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    Gorgo
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    Le critique vient de  l'Alsace
    Le critique vient de l'Alsace

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2017
    Gorgo est un film Anglais appartenant au genre du Kaijus eiga (cinéma de monstre géant), et réalisé par le français Eugène Lourié . Ce genre presque né avec Godzilla premier du nom(1954), ainsi qu'avec la première réalisation d'Eugène Lourié intitulé "Le monstre des temps perdu" datant de 1953 et ayant influencé Godzilla. Lourié un réalisateur important dans l'histoire du film de kaijus, même si quelque peu oublié, qui à l'aube des années 60 décide avec les producteurs, les "king Brothers " de faire un film de monstre géant en rupture avec les codes habituels du genre.
    En effet Gorgo n'est pas un énième kaijus né de l'impact du nucléaire ou des actes de l'homme, non ici les origines de Gorgo sont inconnus. Le film s'ouvre sur une éruption volcanique qui plonge un équipage dans la tourmente, rappel de l'impuissance de l'homme face à la nature qui ne peut ici que subir les caprices de celle ci. La nature qui se venge né pas un thème nouveau dans ces productions d'époque certes mais le réalisateur va plus loin cas l'habitude. Ici la société occidentale moderne est vu par le prisme du cirque ou l'on enferme ce que l'on ne comprend pas, pire encore les protagoniste humain sont peu attachants du fait de leurs extrême vanité, ci l'on excepte bien sur le gamin du village véritable héros du film portant à la fois un regard naïf et grave sur le monde qui l'entoure, classique mais efficace. Film d'aventure au début, pur Kaijus eiga à la fin Gorgo est riche en séquence de destruction, pour l'époque plus que convaincantes, surtout comparé à ce qui se fera au Japon les années suivantes (coucou Gamera), animé par Bill Travers (vivre libre) et William Sylvester(2001,L'odyssée de l'espace), le kaijus Gorgo possède un look original à la fois reptile et amphibien, le film utilise par ailleurs par la même technique que les productions Japonaise soit la suit-mations ou un homme dans un costume détruit des maquettes. Ce coté vieux film d'aventure donne un charme bien venu qui séduira les amateurs du genre.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2017
    Revoir ce film 60 ans après n’est pas du tout décevant. A sa sortie il avait fait une impression considérable tant les effets spéciaux de l’époque étaient etonnants compte tenu des moyens possibles. En plus, Etienne Laurier sait filmer ce qui ne gâte rien. L’astuce du scénario est géniale, elle rend la fin émouvante et dantesque. Il n’y a pas de comparaison possible avec la technique japonaise, les anglais sont plus respectueux du scénario et font attention à ce qui est plausible même si les moyens employés pour capturer le monstre font plutôt sourire. Évidemment, la naïveté domine, elle est justifiée par la présence de l’enfant. Gorgo est impossible à conseiller aux non cinéphiles, c’est à dire à ceux pour qui le cinéma ne prend pas une grande place dans leurs vies. Laurier avait sorti le premier film du genre moins spectaculaire que celui ci et quasiment oublié aujourd’hui. Ce sont donc les japonais qui ont copié les anglais
    rogerwaters
    rogerwaters

    146 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2016
    Sorte de remake déguisé de King Kong, mélangé à des destructions proches de celles des Godzilla japonais, le britannique Gorgo avait tout pour être un gros nanar déplorable. Pourtant, le travail du technicien Eugène Lourié est tout à fait honorable, si l’on fait abstraction des effets spéciaux (qui ont forcément vieilli). Si le script ne propose pas de grandes surprises et s’engouffre même dans tous les clichés du genre, il faut bien avouer que le long-métrage demeure encore très divertissant de nos jours, là où l’on s’attendait à somnoler. Les producteurs ont mis les moyens pour faire du spectacle une œuvre impressionnante, sorte d’ancêtre du blockbuster moderne. Si l’affiche vend des destructions massives, elles ont bel et bien lieu, contrairement à la majorité des films de l’époque. La générosité des auteurs en matière d’action, de scènes de panique et l’omniprésence de la bestiole font beaucoup pour rendre cette œuvre de pure exploitation fort recommandable. Pour peu que vous sachiez faire abstraction des effets vieillots, bien entendu.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2015
    Hommage au "Godzilla" de Ishirō Honda, "Gorgo" est un classique du genre de la King Brothers Productions! Rèvèlè par la mise en scène de "The Beast from 20,000 Fathoms" (l'arrivèe du monstre dans les rues de la ville avait des effets dèsastreux sur la fluidité de la circulation), Eugène Louriè en assure la rèalisation! Une tentative de faire un style japonais « reptile gèant" » dans un cadre so british! Le film est plutôt rèussi grâce aux trucages de Torn Howard! Quand le monstre devient très mèchant, autant dire que pour l'èpoque (nous sommes en 1961), c'est diablement spectaculaire! Le monstre s'attaque à Londres et sème la terreur! Effets spèciaux en tous genres où le cèlèbre Tower Bridge est brisè comme une allumette! Piccadilly, le coeur de Londres, en prend aussi pour son grade! Un spectacle total pour les aficionados! Quelque chose qui ressemblerait à du Honda première manière où tous les procèdès d'effets spèciaux sont bons pour donner corps à un monstre sous-marin devenu culte depuis...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juin 2012
    Gorgo, c'est la réponse anglaise au King Kong américain et au Godzilla japonais. Utilisant la trame scénaristique du premier et les codes visuels du second, Eugène Lourié signe un film de monstre sympathique et sans temps mort. Face à des hommes cupides et arrogants, la créature devient le symbole de la nature qui finira par reprendre ses droits et le spectateur ne peut être que de son coté. Si le propos n'est pas très original en soit, il est plutôt bien amené et ne tombe pas dans la caricature. Techniquement, le film s'en sort également très bien avec une réalisation maîtrisée, notamment dans ses scènes de destruction spectaculaires. L'attaque finale de Londres est, à ce titre, remarquables de puissance et de rage. Plus que recommandable.
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