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Buzz063
74 abonnés
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3,0
Publiée le 23 juillet 2010
Amusant film de cape et d'epée d'autant plus appreciable que le genre se fait plus que rare sur grand écran. Le scénario est plutôt bien foutu et réjouit par quelques réfèrences et anachronismes mais c'est le casting qui fait la diffèrence. Dans le rôle titre Sophie Marceau s'avère être un bon choix, apportant la beauté et la fougue nécessaire. Mais c'est avant tout la bande de vieux briscards qui fait le bonheur du spectateur. Ils s'en donnent tous à coeur joie mais certains sont particulièrement bons comme Bideau où Claude Rich, déchainé dans le rôle du comploteur ambitieux terrifié par les femmes. Si on aime ces acteurs, on ne peut que prendre du plaisir devant certaines scènes. Celle où Planchet se fait rouler dans la farine par D'Artagnan est irrésistible.
Un excellent film de Tavernier, qui rend ici hommage aux films de cape et d'épée. Sans prétention, mais servi par une excellente réalisation et des acteurs convaincants, ce sympathique hommage ravira les fans du genre. Les autres peut-être moins...
Eh bien, c'est ce qui s'appelle se louper en beauté! Auteur pourtant d'oeuvres admirables, Bertrand Tavernier semble s'être ici quelque peu égaré tant son film paraît au final mou, peu convaincant et prenant surtout des airs de comédie plutôt grotesques. En effet, que ce soit par les dialogues, les situations ou des personnages relevant plus de l'opérette que du grand cinéma d'aventure, il est quelque peu difficile de trouver un vrai motif de satisfaction à une "Fille de d'Artagnan" pourtant des plus séduisantes sur le papier. On pourra alors toujours se rabattre sur quelques scènes plutôt bien menées ainsi qu'une Sophie Marceau apportant une réelle fraîcheur à l'ensemble, mais c'est évidemment bien peu et surtout très insuffisant, d'autant plus que l'idée de départ avait donc de quoi susciter l'intérêt. Un coup d'épée (aha) dans l'eau.
Inspiré du célèbre roman d'Alexandre Dumas, "La fille de D'Artagnan" est une sympathique comédie de cape et d'épée. Le scénario n'est pas très crédible et les situations deviennent de plus en plus improbables au fur et à mesure du film, mais le principal but visé ici est l'humour, omni-présent dans la majeure partie du film grâce à nombre de situations cocasses et d'incompréhensions. Le casting est de qualité et les acteurs (Sophie Marceau, Philippe Noiret, etc) font plus qu'assurer le minimum syndical, même si ils ne signent pas là leurs meilleures performances. j'ai également beaucoup aimé la scène de la dernière entrevue entre le cardinal Mazzarin et le jeune Louis XIV, étonnamment touchante et avec quelques clins d'oeil historiques très amusants. Au final "La fille de D'Artagnan" est un film fort sympathique, pas indispensable mais qui promet de passer un moment de bonne humeur.
Prévu à l’origine pour le metteur en scène Riccardo Freda (“Le Fils de d’Artagnan”), ce film de cape et d’épée sera finalement réalisé par Bertrand Tavernier. Et le résultat final est vraiment satisfaisant. La mise en scène ne manque pas de panache, l’histoire est assez originale et la photographie ne manque pas de charme. La sublime et merveilleuse Sophie Marceau campe avec fougue et beaucoup d’envie le rôle principal et Philippe Noiret est convaincant dans celui d’un d’Artagnan vieillissant. On passe donc un très bon moment devant ce long métrage qui possède en plus une bonne dose d’humour, grandement aidé par des répliques qui font souvent mouche !
Ce film de Bertrand Tavernier n’est pas le meilleur film relatant de l’histoire de d’Artagnan mais il n’en reste pas moins un très bon divertissement. Magnifique distribution, Philippe Noiret, Sophie Marceau, Claude Rich, un scénario qui est bien exploité par le réalisateur et des dialogues qui fonctionnent bien. Bref ce film n’est pas un excellent film mais on peut tout de même passer un très bon moment en le regardant. 11 / 20.
Non mais c’est dingue ça. Le concept de base est quand même la source possible à des milliers d’idées. Et pouf ! Rien. On a juste quelques mousquetaires vieillissant qui peuvent faire sourire (la première fois), mais sinon, le personnage joué par Sophie Marceau n’apporte vraiment rien. Le mieux qu’elle sache faire c’est montrer ses seins à deux trois moments du film, des moments totalement randoms et absolument pas justifiés. C’était vraiment histoire de dire, finalement on ne savait pas quoi faire de ce personnage de femme mousquetaire, donc on a juste fait une intrigue basique et on a montré des seins. Je n’ai qu’une seule chose à dire : chapeau l’artiste !
Avec "La Fille de d'Artagnan", le réalisateur français Bertrand Tavernier s'est visiblement octroyé un petit moment de détente dans sa carrière. Soutenu par un budget conséquent et un casting plus qu'appréciable (Sophie Marceau, Philippe Noiret, Claude Rich, Sami Frey), ce film a, à première vue, la forme d'une bonne aventure de cape et d'épées à la française dans la France du XVIIème siècle, celle des Richelieu et autre Mazarin. Mais visiblement, Tavernier a vraiment voulu se faire plaisir puisque son film tourne rapidement au grand-guignol. On y gagne en bonne humeur mais on y perd franchement en épique et en aventure, le scénario n'étant, à aucun instant, crédible ou véritablement solide. Cependant, quand on a des acteurs comme Claude Rich qui se lâche totalement en méchant névrosé ou encore de multiples seconds rôles qui font toute la force du film (les 4 mousquetaires mais aussi Jean-Paul Roussillon en épicier benêt et Stephane Legros qui incarne un mini roi Soleil délirant), le rire remplace vite l'étonnement qui a pris place durant les premières minutes. Quand à Sophie Marceau, elle apporte son charme au film mais n'arrive pas vraiment à tenir son rang de "star". Le film aurait pu s'appeller "Les 5 mousquetaires en vadrouille" et aurait pu y gagner beaucoup à verser à 200% dans la comédie. Tavernier se contente d'un film léger tout à fait regardable.
Initialement confié à Riccardo Freda, «La fille de d’Artagnan» (France, 1994) a finalement échoué aux mains de Bertrand Tavernier. Imminent cinéaste français impliqué dans une œuvre critique, Tavernier s’essaie à travers ce film de cape et d’épée à l’épopée héroïque. Situé dans la même période que «Que la fête commence !», «La fille de d’Artagnan» invente une suite à la somme d’Alexandre Dumas. Si la propension du cinéma de Tavernier à laisser évoluer les protagonistes dans d’amples environnements est toujours présente, sa charge politique demeure absente, sinon reléguée à une lecture sous-jacente du film, recouverte par la dimension épique de l’œuvre. Les cascades à chevaux et le pittoresque des décors d’un Paris reconstitué empêchent Tavernier de développer le regard critique d’une noblesse qui s’enorgueillit et qui voue son temps libre à monter des complots pour devenir roi à la place du roi. Le film fait montre des «savoureux» dialogues de Jean Cosmos qui, s’ils peuvent insuffler un ton essentiel à des œuvres comme «La Vie et rien d’autre», sont réduits, en l’occurrence, à du mot d’auteur, de la pirouette verbale qui tourne parfois au gag. La pléthore d’acteurs qui composent la distribution permet au faible scénario de se parer de beaux bijoux, comme une vieille dame s’embellit en se couvrant de parures. Non pas que «La fille de d’Artagnan» soit une vieille femme, il est à vrai dire un film d’aventure honorable, mais son besoin de se rattraper de sa maigreur apparaît évident. Le remplacement de Freda par son ami Tavernier, d’après la demande de Sophie Marceau, explique peut-être la faiblesse du film. Tout ce qui construit le film est intéressant en soi (la musique de Philippe Sarde, les costumes, les décors) mais ne suffit pas à exalter le tout. Ne reste que la présence de Nils Tavernier (fils du cinéaste) qui interprète un jeune poète épris d’amour pour une aventurière. Il suffit de si peu pour y voir l’image de Tavernier père dans celle de son fils.
Autant le dire de suite, ce film n'est pas très drole. Seule l'histoire s'en sort bien, avec un scénario sympa, et bien sur une sophie marceau qui relève le film. Trahisons, combats d'épées sont présent. A voir si vous vous ennuyez.
Film de cape et d'épée à la française comme on savait en faire à une époque... Casting impressionnant et Tavernier au commande, on pouvait y croire. Mais la sauce ne prend, Noiret ne semble pas investi et la mise en scène manque cruellement de panache avec une "lenteur" bizarre dans les combats. Les costumes ont l'air d'être repris de films des années 60... De beaux moments tout de même et une Sophie Marceau virevoltante. Un des films de Tavernier où il semble que le cinéaste a omis de mettre sa patte.
Après L627 où il abordait le registre du polar, avec La fille de D'Artagnan, Tavernier s'attaque de plein pied au film de cape et d'épée. Et quels débuts ! Une actrice principale qui ne voulait pas travailler avec le réalisateur préalablement chargé de la confection du film, le départ de ce dernier qui ne pouvait pas assumer la charge de travail et enfin un script à réecrire. Pourtant, Tavernier entouré de sa troupe habituelle (Noiret, Kady, son fils Nils) arrive à composer un film d'aventures populaire enrichi de seconds rôles savoureux (Sami Frey, Jean-Luc Bideau, Claude Rich). Beaucoup ont critiqué ce film, peut-être à cause des libertés prise avec l'oeuvre de Dumas ou de la présence de Sophie Marceau en tête d'affiche mais sous couvert d'un divertissement, il s'agit de réflexions sur le temps qui passe, sur les relations entre un père et sa fille, sur la nostalgie d'une gloire passée et une amitié vieille de plusieurs dizaines d'années qui arrive à subsister et à se reformer lorsque la cause est essentielle. Peut-être un brin long (beaucoup de films de Tavernier dépassent les 2h), on arrive sans problème à se replonger au temps des mousquetaires grâce à la brillante mise en scène de Tavernier et au talent de ses comédiens.
Bien que cela n'a plus rien à voir avec l'oeuvre d'Alexandre Dumas Père, on suit cette aventure sans ennui ni déplaisir d'un bout à l'autre même s'il y a beaucoup d'invraisemblances.