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    Nowhere
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    3,2
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    74 critiques spectateurs

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    46 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 décembre 2015
    Voilà, il fallait que ça arrive,Gregg Araki est roue libre complète. L'absence de mesure et d'unité du film se fait cruellement sentir : l'ensemble part dans tous les sens et offre un spectacle vraiment désagréable. Il faut vraiment le voir pour le croire, mais le réalisateur tombe dans l'autocaricature la plus complète en utilisant tous ses gimmicks de manière anarchique (et croyez moi, quand on s'est enfilé deux de ses films juste avant, on commence à cerner la manière de filmer du bonhomme). On a donc des statues moches, des télés qui font de la neige, des gens aux toilettes, de la drogue, du SM, et parfois tout en même temps ! Le "scénario" est suffisamment libre pour permettre à Araki de caser tous ses éléments récurrents un peu comme il veut, mais c'est tellement ostentatoire et gratuit que cela devient insupportable. La remarque est valable aussi pour la violence et le sexe. Cela arrive comme un cheveu sur la soupe, cela sert plus ou moins de défouloir, et on puis passe à autre chose, comme si la scène n'avait pas d'importance dans l'univers du film. Ça n'a aucun intérêt. Enfin si, ça a peut être un intérêt si on commence à analyser les scènes et à échafauder des théories, mais sincèrement, le film ne donne pas envie. L'histoire est faussement obscure pour brouiller les pistes, c'est vraiment du sous-Lynch, l'ambiance en moins. Et puis, c'est vulgaire et racoleur. C'était le cas des deux autres films, mais cela servait soit à développer les personnages soit à faire du comique. Ici c'est balancé dans le vide et ça ne sert à rien. On peut quand même retenir la toute première scène, qui contient un effet de montage intéressant, les décors, qui sont parfois travaillés, et la fin, très exagérée. Il y a également un bon casting (avec un James Duvall encore plus mou que dans The Doom Generation) mais ce n'est pas ça qui va sauver le film, qui est un bel amoncellement de conneries. Triste conclusion pour une trilogie qui n'aura connu qu'un seul bon épisode : le deuxième...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 novembre 2015
    J'ai eu du mal à rentrer dans se film donc mon avis ne sera peu être pas objectif, j'ai pas aimé, J'ai trouvé que sa allé dans tout les sens et en plus c'etais vraiment pas bien joué. Je me suis ennuyé, ma note 1/5 car se film ne sert vraiment à rien
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 mars 2015
    A voir pour les fans de Araki qui veulent y retrouver tous les éléments de son univers. Le film a mal vieilli et le décalage au second degré peut être un peu lourd à certain moment.
    La musique aussi a pris un coup de vieux d'ailleurs.

    Une mention spéciale à la fin qui est absolument typique d'un film de Gregg Araki, meme le générique de début est assez "barré".
    Raphaël P.
    Raphaël P.

    28 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2014
    La trilogie de l'apocalypse prend fin, avec ce superbe dernier opus, Nowhere. Un James Duval toujours juste, un film toujours aussi flippant, choquant et décalé.. Un nouveau bon coup pour Gregg Araki.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 août 2014
    Troisième volet de la trilogie de de l'apocalypse adolescente, Nowhere dépeint le quotidien de la jeunesse Américaine des 90's. Dans un univers kitsch, Dark le personnage principal est dans l'incompréhension la plus totale, il est témoin du calvaire que ces camarades et lui-même vivent ( Amour, suicides, drogues, complexes, sexualité, transparence des parents.. ). Déjanté du début à la fin, Nowhere est une réussite en tout point, dans une atmosphère proche de celle d'un rêve, où l'on a du mal à décrire les décors, complétée par une bande son composée exclusivement de musiques shoegaze (style musical présent dans tous les films d'araki) le spectateur est complètement submergé, la scène finale qui est culte, résume assez bien la situation : spoiler: Alors que l'on croit cette journée en enfer enfin terminée pour Dark, le corps de son nouvel ami, Montgomery, explose laissant place à un insecte/alien qui lui même ennuyé de ce monde part de la chambre de Dark en sortant un mythique " je me casse d'ici "
    Tout est dans cette scène, l'incompréhension, l'absurdité de ce monde et spoiler: la perte d'un ami.
    Nowhere est un film complètement fou, animé par des situations de plus en plus incroyables mais sans jamais tomber dans le ridicule. Je retiendrai en particulier ce passage, très intéressant spoiler: le petit frère de mel âgé d'une douzaine d'années allant chercher sa petite amie en voiture mais qui pendant 2 secondes est terrifié de voir un homme masqué transportant un animal mort, à la manière dont Dark voit les aliens
    bien vu Monsieur Araki, les générations suivantes vivront dans quelque chose d'encore plus absurde et de plus en plus tôt..
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    401 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Conte moderne et kitsch sur la jeunesse californienne, "Nowhere" est un véritable OVNI sorti en 1997 avec un casting très fourni composé d'ex-futures stars de l'époque (James Duval, Christina Applegate, Heather Graham, Ryan Phillippe, Mena Suvari ...) et à la réalisation Gregg Araki qui signe là son sixième film. Je suis assez mitigé concernant ce long métrage, l'atmosphère est intéressante tout comme l'esthétisme, de même que les qualités en terme de mise en scène, mais le scénario est vraiment très perché et parfois un peu trop déroutant en ce qui concerne l'élaboration des thématiques ((homo)sexualité, perte de repères, fatalisme ...), de plus certains personnages sont un peu trop caricaturaux. L'univers est vraiment particulier, il m'a un peu fait penser à "Tueurs Nés" à certains moments par son côté psychédélique, personnellement j'ai plutôt accroché, la bande son est variée et de qualité (Blur, Radiohead, Massive Attack, Chemical Brothers ...). La séquence finale est par contre vraiment déconcertante, je n'ai pas tout à fait assimilé cette allégorie avec les extraterrestres et la métamorphose, sans doute liée à une sorte de volonté de fuite cosmique, mais ça reste plutôt confus et trop barré. "Nowhere" est vraiment un film très spécial, une sorte d'expérience excentrique plutôt sympathique mais qui laisse un arrière goût étrange une fois le générique acté, il reste cependant à découvrir pour les cinéphiles aventureux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 mars 2014
    Un mot : un presque chef-d'oeuvre, Araki est définitivement un génie !
    Truman.
    Truman.

    235 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2014
    Nowhere aborde presque tout les thèmes de la jeunes Américaine paumé, paumé dans absolument tout, le sexe, la drogue, la violence, la société, le futur, la paranoïa, la folie, les maladies ... Puis dans tout ça il y a aussi des drames, viol, suicide, coeur brisé et overdose ...

    Gregg Araki connait ces thèmes et ce sont souvent les même dans ses films, ici il décide de nous emporter avec un jeune durant une journée assez banal .
    Sauf que ce jeune pense que la fin du monde est proche, du moins la sienne, et il voit une sorte de gros lézard .

    Cette folle journée nous emmène autour de ses amis, des amis de ses amis, de leurs frères et soeur . Tout les personnages sont tarés, barrés loufoques et excentriques avec des looks haut en couleur So 90"S et ceci m’amène au point négatif du film => C'est laid !
    J'ai trouvé ce film visuellement hideux, entre les couleurs qui pétillent, les éclairages et les décors cradingue j'ai trouvé ça moche mais d'un coté cette laideur n'est pas là pour rien, elle est là pour amplifier la laideur de cette jeunesse perdue .

    Ce film est implanté dans l'univers de Bret Easton Ellis ( d'ailleurs la photo de son livre Les lois de l'attraction provient d'une scène de ce film ) .
    Tout fait penser a du Ellis, entre ces personnages poussifs et décalés, la violence et le trash ou encore dans le sexe sans limite .
    " Hey ça te dirait de mettre ton cul sur mon visage et de lâcher un bon gros pet bien gras ? "

    Gregg Araki donne une vision spécial de la jeunesse de L.A, une jeunesse qui n'est rien et qui essaye de devenir quelques chose en faisant absolument tout, une jeunesse désespéré, seul et triste .
    maxime ...
    maxime ...

    252 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mai 2013
    pas mon trip. il faut aimé les trucs édulcorés et a base de speed. pas au niveau de kaboom et mysterious skin. malgré une fin de cinglé sa on peu dire que araki c'est sa marque de fabrique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 mars 2013
    Un film qui procure des émotions. Nowhere est un film, magnifique d'un point de vue esthétique, les acteurs sont tous jeunes, beaux, colorés voir décorés mais c'est aussi un film touchant, on pleure et on ne s'ennuie jamais, on s'inquiète même de s'y reconnaître. Nowhere, c'est nul part, c'est LA ou tout le monde est pommé, comme le spectateur, à la fin on le laisse là, totalement perdu au milieu de nul part, sans savoir quoi penser.
    AbsoluteRH
    AbsoluteRH

    8 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 décembre 2012
    Oeuvre satirique, Nowhere semble emballé n'importe comment, mais seuls des esprits éclairés sauront voir la cruelle et cynique satire mais vraie de ce pportrait dressée d'une jeunesse en plein déclin, & qui se prête encore aux générations actuelles. Bijou inclassable, Nowhere est une merveille à voir, l'esprit ouvert.
    Guillaume182
    Guillaume182

    133 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 avril 2013
    Je n'avais pas très bien apprécier "The doom generation" même si je reconnais que la fin est juste génial.

    Araki sait rendre la fin de ses films inoubliables et la fin de Nowhere est la meilleure de sa carrière avec celle de très poétique de Mysterious skin.

    Nowhere, mais quelle claque ce film.

    C'est Déjanté, Fou, poétique, trash, gore, rock, beau, triste, excitant, drôle, sexy, Apocalyptique.

    Araki, dépeint les illusions et les espoirs.

    Il y a les réaliste qui sont ceux qui profitent de la vie et les rêveurs qui se cherchent et souffrent à cause du monde dégueulasse qui les entourent.

    Il y a la fille un peu superficielle qui se fait piéger.

    Les parents aliéner par la télévision qui ne voit pas les problèmes de leurs enfants.

    C'est onirique, un genre de film surréaliste expérimental.

    Araki balaye les illusions et donne au spectateur l'envie de jouir de la vie à tout prix!

    Ne vous y tromper pas, car Nowhere sous sa forme de gros délire est en fait une leçon de vie.

    Une grosse claque dans ta gueule!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 mars 2012
    Un film assez incompréhensible sauf si l'on met tous sur le dos de la drogue. Mais c'est tout ce qui donne son charme au film, Greg Araki montre encore une fois qu'il excel dans ce genre. Le coté Trash me plait!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 février 2012
    Nowhere, c'est du Gregg Araki tout craché : un gros trip plutôt trash qui mélange énormément d'élément et qui au final se révèle fun et pas si con . Mention spéciale à la fin ...
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    31 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2012
    Il y a bien longtemps que je souhaitais découvrir l'univers de Gregg Araki et grande fut ma déception lors du visionnage de Nowhere. Certes, Araki arrive plutôt bien à imposer un style visuel plutôt beau à regarder, mais qu'est-ce que c'est que ce bordel? Se servir de l'adolescence chaotique des jeunes de Los Angeles, qui, machinalement, boivent, s'envoient en l'air et dégueulent, pour intégrer au récit des aliens tout droit sortis d'une série B? Serais-je passé à côté d'une quelconque métaphore, hormis un message du genre "la réalité est pire que les rêves"? Et pourtant, Nowhere se regarde étonnamment bien et les acteurs sont loin d'être dénués de talent. Mais sincèrement, si Nowhere est un immense trip cinématographique alors il est fort probable que je sois passé largement à côté. Mais bon, fort heureusement, cette bonne dose de bizarreries est loin de rendre le film mauvais, non plus. Juste très décevant.
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