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    La 5e victime
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    Charlotte28
    Charlotte28

    109 abonnés 1 932 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2024
    Plus qu'une enquête policière, cette satire de moeurs étrille le monde du journalisme où coups bas, trahisons et ambitions se heurtent au sein d'une même agence. Servie par un alléchant casting, une sobre mise en scène efficace et des dialogues railleurs, la narration nous fait sa complice face aux manipulations ou faiblesses des uns et des autres - souvent misogynes! Une grinçante plongée dans les coulisses du traitement d'une affaire criminelle par les médias!
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    47 abonnés 1 117 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2022
    Comme l’indique le titre original [« Quand la ville dort ») mais qui était déjà pris pour « Asphalt jungle » (1950) de John Huston], c’est avant tout un film sur les médias et le journalisme à sensations, thème toujours d’actualité. Il est tiré du 1er roman, « The bloody spur » (1953) du journaliste américain Charles EINSTEIN (1926-2007), titre qui fait allusion à "l’éperon sanglant de l’ambition" dans « Jules César » (1599) de William Shakespeare (1564-1616). Suite au décès de son père, Walter Kyne (Vincent PRICE) prend la direction du groupe paternel de médias (quotidien « The sentinel » et chaine de télévision) à New-York et décide de doper l’audience et les ventes en mettant en compétition les 4 principaux chefs de service pour l’attribution du nouveau poste de directeur général : George SANDERS [qui a joué dans « Les contrebandiers de Moonfleet » (1955)], Dana ANDREWS, Thomas MITCHELL et James CRAIG (le moins connu des 4, n’ayant que 17 films à son actif auparavant. Le premier qui identifiera le tueur de femmes, dit à rouge à lèvres, obtiendra le poste. Les 4 hommes brillent par leur égoïsme, leur arrivisme et leur cynisme et Edward Mobley (Dana Andrews) qui est peu ambitieux (malgré son prix Pulitzer), n’hésite pas à provoquer le tueur à la télévision et mettre en danger sa future femme, Nancy (Sally Forest), d’où le titre français, trop réducteur car l’histoire du tueur de femmes (John Drew BARRYMORE), connu dès le début du film, est secondaire (malgré une belle poursuite dans le métro) avec un profil psychologique sommaire. Les personnages féminins ne sont pas en reste : Rhonda FLEMMING, la femme de Walter Kyne qu’elle manipule ainsi que son amant, Ida LUPINO (qui a déjà commencé sa carrière de réalisatrice au cinéma puis à la télévision), maitresse de Mark Loving (George Sanders) et sachant user de son pouvoir de séduction et Nancy (Sally FOREST), intransigeante vis-à-vis des écarts de conduite de son futur mari (Dana Andrews). Une belle brochette d’acteurs et d’actrices à la filmographie éloquente mais le film demeure moins puissant que celui de Billy Wilder, « Le gouffre aux chimères » (1951) où Charles Tatum (Kirk Douglas) surpasse les 4 journalistes du film de Lang.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    88 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2021
    Sorti en 1956, avant-dernier film de la période américaine de Fritz Lang, La cinquième victime (While the city sleeps) est émaillé de séquences éblouissantes. On pense notamment à tous les passages mettant en scène l’inquiétant tueur en série (John Drew Barrymore), dont la personnalité n’a rien à envier, par exemple, au serial killer du poisseux Que Dios nos perdone (2016). Toute la partie sur la rivalité professionnelle de plusieurs reporters au sein d’un groupe de presse pour découvrir l’identité du « tueur au rouge à lèvres », si elle n’est pas inintéressante sur le papier, ne fonctionne pas très bien à l’écran, et se révèle assez ennuyeuse.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 228 abonnés 12 322 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2020
    Avant dernier film amèricain de Fritz Lang qui, sous la pression du maccarthisme, retourna en Allemagne, qu'il avait quittèe à l'èpoque du nazisme! Remarquablement bien construit, "Beyond a Reasonable Doubt" nous permet de mieux saisir les ressorts du comportement humain (on boucle par exemple un pauvre concierge pour calmer l'opinion public). Quand Lang terrorise la ville avec un tueur en sèrie, cela donne un excellent policier social de la RKO Pictures! Le film s'inspire d'une authentique affaire criminelle, celui de l'assassin au rouge à lèvres! Le visage impassible de Dana Andrews fait toujours merveille à l'ècran tandis que Vincent Price s'offre de nouveau un petit jeu bien à lui! Le journal, lui, tourne bien avec Ida Lupino, Joan Fontaine, George Sanders, le visage sympathique de Thomas Mitchell et les belles jambes de Sally Forrest! La chasse au criminel est donc grande ouverte et il n'y a pas de place pour les grands sentiments avec une presse toujours sur le qui-vive! C'est la règle du jeu pour avoir un scoop...
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2019
    Ce film américain de 1955 de Fritz Lang s’attaque au monde des médias. Amos Kyne est à la tête d’un empire de presse comme un écho de Citizen Kane, à un moment où la presse verse dans le sensationnalisme. Lorsqu’il meure, son fils, Walter Kyne, qui ne sait rien faire se met en tête de mettre en compétition trois cadres pour conquérir le nouveau poste de directeur exécutif.
    Redzing
    Redzing

    1 055 abonnés 4 407 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2018
    "While the City Sleeps" débute par un assassinat façon thriller, toutefois l'intrigue policière passe rapidement au second plan. Le vrai sujet du film est la face cachée du journalisme, puisque l'on y verra une compétition entre plusieurs membres haut placé d'un empire médiatique, se battant pour un scoop qui assurera au vainqueur un poste clé. Un thème original à l'époque, et traité avec pas mal de cynisme (entre coups bas, séductions, sensationnalisme, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre !). Cependant, le fait de laisser l'enquête au second plan ralentit le rythme. Par ailleurs, la mise en scène est professionnelle mais sans grand génie (difficile à croire que c'est Fritz Lang derrière la caméra !), et les acteurs sont globalement convaincants.
    Daniel C.
    Daniel C.

    138 abonnés 717 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2017
    Il y a comme un petit goût de Citizen Kane dans ce film. Une tension règne tout du long. Entre presse écrite et télévisuelle, Fritz Lang a une vision prémonitoire du devenir de la presse. D'autres questions se trament tout au long de l'intrigue : sur quoi repose la transmission père/fils, quels types de femmes circulent au sein d'un groupe de presse, comment le pouvoir s'exerce-t-il en créant artificiellement de la rivalité entre les prétendants et puis, il y a le tueur au rouge à lèvres, celui à qui la presse accorde la célébrité, pour lequel elle crée un régime de terreur.On le diabolise pour faire du scoop et celui, qui n'était qu'un vulgaire malade mental capable de passages à l'actes meurtriers devient l'ennemi public numéro un. C'est par lui que chacun escompte obtenir une promotion au sein du groupe de presse. Entre arrivisme, loyauté, journalisme et sensationnalisme, les choix sont ouverts...
    this is my movies
    this is my movies

    678 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2017
    Film policier certes mais surtout radioscopie d'un milieu journalistique d'une extrême précision et surtout d'une extrême acidité. Bien que le film s'ouvre sur un meurtre, l'intrigue policière ne passionne guère F. Lang qui se focalise ensuite sur la vie au sein d'une rédaction multi-supports (télex, journaux et télé). Engagée dans une guerre de succession, le groupe de média est donc en proie à une guerre interne entre 3 rédacteurs en chef qui usent de différents stratagèmes pour parvenir à leur fin (influence, travail rigoureux ou manipulation). Au milieu de ça, on a un journaliste qui se dresse face au tueur, se servant de sa petite amie comme appât. Les acteurs sont au top, la mise en scène est très épurée sans pour autant renoncée à être particulièrement signifiante voire parfois virtuose, le scénario est bien mené mais je dois dire que le manque d'intérêt de Lang pour l'affaire policière et certaines pistes narratives un peu sous-exploitées font de ce film une relative déception. Car oui, ça reste tout de même un grand film tout court. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 127 abonnés 4 143 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2017
    Quand il se lance dans le tournage de "La cinquième victime", Fritz Lang âgé de 66 ans est depuis vingt ans à Hollywood où il a déjà réalisé vingt films. Il connait donc parfaitement bien l'organisation sociale et les mœurs d'un pays qui est devenu sa seconde patrie. Il n'a pas encore fini le tournage des "Contrebandiers de Moonfleet" quand lui arrive un projet de scénario inspiré d'un récent roman de Charles Einstein lui-même inspiré d'un fait divers macabre des années 40 concernant un jeune homme de 18 ans ayant tué puis démembré une fillette. Le roman d'Einstein faisait au passage la critique du comportement des médias face à ce type d'évènements facilement propices à augmenter les ventes à coups de manchettes anxiogènes. C'est l'aspect du roman qui a immédiatement intéressé Lang qui en compagnie de Casey Robinson remanie profondément le premier jet du scénario dans le sens désiré. Ainsi, l'intrigue policière concernant le tueur au rouge à lèvres interprété par le mièvre John Drew Barrymore est-elle reléguée au second plan pour servir de prétexte à une lutte à mort pour le pouvoir au sein d'un grand quotidien new yorkais après la mort brutale du patron dans son bureau (tout un symbole). Son fils Walter (Vincent Price tout en velours), dilettante et jouisseur, très éloigné des affaires journalistiques, décide de créer un poste de directeur général qui reviendra à celui des quatre principaux collaborateurs de son père qui trouvera l'identité du "tueur au rouge à lèvres" qui terrorise la ville et vient encore de sévir. Ce postulat de base, petit jeu de massacre orchestré par Lang lui-même est le vecteur idéal pour montrer à quel point la soif de réussite et de pouvoir sur laquelle est basée la société américaine peut transformer et avilir les hommes. Les quatre collaborateurs qui ont jusqu'alors des rapports cordiaux vont user de tous les stratagèmes pour arriver en tête de la course. Les femmes qui bien sûr ne concourent pas pour le poste suprême seront utilisées comme objet de séduction ou pire comme appât pour le tueur. On l'a dit, l'intrigue policière n'est pas le centre du propos de Lang qui va même jusqu'à y inclure quelques incohérences manifestes pour la faire se plier aux méandres tortueux de la comédie du pouvoir à laquelle se livrent avec délectation Georges Sanders, Ida Lupino, Thomas Mitchell, Dana Andrews, Vincent Price et la très sensuelle Rhonda Fleming. Une comédie en effet, car sur le tard alors qu'il ne lui reste plus que quatre films à tourner, le grand maître de l'expressionisme allemand se sent d'humeur taquine et répugne à rendre complètement détestables des personnages qui perdent tout sens des valeurs dès qu'ils hument l'odeur enivrante du pouvoir. La charge souvent cocasse n'en reste pas moins virulente et très réaliste, Lang avec l'aide de son directeur artistique Carroll Clark, s'évertuant à décrire au mieux l'ambiance enfiévrée des salles de presse en ébullition. Dans ce type d'exercice la truculence de Billy Wilder et d'une comédie comme "La garçonnière" (1960) est peut-être plus efficace pour dénoncer par l'absurde les dérives d'un système mais il faut saluer la démarche courageuse de Fritz Lang pour s'aventurer avec tant d'enthousiasme dans un territoire qui n'était pas forcément le sien. Son film suivant "L'invraisemblable vérité" toujours avec Dana Andrews en vedette, se déroulera à nouveau dans l'univers de la presse, constituant avec "La cinquième victime" un duo à l'image de celui formé dix ans plus tôt par "La femme au portrait" et "La rue rouge" où Edward G. Robinson joue un quidam victime de rencontres féminines hasardeuses.
     Kurosawa
    Kurosawa

    561 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2016
    "While the city sleeps" est un film plutôt surprenant venant de Fritz Lang en ce que l'histoire policière prend moins d'importance que la lutte pour le pouvoir journalistique. Cette volonté de jouer sur les deux tableaux, de passer de l'un à l'autre sans qu'ils soient solidement liés (l'affaire du tueur est seulement l'actualité principale du journal) donne au film un rythme particulier, presque décousu et n'est pas loin de le déséquilibrer sur un plan structurel. Ce qui élève le film, c'est clairement sa mise en scène, nerveuse quand elle prend pour objet principal le psychopathe et sophistiquée dans sa représentation du lieu de travail (le journal), vu comme une prison où chacun surveille et est surveillé. Mais Lang capte bien la perversité de ce milieu en montrant que l’accession au pouvoir se joue moins dans les bureaux qu’en coulisses (la dimension sentimentale du film). « While the city sleeps », œuvre mineure dans la filmographie de Lang, est globalement prenant car il parvient à alterner séquence tendues à d’autres plus légères, voire charmantes.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    194 abonnés 1 891 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2015
    Ce n'est pas le meilleur film de Fritz Lang, mais il n'en est pas moins délectable, en raison notamment de la pléiade de grands comédiens auxquels le maître a fait appel. Avec une mention toute particulière pour Vincent Price en fils de famille, dandy et parasite mondain, mais pas si bête qu'il ne a l'air. A mentionner aussi : un duo excellent entre Ida Lupino et Dana Andrews. Un bon point aussi pour Georges Sanders. Finalement, Lang s'est plus ou moins désintéressé de l'aspect thriller de son film pour se concentrer sur l'étude de moeurs journalistiques. Le serial killer est de loin le personnage le plus fade du film, même s'il a le même look que Tony Curtis dans l'étrangleur de Boston, nettement plus inquiétant et crédible. On peut regretter que la critique du cynisme des médias ne soit pas encore plus féroce, que Lang soit assez indulgent avec son personnage d'écrivain-journaliste alcoolique et que la charmante fiancée de celui-ci ne fasse que de la figuration.
    bellini 2
    bellini 2

    6 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2014
    Une pincée de F. Lang (le psychopathe, la poursuite dans le tunnel...) et beaucoup d'Hollywood pour un film collage qui arrive néanmoins a une certaine cohérence
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 avril 2013
    Sous pretexte d'une vague enquête sur un sérial killer Lang montre la compétition entre les responsables d'une multinationale de l'information aux méthodes opposées. Bon on voit bien qu'on n'a pas affaire à un manchot derrière la caméra néanmoins ça reste assez décevant. Quelques passages clés sont manqués et le film a un mordant digne d'un chiwawa.
    Plume231
    Plume231

    3 774 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2013
    Pas un Fritz Lang au sommet derrière la caméra de ce pénultième film américain, photographie pas terrible et ensemble platement filmé sauf pour quelques géniales exceptions : la scène d'intro d'une efficacité glaçante, un plan de la sexy Rhonda Fleming en ombre chinoise, un autre très sensuel de la même comédienne remettant son bas vu par le biais d'un miroir, et une poursuite dans le métro qui rappelle, en un petit moins réussi tout de même, celle de "Chasse à l'homme" ; on peut signaler aussi une très bonne idée scénaristique, souvent reprise par la suite, avec la provocation télévisuelle. Autrement le cinéaste se contente de s'appuyer beaucoup sur un casting de ouf qui aiguise énormément les papilles cinéphiliques (Dana Andrews, Vincent Price, George Sanders, Ida Lupino, Thomas Mitchell, Rhonda Fleming !!!) et qui est en grande forme pour ce qui est de jouer ce portrait à charge de la presse à sensations ; on retient même plus cet aspect du film que le côté "traque au serial killer". Dans les défauts, beaucoup de scènes sont trop bavardes et le personnage de tueur n'est pas suffisamment utilisé. Un petit Fritz avec quelques éclairs de grand.
    yayo
    yayo

    59 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2012
    Sur le moment j'ai été quelque peu déçu car j'en attendais beaucoup au vu du pitch de départ. Finalement c'est moins fulgurant/flamboyant que je ne l'aurais pensé. Il y a beaucoup de dialogues qui sondent surtout les personnalités des personnages. L'enquête sur la recherche du tueur est presque reléguée au second plan et son dénouement est plutôt rapide. Cela dit il y a beaucoup de séquences très intéressantes, et la mise en scène autour du tueur est très bien faite.
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