qu’un peu lent malgré sa courte durée.
« Je m’en vais avant que tu ne me désires plus », amour-passion lié à des souvenirs d’enfance. Un début prometteur et original mais des scènes inutiles (gesticulations dansantes) et une philo de comptoir.
Les rêves d'un enfant, l'histoire d'un amour absolu... Tout cela traité de manière un peu "bucolique", mais charmant... Patrice Leconte réalise ce film avec un certaine finesse malgré quelques petites longueurs. Dans le genre c'est plutôt réussi.
Histoire un peu sordide d'un garçon avec un fétichisme pour les coiffeuses bien roulées. Malheureusement, ce n'est pas pour lui porter chance bien longtemps. Et la santé des coiffeuses se dégradent avec le temps.
Quel joie d’entrer dans l’univers de ce film, du grand Leconte, de grand Rochefort, que demander de plus. Un film remarquable qu’on n’oublie jamais une fois regardé.
La littérature et le cinéma ne sont pas bons amis. Après Mort à Venise et Barry Lyndon, ce film en est peut-être une nouvelle preuve. Je ne doute pas que le roman de Cauvin soit intéressant, peut-être même plus, le travail de Lecomte ici, laborieux et certainement trop verbeux, lui ne l'est pas. Les choses de rien qui passent si bien quand elles sont écrites, elles ne valent souvent que dalle quand elles sont cinématographiées. Alors là, c'est très long et ennuyeux, ennuyeux, ennuyeux au possible… Un beau gâchis puisque le réalisateur a tout de même un réel talent, que les acteurs sont parfaits et les images superbes. Passons !
Baignant dans l'irréel, ce film de Patrice Leconte évoque une romance hors du temps, où rien d'autre ne compte que la passion subtile et la communion de deux êtres, auxquels Anna Galiena et Jean Rochefort donnent une incarnation d'une merveilleuse sensibilité. La fin laisse un peu perplexe sur le coup mais mérite qu'on y revienne, le film tente des traits d'esprit pas toujours aboutis (avec des incursions de personnages secondaires parfois bancales) mais c'est une expérience à la photographie solaire et presque fantasmatique, qui tranche franchement dans la filmographie de son réalisateur.
Quel film sublime avec des acteurs vraiment parfaits dans leur rôle spécifique, la sensualité est omniprésente.L'amour d'un homme pour cette femme coiffeuse est si bien décrit qu'il touche la perfection ! Cette femme tellement sensuelle...Pour moi c'est un chef d'oeuvre. J'aurai aimé une fin différente et moins triste mais on comprend cette fin tellement c'est fort que l'on peut en perdre la raison !
"la vie est simple, il suffit de désirer très fort quelque chose pour l'obtenir" ... mouai mouai mouai. Prétentieux tout de même. En tout cas dans ce film on est d'accord, Rochefort n'a pas eu à désirer longtemps la jolie et jeune coiffeuse pour pouvoir la tripoter dans tous les sens. Remarquez il a raison c'est excitant de retirer la culotte d'une coiffeuse en train de faire un shampoing à un client. Excitant mais moi ça ne me fait pas rêver... et en plus c'est triste... Non si vous voulez rêver, regardez "la fille sur le pont", magnifique pour sa part.
Patrice Leconte a réalisé un film ou un fantasme c'est un peu la question qu'on se pose à la fin du métrage. Le film est leché, soigné, parfois inspiré, mais quel est le message ? Mieux vaut le suicide que la lassitude, c'est pas recevable. Leconte a enfermé ses personnages dans son petit monde mais n'y a pas fait entrer la vie. L' homme doit composer avec sa finitude, ce film tente de faire croire l'inverse. Heureusement que les acteurs sont bons, Jean Rochefort enfermé dans ses souvenirs et Anna Galliani, la féminité dans sa splendeur, mais ce film est un mensonge, même parfois joliment raconté
atrice Leconte qui aligne d’excellents films dans des registres bien différents ( de « Tandem » à « Monsieur Hire » via le grandissime « Ridicule » ) réussit à nouveau un tour de passe-passe merveilleux avec ce film d’amour qui dépasse l’amour, tant il est sensuel, imprévisible, presque immobile. Le cinéaste filme tout simplement un phantasme de gamin devenu réalité : épouser une coiffeuse, comme celle qu’il a connu dans son enfance, plantureuse et à la saveur exotique. Antoine ne fait rien d’autre de ses journées que d’admirer la belle Mathilde tout aussi admirative de son époux qui anime son salon de danses orientales , réminiscence d’une enfance heureuse. Les sentiments parfument la pièce, leurs regards conjuguent un bonheur qui parait indéfectible. Anna Galiena est la représentation parfaite de ce temps suspendu , immobile, insouciant. Encore peu connue à l’époque en France, l’actrice italienne subjugue par tant de sagesse et de malice confondues. Qu’Antoine ait été séduit par la femme, la comédienne, le rôle, n’est pas surprenant. Que Jean Rochefort incarne à merveille le personnage, non plus ! AVIS BONUS Les commentaires du réalisateur d'hier et d'aujourd'hui, ceux d'Anna Galiena , avec les extraits idoines ,et le boléro de Ravel revu par Jacques Villeret, que du bonheur ! Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Quelle jolie romance. Une histoire d'amour passionnel, poétique et sensuelle. La mise en scène est très soignée, la photo esthétique et Rochefort use de son charme de comedien pour nous emmener dans l'histoire. Le film est un peu court mais la fin est chavirante.