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GodMonsters
1 311 abonnés
2 645 critiques
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3,0
Publiée le 25 octobre 2011
'Nowhere' est un film assez trash, et bien encré dans son époque. Après je n'ai pas adoré, le sujet est vu et revu (on pense beaucoup à Doom Generation) et il y a quelques scènes agaçantes et "lourdes" à visionner. Mais c'est quand même très bien mis en scène, et j'adhère au casting. Dans l'ensemble, c'est fun !
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3,5
Publiée le 3 octobre 2017
Après "The Doom Generation" qui constituait le deuxième volet de la trilogie de l'apocalypse adolescente, Gregg Araki continue son exploration de la jeunesse dorèe californienne avec son sens innè de l'esthètisme trash! En ado hantè par la fin du monde, James Duval est inoubliable! Un comèdien qui aime jouer de façon drôle et naïve les personnages à la sexualitè ambiguë, le double d'Araki en quelque sorte où tous les possibles sont possibles! A noter la prèsence de Chiara Mastroianni et de la sublime Kathleen Robertson (elle y joue le personnage de Claire dans la sèrie "Beverly Hills 90210"). Un trip formellement beau qui clôt cette trilogie dèglinguèe de l'apocalypse adolescente vue à travers la lorgnette du plus branchè des cinèastes indèpendants...
Araki ne change pas de sujet, on retrouve comme toujours nos jeunes ados nymphos, toujours à poil, toujours vulgaires, toujours bourrés, toujours drogués, toujours hallucinés, toujours bourrées, toujours trop colorés... un film sur mon quotidien n'à vraiment aucun intérêt.
Gregg Araki est sûrement le meilleur cinéaste à dépeindre aussi bien les dérives de la jeunesse américaine qui sous une apparence "cool" cache des fêlures et du désespoir. Dans une lignée que Bret Easton Ellis ne renierait pas (on y trouve d'ailleurs plusieurs références), "Nowhere" est un film déjanté servi par des acteurs en super forme, survolté par une bande-son rythmée et mis en scène d'une manière admirablement fluide. A la fois fun et dérangeant.
Araki nous pond une nouvelle fois un film complètement barré et radicalement nihiliste, qui vient clore sa trilogie de l’adolescence dans un grand feu d’artifice de poésie laide et indécente. Et le bibi que je suis adore ça… Déjà, stylistiquement, les couleurs criardes qui forment le style d’Araki sont désormais bougrement chiadée… Plus encore, certains plans sont devenus parfaitement cultes, notamment celui où Montgomery se tient debout à côté du fameux panneau « God Help Me ». Il a d’ailleurs été repris sur plusieurs dizaines de couvertures de livres. Bref, vous savez que déjà, visuellement, vous avez à faire à du très lourd. Ensuite, au niveau du contenu, le film est une nouvelle fois un gros merde à tout fondement moral, et une représentation crue de la jeunesse populaire américaine complètement larguée. La réa’ assure un max’, la photo, le scénar’ mêlant scène de viol, assassinats, infiltration d’un extra-terrestre en forme de lézard, j’en passe et des meilleurs. Un Nowhere qui pourrait être synonyme de Nothing, à voir absolument, vous n’avez aucune excuse si vous ne l’avez pas vu. Un essentiel de la filmographie d’Araki, et du cinéma indépendant américain, d’une manière générale. Allez, une petite réplique tout droit tirée du film, en total bonus pour vous, parce que j’suis sympa : « Qu’est-ce que tu dirais de t’asseoir sur ma tête et de lâcher un gros pet juteux ? ».
Araki n'est pas parti trop loin, il est parti nulle part. Comme son film... qui ne mène... Nulle part. Je ne connaissais pas Araki avant d'avoir vu "Kaboom". Intrigué par l'originalité et la beauté de ce film, j'ai décidé d'en savoir plus sur ce Gregg Araki, et j'ai donc commencé par ce film, à première vue intéressant... C'est un ratage total. Les quelques défauts présents dans le scénario de "Kaboom" sont ici multipliés par mille. Le scénario est inexistant, du début à la fin, l'absence de sens est mille fois plus frustrante dans la mesure où c'est vulgaire, parfois très laid et ça ne mène à rien. Du nihilisme le plus parfait, ce film n'est même pas un trip, c'est un ramassis de clichés, de dialogues et de personnages tous plus inintéressants les uns comme les autres. Je me suis vraiment ennuyé, au bout d'une demi heure, le film devenait une souffrance, heureusement seulement qu'il ne dure pas plus d'1h20... L'absurde, le film "trip", ce n'est pas du tout à la portée de tous les réalisateurs. Un film frustrant, minable et sans intérêt, par ailleurs interprété par certains mauvais comédiens, contrairement aux personnages hallucinants de "Kaboom". Araki est donc en mon sens un réalisateur très inégal...
Un film complétement fou et imcompréhensible, mais vraiment fun, et avec une certaine reflexion sur la vie des jeunes en général ! J'ai beaucoup aimé !
Araki mélange les genres avec grande réussite et réussi parfaitement ce Nowhere, film étrangement emportant sur la dérive de la jeunesse américaine (classe populaire), et montre avec grand brio toute la tristesse émergente de celle-ci.
Moins bon qu'un kaboom ou the doom generation , nowhere n'en reste pas moins esthétiquement très original , propre à araki ! Toujours tournée vers une adolescence singulière et tourmentée , cette oeuvre est inondée de couleurs exacerbées et d'une mise en scène ingénieuse . Ce qui manque peut etre à ce film par rapport aux autres réalisations d'araki , est la présence de personnages qui sortent du lot . Malgré cela, le film reste plaisant et ouvert d'esprit .
The Doom generation m'a laissé perplexe, je n'ai pas vraiment accroché, mais avec Nowhere Araki m'a conquise pour de bon. C'est un film qui a son univers particulier, un peu du Bret Easton Ellis sur grand écran. J'ai vraiment beaucoup aimé, les différentes histoires, la critique de la société américaine, les acteurs et la BO. Film à voir, ça change vraiment des teens movies bidons.
Après le génial The doom generation, Araki signait Nowhere, dernier volet de la trilogie sur l'adolescence est tout aussi bon que son prédécesseur, le style d'Araki avec ses couleurs flashi et ses scènes surréalistes est encore plus exagéré, le film est moins légèrement bon cinématographiquement et scénaristiquement que the doom generation mais il est beaucoup plus émouvant. Encore un film inévitable D'Araki malheureusement peu connu.
Des trois films composants la "Teen Apocalypse Trilogy", celui ci est surement le plus pop, le plus coloré, le plus excentrique. "Un épisode de Beverly Hills sous acide" résume assez bien le scénario, même si "adaptation officieuse d'un roman de Brett Esaton Ellis" qualifierait mieux ce dernier volet, tant les points communs entre l'univers du romancier et celui de "Nowhere" partagent des points communs (surtout avec "Les lois de l'attraction"). Toujours excessif mais un poil plus fantaisiste que "The Doom Generation", sous des allures très pop le film n'en reste pas moins une peinture plutôt pessimiste d'une jeunesse dorée mais qui a perdu tout espoir et toute perspective d'avenir, qui culminera dans une scène finale d'une sauvagerie tellement soudaine qu'on ne peut s'empêcher d'en rire.
Nowhere est beaucoup moins convaincant que Doom Generation. Moins cohérent, moins bien construit, un peu plus superficiel. Néanmoins, cela reste un film personnel et intéressant, avec une palanquée d'acteurs. Et contrairement à ce que certains disent, ce n'est pas parce qu'un film traite de choses négatives, qu'il est nihiliste... bien au contraire.
Assez déçu par ce Gregg Araki, et d'ailleurs je ne sais pas vraiment quoi en dire. C'est pas très intéressant, c'est assez peu subtil. J'ai du mal à savoir ce que Gregg Araki a voulu nous montrer. Il filme des jeunes paumés et perdus, ok, mais on a l'impression que face à ça il n'arrive pas à apporter quelque chose de plus, le scénario est un peu résumé rapidement, il n'arrive pas à transcender le tout, pour vraiment proposer quelque chose d'original et d'atypique. Car s'il a voulu faire une fresque sur une jeunesse en perte de repère et perdue, alors c'est moyennement réussi à mon avis.