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0,5
Publiée le 26 juin 2021
2 garçons, 1 fille, 3 possibilités est un désastre total et il n'y a pas d'autre façon de le dire. Même si je trouvais sympathique l'idée d'un film traitant de la confusion de l'identité sexuelle de la frustration de tomber amoureux d'un ami cher et du débat sur l'amitié par rapport à l'amour ce film est très peu sympathique. J'avais espéré une aventure amusante et enchantée dans la vie de ces étudiants. Et ça commence bien mais ça tourne au gâchis car il ne nous montre pas les personnages comme des personnes intelligentes avec une amitié et une compréhension à un niveau plus profond que le sexe. Il ne répond tout simplement pas aux questions qu'il veut poser et il n'essaie même pas de la faire. Pour les acteurs Stephen Baldwin a tendance à jouer dans des films pervers il a une très mauvaise coupe de cheveux. Malgré cela c'est peut-être son meilleur travail. Lara Flynn Boyle nous donne l'habituel look je peux être Marilyn et semble sur jouer son personnage car son jeu est un peu excessif...
Il flotte beaucoup de choses dans cette comédie sentimentale. Un trio d'amis amoureux chacun d'une personne différente. Mais l'amitié finit par franchir les limites de l'amour et ce qui est si évident en amitié devient plus compliqué en amour. Mais lorsque l'évidence de la relation amoureuse sera enfin là, il manquera le zeste de sensualité qui aurait pu me faire mettre une cinquième étoile. Dommage, sans que cela tourne au porno, de la SENSUALITÉ !
3 étudiants en quête d’amour avec des connexions sexuelles ambivalentes, voilà un sujet sur la quête de soi et d’amour qui part dans tous les sens. S’appuyant sur un trio d’acteurs plutôt convaincants et cela malgré les différents stéréotypes sur les étudiants américains, un petit film qui se laisse voir.
Une note globale très dure je trouve. Certes, ce n'est pas un chef-d'oeuvre, quelques clichés ne nous sont pas épargnés, mais ce film respire la sensibilité et la tolérance. Je me suis fait embarquer par ce trio, me suis attaché aux personnages et la scène à trois ou l'un des garçons s'offre au second m'a bouleversée. Et puis la bisexualité n'est pas traitée tous les jours au cinéma. L'interdiction en salle aux moins de 16 ans est scandaleuse.
Ah ma jeunesse... Qu'est-ce que j'ai pu voir et revoir ce film... J'avais l'impression de braver des interdits. Et c'est probablement ce qui explique ma bonne note. Ce film m'a ouvert l'esprit et c'est toujours une bonne chose. Avec le recul, c'est sûr qu'on se farcit un paquet de clichés et d'invraisemblances, mais pour l'époque, ça sortait un peu de l'ordinaire et ça donnait un petit coup de pied dans la fourmilière... Mais ça a probablement très mal vieilli... A voir si vous êtes nés dans les années 80.
Petite comédie qui commence bien, on apprend à connaître et à aimer les personnages mais l'ennui vite par s'installer. Eddy se décide à poursuivre ses études et se retrouve copain de chambre avec Stuart, un étudiant aussi obsédé que mauvais élève. La tranquillité des deux compères va voler en éclat lorsque leur troisième colocataire, qui s'avère être une colocataire arrive... La réalisation est simple: les prises de vues sont propres, les mouvements fluides, la mise en scène assez faible, la profondeur de champ est assez bonne et le cadrage est soigné. C'est joli mais sans surprise. Le scénario traite des sujets intéressants comme l’homosexualité, la recherche d'identité sociale et sexuelle ce qui donne donc une histoire intéressante. Mais ne sachant pas comment la traiter efficacement, on se retrouve à revoir des scènes qui se ressemblent encore et encore, un manque flagrant de rebondissements efficaces et un rythme trop lent. Il y a beaucoup de longueurs, quelques clichés mais au final peu d'incohérences. Les acteurs s'en sortent bien, ils sont crédibles et n'en font pas trop. Les personnages sont très attachants et facilement identifiables mais comme le scénario, leur écriture finit par être lassante et on commence à se détacher d'eux dans la dernière demi-heure. Les dialogues ont de bons moments assez drôles mais rien de mémorables. La photographie est trop classique, la lumière est simple et les couleurs peu nombreuses. Le montage est lent et propose peu de matière. Les décors sont assez vides, les costumes assez sympathiques et la musique pas marquante. "2 garçons, 1 fille, 3 possibilités" sont un film avec un sujet intéressant mais mal traité.
Avant de signer "The Craft", film culte sur la sorcellerie qui influencera la très laborieuse série "Charmed", Andrew Fleming avait réalisé deux ans plus tôt, soit en 1994, son premier long-métrage intitulé "Threesome" dont j'avais gardé un souvenir sympathique. J'étais alors adolescent et en le revoyant aujourd'hui je comprends mieux ce qui m'avait plu à l'époque. Un peu plus de vingt ans après sa sortie en salles, il a aujourd'hui énormément vieilli et à quelques exceptions près, fait rarement sourire. A travers ce trio ambivalent, le cinéaste aborde les expériences, ici sexuelles, auxquelles ont coutume de se livrer les étudiants, des expériences inoubliables, intenses mais qui ont, comme le dit la narrateur à la fin du film, une date de péremption. Pour incarner ce couple à trois, Fleming a réuni un trio d'acteurs qui ont connu par la suite des carrières à géométrie variable. Si Lara Flynn Boyle a fait les honneurs de la série "The Practice" de David Kelley, Josh Charles s'est lui aussi recyclé dans les séries et enfin Stephen Baldwin, frère de William n'a jamais rencontré un succès à la hauteur de celui de son frère. Le film en lui-même est une banale comédie pour ados qui sans être incontournable n'est pas si mal ficelé mais comme je le disais au début, il a vieilli et je tiens le pari que ceux qui ont découvert le genre avec "American Pie" ressentiront la même chose lorsqu'ils reverront le film dans une vingtaine d'années. On peut à la limite sauver l'image de l'homosexualité donnée par le cinéaste, bien loin des caricatures récurrentes dans ce genre de films mais pas grand chose de plus malheureusement. Bref, méfions-nous de cette mémoire qui sait visiblement nous jouer de mauvais tours...
Il faut le dire, le titre français de ce long-métrage est vraiment affreux, mais Threesome s'avère être un bon film. Autant le dire tout de suite, toute l'histoire tourne autour du sexe. Heureusement ici, aucune vulgarité mais du désir et un questionnement sur son orientation sexuel. La longueur du film ne dépassant pas les 1h20, on est très vite mit dans le bain avec des présentations vite expédiés et si d'un côté c'est bien pour le rythme, d'un autre c'est quand même dommage car ça ne parait pas très naturel. Reste que l'on suit avec plaisir ce jeu entre les trois personnages, coupé du monde vu le très peut d'autres intervenant. On rigole, on veut savoir ce qui va se passer et c'est très sensuel. Certaines scènes sont vraiment existantes malgré une mise en scène globale assez daté. Les acteurs sont correctes et le personnage de Stuart est vraiment intéressant. Malheureusement leur comportement sont parfois vraiment étranges et paraissent assez surprenant. Malgré ses défauts notamment un manque de travail dans un peut tous les domaines, Threesome est plaisant à regardé, possède un certain charme et jouit d'une fin satisfaisante. C'est loin d'être un film à voir absolument mais si vous tombez dessus par hasard, je vous conseille de vous y attarder.
Désirs, Threesome and nostalgie. La curieuse interdiction au moins de 16 ans qui frappa le film à sa sortie en 1993. Contenant un sujet qui me parlait illico. La première fois que je l'ai vu c'était pendant mon adolescence. Le film reste toujours identique et perdure. L'occasion pour vous de découvrir une histoire triangle d'amour avec une excellente complaisance d'un trio, notamment l'actrice Lara Flynn Boyle.
Une comédie qui donne la banane et qui se transforme petit à petit en un très beau film sur la découverte de la sexualité. La complicité flagrante des comédiens donne vraiment l'impression d'être de la partie. Seul bémol : la fin très expéditive.
Pas la comédie du siècle mais ça passe quand même grâce à quelques moments plutôt marrants. L'interprétation est moyenne et le scénario un peu facile mais si on se laisse prendre au jeu sans être trop sévère, on lui donne la moyenne.