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    La última cena
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    3,6
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    JR Les Iffs
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    5,0
    Publiée le 28 octobre 2017
    Très bon film cubain, sur le thème du maître et de l'esclave. Belle reconstitution historique qui rend plausible cette histoire originale. Des très bons dialogues, une réalisation de très bonne qualité, même avec peu de moyens : la longue séquence de la "cène" est justement très bien filmée. Et la fin également. C'est un film important tant du point cinématographique, que politique ou philosophique, ou religieux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 mars 2010
    Intéressant, les rapports maitres, esclaves et religion dans les iles
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    Avec ses faibles moyens techniques (éclairages affreux, mauvais cadrages au début…), le film de Tomás Gutiérrez Alea, avait toutes les chances de tomber définitivement dans l'oubli. C'était sans compter la scène centrale, d'une cinquantaine de minutes. Elle représentante le maître partageant son repas avec 12 esclaves pour le jeudi Saint, rejouant le dernier repas du Christ avec ses apôtres. Elle est admirablement écrite et jouée, et bien réalisée (ce qui pour ce dernier point n'est pas le cas dans le reste du film). Alea y montre comment la religion chrétienne justifie l'oppression des plus pauvres (histoire de Saint-François d'Assise), les différences de statuts sociaux des noirs entre eux (un mange avec des couverts et regarde ceux qui mangent avec leurs doigts comme des sauvages), la candeur de certains noirs (celui pour qui Saint-François d'Assise est avant tout celui qui lie ses mains dans une peinture ; l'autre qui demande à se faire affranchir mais qui se trouve en plein désarroi une fois sa faveur accordée, n'ayant pas anticipé sa vie d'homme libre), et la lucidité des autres (récit allégorique du mensonge se parant du visage de la vérité). On sent beaucoup de tensions dans cette scène, partiellement contre-balancées par des traits d'humour des noirs (« Maître, si j'ai bien compris votre histoire de François d'Assise, plus on se fait frapper plus on est heureux »). Lumineux. Ensuite, le repas se termine, le maître se réveille avec la gueule de bois, les esclaves refusent de travailler pour le vendredi saint, croyant que certaines choses ont changé après le repas de la veille, et les choses se gâtent. Il y aurait matière à faire une excellente reprise du film.
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