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    La 5e victime
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    3,5
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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    47 abonnés 1 117 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2022
    Comme l’indique le titre original [« Quand la ville dort ») mais qui était déjà pris pour « Asphalt jungle » (1950) de John Huston], c’est avant tout un film sur les médias et le journalisme à sensations, thème toujours d’actualité. Il est tiré du 1er roman, « The bloody spur » (1953) du journaliste américain Charles EINSTEIN (1926-2007), titre qui fait allusion à "l’éperon sanglant de l’ambition" dans « Jules César » (1599) de William Shakespeare (1564-1616). Suite au décès de son père, Walter Kyne (Vincent PRICE) prend la direction du groupe paternel de médias (quotidien « The sentinel » et chaine de télévision) à New-York et décide de doper l’audience et les ventes en mettant en compétition les 4 principaux chefs de service pour l’attribution du nouveau poste de directeur général : George SANDERS [qui a joué dans « Les contrebandiers de Moonfleet » (1955)], Dana ANDREWS, Thomas MITCHELL et James CRAIG (le moins connu des 4, n’ayant que 17 films à son actif auparavant. Le premier qui identifiera le tueur de femmes, dit à rouge à lèvres, obtiendra le poste. Les 4 hommes brillent par leur égoïsme, leur arrivisme et leur cynisme et Edward Mobley (Dana Andrews) qui est peu ambitieux (malgré son prix Pulitzer), n’hésite pas à provoquer le tueur à la télévision et mettre en danger sa future femme, Nancy (Sally Forest), d’où le titre français, trop réducteur car l’histoire du tueur de femmes (John Drew BARRYMORE), connu dès le début du film, est secondaire (malgré une belle poursuite dans le métro) avec un profil psychologique sommaire. Les personnages féminins ne sont pas en reste : Rhonda FLEMMING, la femme de Walter Kyne qu’elle manipule ainsi que son amant, Ida LUPINO (qui a déjà commencé sa carrière de réalisatrice au cinéma puis à la télévision), maitresse de Mark Loving (George Sanders) et sachant user de son pouvoir de séduction et Nancy (Sally FOREST), intransigeante vis-à-vis des écarts de conduite de son futur mari (Dana Andrews). Une belle brochette d’acteurs et d’actrices à la filmographie éloquente mais le film demeure moins puissant que celui de Billy Wilder, « Le gouffre aux chimères » (1951) où Charles Tatum (Kirk Douglas) surpasse les 4 journalistes du film de Lang.
    Daniel C.
    Daniel C.

    138 abonnés 717 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2017
    Il y a comme un petit goût de Citizen Kane dans ce film. Une tension règne tout du long. Entre presse écrite et télévisuelle, Fritz Lang a une vision prémonitoire du devenir de la presse. D'autres questions se trament tout au long de l'intrigue : sur quoi repose la transmission père/fils, quels types de femmes circulent au sein d'un groupe de presse, comment le pouvoir s'exerce-t-il en créant artificiellement de la rivalité entre les prétendants et puis, il y a le tueur au rouge à lèvres, celui à qui la presse accorde la célébrité, pour lequel elle crée un régime de terreur.On le diabolise pour faire du scoop et celui, qui n'était qu'un vulgaire malade mental capable de passages à l'actes meurtriers devient l'ennemi public numéro un. C'est par lui que chacun escompte obtenir une promotion au sein du groupe de presse. Entre arrivisme, loyauté, journalisme et sensationnalisme, les choix sont ouverts...
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    99 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2012
    La Cinquième victime est l'un des derniers films américains de Fritz Lang : réalisé avant L'Invraisemblable vérité, il apparaît pourtant mineur face à celui-ci.
    Les acteurs sont géniaux, de Dana Andrews à Vincent Price, car ils sont dirigés par un virtuose de la direction. George Sanders, extrêmement à l'aise comme d'habitude, joue un rôle d'un journaliste suffisant qui lui sied à merveille.
    Ce qui est intéressant dans ce film, c'est que Fritz Lang confie l'affaire non pas à des enquêteurs comme dans Règlement de comptes dont le héros était personnellement impliqué dans l'histoire, mais à des journalistes, qui en quête du succès et de l'information, finissent par s'impliquer volontairement dans l'histoire et en font les frais.
    L'image du meurtrier freudien frustré dans son enfance et obéissant à ses pulsions destructrices aurait pu être le sujet d'une belle analyse par Lang, comme il nous en avait servi dans ses précédents chefs-d'oeuvres.
    Mais ici, il ne pousse pas très loin cette analyse et se contente de décrire la vie sentimentale et professionnelle des journalistes. Malgré ce manque d'intérêt, La Cinquième victime possède quelques scènes mémorables, dont une prenante poursuite dans le métro et d'autres qui établissent un troublant parallélisme entre le meurtrier et le héros.
    NicoMyers
    NicoMyers

    54 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2009
    Sympathique film noir signé Fritz Lang, La cinquième victime contient son lot de bonnes scènes, sans atteindre le rang de chef d'oeuvre du maître. La mise en scène, comme d'habitude, est soignée ; elle atteint son apogée lors des scènes de meurtres ou de poursuites, tantôt violentes ou oppressantes. Le film commence par développer en parallèle l'intrigue, avec d'un côté les journalistes, de l'autre l'assassin. A ce titre, la première scène de meurtre annonçait un film à haute tension, puissant et osé. Malheureusement ce jeu de reflets s'arrêtent trop tôt, et la dernière partie se concentre largement plus sur les enquêteurs et leur vie privée, le film se terminant même en romance. La peinture du milieu journalistique prend donc le pas sur l'étude psychologique du tueur ; bien que cela ne soit pas inintéressant, ces scènes s'étirent un peu trop en longueur. Avec un contenu inégal et quelques longueurs, La cinquième victime reste donc un divertissement de qualité, qui se regarde bien, sans être ce que Lang a fait de mieux.
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2019
    Ce film américain de 1955 de Fritz Lang s’attaque au monde des médias. Amos Kyne est à la tête d’un empire de presse comme un écho de Citizen Kane, à un moment où la presse verse dans le sensationnalisme. Lorsqu’il meure, son fils, Walter Kyne, qui ne sait rien faire se met en tête de mettre en compétition trois cadres pour conquérir le nouveau poste de directeur exécutif.
    loulou451
    loulou451

    113 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mai 2008
    Pas le meilleur de Fritz Lang. Mais un film qui vaut surtout pour sa brillante interprétation. George Sanders, Dana Andrews, Rhonda Fleming s'en donne à cœur joie sous la direction du maître Lang. A ce petit jeu, les femmes dominent les débats. Toutefois, le scénario, parfois trop compliqué, parfois usant les ficelles d'un genre cent fois revisité, peine à captiver l'attention.
    Viggo90
    Viggo90

    48 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 avril 2007
    Un côté plaisant par l’originalité de son style. Le réalisateur déborde du cadre du cinéma dans le sens où il instaure un rythme lent. Il l’a voulu, l’a écrit et le revendique. Cette lenteur choisit c’est pour dénoter, montrer la difficulté de cette enquête.

    D’un point de vue technique, Fritz Lang a un côté propre, personnel. En effet, il n’utilise très peu de gros plan. Mais outre cela, la plupart de ces plans sont fixe. Le scénario est original, les répliques proprement dites, les acteurs se donnent à « fond » ! Aucune pâleur ne se fait ressentir.

    Cela dit, Fritz Lang aurait dû pousser un peu plus sur la musique car cette dernière n’est pas vraiment à la hauteur du film : Elle ne donne que peu d’effet.

    Un bon film à voir.
    bellini 2
    bellini 2

    6 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2014
    Une pincée de F. Lang (le psychopathe, la poursuite dans le tunnel...) et beaucoup d'Hollywood pour un film collage qui arrive néanmoins a une certaine cohérence
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    « La cinquième victime » est un film qui rappelle sensiblement le scénario de « M le Maudit », puisqu’un tueur en série est cette fois-ci traqué non pas par des truands mais par des journalistes. Le prix en jeu ? Le poste de directeur général de leur journal laissé vacant par le décès de leur patron. Cette immersion dans le milieu des medias où tous les moyens sont bons pour obtenir de l’info est vraiment captivante. On regrettera cependant que le film se fixe trop sur les journalistes, oubliant sa vocation première, peindre la vie du tueur. Surtout que ce dernier est interprété, de manière on ne peut plus effrayante. Dana Andrews est quand à lui, une nouvelle fois impeccable. Fritz Lang délivre donc un très bon film, et une critique assez sévère du journalisme parfois sans scrupules.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    L'un des meilleurs films du grand Fritz Lang, superbe thriller machiavélique où la mise en scène est plus complexe que jamais. Lang raconte une histoire où le thème de la culpabilité et de la mort y est traité de manière fine, à travers les regards des personnages. Ainsi, le cinéaste travaille sa mise en scène par rapport à ce que voient le tueur et le journaliste. Brillant. Pour me comprendre, voyez ce bijou.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 octobre 2011
    Certainement pas l'un des meilleurs films de Lang, et de loin ! Ce n'est pas non plus un réel film noir. La photo est terne, les décors quelconques, on hésite entre thriller et comédie... Dana Andrews a l'air de s'ennuyer. Heureusement, il y a Ida Lupino et George Sanders qui sauvent le film. Un Lang mineur donc, mais qui reste un Lang donc non dénué d'intérêt.
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