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Votre avis sur La Fille de d'Artagnan ?
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Kurosawa
Que de belles promesses qui s'annonçaient pourtant pour cette "Fille de d'Artagnan" : Sophie Marceau en fille rebelle et casse-cou, Philippe Noiret dans le rôle du père qui reprend du service, et ses fidèles alliées vieillissants en marche pour un dernier tour de piste. Le film fonctionne à peu près dès lors que tous ces éléments ne sont pas mis en place : son introduction étonne par un mélange de premier degré et d'humour raffiné, et crée un couple inattendu entre deux caractères opposés (la fille débrouillarde et le garçon rêveur). Toutefois, on a de plus en plus de mal à croire à cette histoire d'amour dans la mesure où le personnage masculin n'est jamais filmé avec intérêt et parce que le mélange de tons s'évapore progressivement pour laisser place à un comique gentillet, dont le manque d'inspiration passe par des dialogues souvent insipides. Sans aucun sens de l'aventure – il faut voir ces combats filmés avec une mollesse désarmante ! –, le film se traîne et peine à créer une réelle complicité entre les acteurs. Partant avec de bonnes intentions, Bertrand Tavernier signe un film sans vie qui ne possède jamais la légèreté tant recherchée.
Et pourquoi pas se laisser plonger dans un film qui se veut avoir une ambiance qui rappelle la grande littérature épique des Dumas et des Gautier ??? Surtout que Philippe Noiret est un d'Artagnan qui a de la stature, que Sami Frey en Aramis dit très bien des répliques cyniques, et puis la belle Soso est très séduisante en véritable garçon manqué. Bon Nils Tavernier qu'on se demande comment il a eu le rôle manque sérieusement de panache en prétendant mais niveau interprétation ça a de la gueule. Mais le problème c'est qu'il y a beaucoup de fantaisie, beaucoup de trop de fantaisie pour qu'on puisse faire l'effort d'essayer de croire à l'histoire. Un peu de fantaisie ça ne peut jamais faire de mal, d'ailleurs Dumas et Gautier ne se gênaient pas dans ce domaine et ils avaient raison, mais là c'est l'overdose dont le pire nous ait réservé pour la fin. On ne s'ennuie pas mais on oublie vite.
Ça se laisse regarder, mais personnellement, je pense ne jamais plus le revoir ! C'est plus ou moins divertissant, mais le scénario est trop faible selon moi, ça tourne en rond et les dénouements sont trop simplistes... à voir uniquement pour Sophie Marceau.
Tavernier renoue ici avec ses premières amours du film d'époque... Avec jouissance et jubilation. Pour cela, il s'entoure d'une distribution magique où brillent Philippe Noiret et Sophie Marceau. Reste des longueurs, un scénario trop emberlificoté pour véritablement emporter l'adhésion... et l'attention.
Un divertissement qui se laisse regarder mais on est bien loin de ce que nous a habitué Tavernier...
Quoiqu'on en dise le "cape et d'épée" est un genre difficile. Ça commence en fanfare avec de très belles images, une mise en place passionnante, une Sophie Marceau sémillante et un Mazarin impayable, le souci c'est qu'il faut tenir deux heures (alors que 90 minutes auraient suffi) et que l'attention retombe comme un soufflé. L'histoire devient vite inintéressante ponctuée de duels lassants. L'interprétation reste moyenne (y compris Noiret). Seule Marceau arrive à s'en tirer (et encore pas tout le temps). Ça se voulait un hommage aux séries B, c'est raté !
Initialement confié à Riccardo Freda, «La fille de d’Artagnan» (France, 1994) a finalement échoué aux mains de Bertrand Tavernier. Imminent cinéaste français impliqué dans une œuvre critique, Tavernier s’essaie à travers ce film de cape et d’épée à l’épopée héroïque. Situé dans la même période que «Que la fête commence !», «La fille de d’Artagnan» invente une suite à la somme d’Alexandre Dumas. Si la propension du cinéma de Tavernier à laisser évoluer les protagonistes dans d’amples environnements est toujours présente, sa charge politique demeure absente, sinon reléguée à une lecture sous-jacente du film, recouverte par la dimension épique de l’œuvre. Les cascades à chevaux et le pittoresque des décors d’un Paris reconstitué empêchent Tavernier de développer le regard critique d’une noblesse qui s’enorgueillit et qui voue son temps libre à monter des complots pour devenir roi à la place du roi. Le film fait montre des «savoureux» dialogues de Jean Cosmos qui, s’ils peuvent insuffler un ton essentiel à des œuvres comme «La Vie et rien d’autre», sont réduits, en l’occurrence, à du mot d’auteur, de la pirouette verbale qui tourne parfois au gag. La pléthore d’acteurs qui composent la distribution permet au faible scénario de se parer de beaux bijoux, comme une vieille dame s’embellit en se couvrant de parures. Non pas que «La fille de d’Artagnan» soit une vieille femme, il est à vrai dire un film d’aventure honorable, mais son besoin de se rattraper de sa maigreur apparaît évident. Le remplacement de Freda par son ami Tavernier, d’après la demande de Sophie Marceau, explique peut-être la faiblesse du film. Tout ce qui construit le film est intéressant en soi (la musique de Philippe Sarde, les costumes, les décors) mais ne suffit pas à exalter le tout. Ne reste que la présence de Nils Tavernier (fils du cinéaste) qui interprète un jeune poète épris d’amour pour une aventurière. Il suffit de si peu pour y voir l’image de Tavernier père dans celle de son fils.
Avec "La Fille de d'Artagnan", le réalisateur français Bertrand Tavernier s'est visiblement octroyé un petit moment de détente dans sa carrière. Soutenu par un budget conséquent et un casting plus qu'appréciable (Sophie Marceau, Philippe Noiret, Claude Rich, Sami Frey), ce film a, à première vue, la forme d'une bonne aventure de cape et d'épées à la française dans la France du XVIIème siècle, celle des Richelieu et autre Mazarin. Mais visiblement, Tavernier a vraiment voulu se faire plaisir puisque son film tourne rapidement au grand-guignol. On y gagne en bonne humeur mais on y perd franchement en épique et en aventure, le scénario n'étant, à aucun instant, crédible ou véritablement solide. Cependant, quand on a des acteurs comme Claude Rich qui se lâche totalement en méchant névrosé ou encore de multiples seconds rôles qui font toute la force du film (les 4 mousquetaires mais aussi Jean-Paul Roussillon en épicier benêt et Stephane Legros qui incarne un mini roi Soleil délirant), le rire remplace vite l'étonnement qui a pris place durant les premières minutes. Quand à Sophie Marceau, elle apporte son charme au film mais n'arrive pas vraiment à tenir son rang de "star". Le film aurait pu s'appeller "Les 5 mousquetaires en vadrouille" et aurait pu y gagner beaucoup à verser à 200% dans la comédie. Tavernier se contente d'un film léger tout à fait regardable.
RealPrime
Diffusé sur Arte hier soir, c'est le premier film de mousquetaires que je vois, 100% français après "L'homme au masque de fer", ce dernier possède un seul grand point fort, Sophie Marceau dans le rôle principale. Un jeu dynamique qui rend le contexte globale hyper moderne et ou elle ajoute son charme naturel et le côté rebelle des ados. Vu la critique que j'avais lu, j'attendais pas non plus des tonnes étant donner que les personnages sont devenus vieux. Niveau jeu du coup pour nos mousquetaires, trop moderne pour le script, des expressions voir des vulgarités que j'aurais jamais soupçonné pour ce genre de film qui, pour ma part, doit absolument respecter un style d'écriture précis. Et c'est bien ça le problème de marque des français pour ces productions historique, le script est souvent très mal fait. Je prend "Cyrano de Bergerac", "L'homme au masque de fer", "Peau d'âne", l'une des premières version ciné de "Notre dame de Paris", les trilogies "Seigneur des anneaux" et "Hobbit", tous ces films ont un script qui respecte l'époque même s'ils sont fictifs. Pour certains ont comprend rien vu que ce dernier est hyper soutenu avec des expressions vielles comme le monde, d'autres sont très simple à suivre mais reste correct. Ici, rien n'est franchement respecter. Niveau visuel, costumes et décors sont top, les combats sont moyennement bien fait je le dis sincèrement, surtout cet assaut sur le bateau qui m'à franchement laisser sur ma faim. Après, énormément de fioritures de langage, l'apparition de Claude Rich m'à sincèrement déplu aussi pour un jeu trop libre et laisser aller. Le final avec son combat contre Marceau là laisser dire des fioritures qui auraient dû être retirées. Un cape et épées très gentillet, trop de modernité scénaristique, des combats pas assez réaliste mais un très bon moment pour Sophie Marceau. Un pour tous, mais pas franchement pour un.
Je ne suis pas souvent d'accord avec les critiques, mais là je trouve que le scénario de la FILLE DE D'ARTAGNAN est très maigre alors même que il y aurais eu pas mal de chose à dire. De plus Sophie Marceau est sous exploitée, ce qui est dommage sachant que le titre du film porte le nom de son héroïne, le reste de la distribution est bien mais sans plus. Et on ressent du revu et revu, seul reste l’interprété de Blanchot qui reste drôle et touchant. Mais le reste est très stéréotypé. Dommage.
On est loin des grands films de Noiret, mais son souvenir survole le film. Quant à Sophie Marceau, sa beauté fait oublier que ce n'est pas la meilleure des actrices, ni de loin la plus mauvaises. Le film fait plaisir à voir, sans grande envergure, le mistère reste néanmoins bien fiselé.
2 étoiles - La fille de d'Artagnan
Mauvais, voilà ce qui caractérise ce film. La narration et la mise en scène manifestent un manque notable de subtilité cinématographique. De plus, Sophie Marceau n'est pas convaincante ...Pour autant, il y a dans ce film des acteurs remarquables (Philippe Noiret, Claude Rich, Sami Frey, Jean-Luc Bideau, Raoul Billerey et Jean-Paul Roussillon) et de l'humour en acte et en verbe. Il est très regrettable que ce bel esprit n'ait pas été valorisé ... Reste donc un film de second ordre, plutôt bien adapté pour accompagner une longue séance de repassage.
Mauvais, voilà ce qui caractérise ce film. La narration et la mise en scène manifestent un manque notable de subtilité cinématographique. De plus, Sophie Marceau n'est pas convaincante ...Pour autant, il y a dans ce film des acteurs remarquables (Philippe Noiret, Claude Rich, Sami Frey, Jean-Luc Bideau, Raoul Billerey et Jean-Paul Roussillon) et de l'humour en acte et en verbe. Il est très regrettable que ce bel esprit n'ait pas été valorisé ... Reste donc un film de second ordre, plutôt bien adapté pour accompagner une longue séance de repassage.
Une (trop) belle distribution au service d’un humour facile et d’une intrigue sans intérêt. Avec Sophie Marceau, Philippe Noiret, Charlotte Kady…
Vu le 25/04/2020.
Ma femme étant fan de Sophie Marceau et moi-même n'ayant jamais vu ce film mais appréciant bien les films de cape et d'épée, je me suis laisser tenter par ce film d'aventure qui nous offre un panel pour le moins curieux de mousquetaires moins fringants que ce que l'on voit d'habitude.
En automne 1654, la jeune et fougueuse Éloïse, fille de l'héroïque capitaine gascon d'Artagnan, digne de son père au maniement de l'épée, assiste dans son pensionnat-couvent au meurtre de la mère supérieure par l'odieux duc de Crassac et la femme en rouge, Églantine de Rochefort, qui se livrent à la traite des Noirs de l'Afrique vers les Amériques et au commerce du café. Elle croit deviner un complot contre le jeune roi Louis XIV et court vers Paris demander de l'aide à son père et avertir le jeune roi et son premier ministre, le cardinal Mazarin.
Elle provoque une chasse où son père et ses fidèles amis les célèbres mousquetaires Aramis, Athos, Porthos, bien que tous retirés du service des mousquetaires du roi, reprennent du service pour l'aider dans cette mission de paladin.
Dans l'ensemble, le film est correct mais il souffre de nombreuses incohérences et de nombreuses inepties qui font fortement baisser la note.
Au rayon des bonnes surprises, la fraicheur de Sophie Marceau, les discours cabotins des vieux mousquetaires, qui apprécient de se chambrer, Philippe Noiret (D'Artagnan) par exemple est excellent, la musique de Philippe Sarde, les décors médiévaux avec des châteaux en région parisienne ou en Dordogne.
Au rayon des mauvaises notes, il y a toutes ces inepties qui ternissent le film. Par ex Sophie Marceau arrive à s'introduire près du roi comme ça sans que personne ne s'en soucie? les combats d'épée sont grotesques, Éloïse d'Artagnan arrive à vaincre des soldats bien plus aguerris qu'elle... allons donc, on ne devient pas fin bretteur avec du sang de mousquetaire dans les veines. On se demande aussi l’utilité du jeune Quentin (Nils Tavernier) dans ce film si ce n'est pour montrer que Marceau a une forte emprise sur lui. Et puis c'est plus fort que moi, je ne supporte pas Charlotte Kady, je trouve qu'elle joue mal cette Eglantine qui couche avec le vieux Crassac (Claude Rich a 33 ans de plus qu'elle...). Et puis cette histoire de complot, on se demande d'où elle le sort notre Eloise. A jouté à cela un Louis XIV qui fait un peu "petit gros" et qui ne pense qu'à s'empiffrer... Par contre j'ai bien aimé le personnage de Mazarin (Luigi Proietti) avec son équipe d'espions qui tente de déchiffrer les codes.
Voilà, dans l'ensemble un film très moyen, pas le meilleur de la catégorie, loin s'en faut, je préfère largement "l'Homme au masque de Fer" avec Di Caprio par exemple
Ma femme étant fan de Sophie Marceau et moi-même n'ayant jamais vu ce film mais appréciant bien les films de cape et d'épée, je me suis laisser tenter par ce film d'aventure qui nous offre un panel pour le moins curieux de mousquetaires moins fringants que ce que l'on voit d'habitude.
En automne 1654, la jeune et fougueuse Éloïse, fille de l'héroïque capitaine gascon d'Artagnan, digne de son père au maniement de l'épée, assiste dans son pensionnat-couvent au meurtre de la mère supérieure par l'odieux duc de Crassac et la femme en rouge, Églantine de Rochefort, qui se livrent à la traite des Noirs de l'Afrique vers les Amériques et au commerce du café. Elle croit deviner un complot contre le jeune roi Louis XIV et court vers Paris demander de l'aide à son père et avertir le jeune roi et son premier ministre, le cardinal Mazarin.
Elle provoque une chasse où son père et ses fidèles amis les célèbres mousquetaires Aramis, Athos, Porthos, bien que tous retirés du service des mousquetaires du roi, reprennent du service pour l'aider dans cette mission de paladin.
Dans l'ensemble, le film est correct mais il souffre de nombreuses incohérences et de nombreuses inepties qui font fortement baisser la note.
Au rayon des bonnes surprises, la fraicheur de Sophie Marceau, les discours cabotins des vieux mousquetaires, qui apprécient de se chambrer, Philippe Noiret (D'Artagnan) par exemple est excellent, la musique de Philippe Sarde, les décors médiévaux avec des châteaux en région parisienne ou en Dordogne.
Au rayon des mauvaises notes, il y a toutes ces inepties qui ternissent le film. Par ex Sophie Marceau arrive à s'introduire près du roi comme ça sans que personne ne s'en soucie? les combats d'épée sont grotesques, Éloïse d'Artagnan arrive à vaincre des soldats bien plus aguerris qu'elle... allons donc, on ne devient pas fin bretteur avec du sang de mousquetaire dans les veines. On se demande aussi l’utilité du jeune Quentin (Nils Tavernier) dans ce film si ce n'est pour montrer que Marceau a une forte emprise sur lui. Et puis c'est plus fort que moi, je ne supporte pas Charlotte Kady, je trouve qu'elle joue mal cette Eglantine qui couche avec le vieux Crassac (Claude Rich a 33 ans de plus qu'elle...). Et puis cette histoire de complot, on se demande d'où elle le sort notre Eloise. A jouté à cela un Louis XIV qui fait un peu "petit gros" et qui ne pense qu'à s'empiffrer... Par contre j'ai bien aimé le personnage de Mazarin (Luigi Proietti) avec son équipe d'espions qui tente de déchiffrer les codes.
Voilà, dans l'ensemble un film très moyen, pas le meilleur de la catégorie, loin s'en faut, je préfère largement "l'Homme au masque de Fer" avec Di Caprio par exemple
La signature de Bertrand Tavernier présageait le meilleur même si pour un film de "Cape et d'épée" le risque est réel de passer à côté du sujet. Et bien c'est effectivement raté. Malgré la vigueur des acteurs (Noiret, RICH, Frey et bideau sont excellents) et le charme juvénile de Sophie Marceau, l'histoire peine à convaincre et à nous divertir. On s'ennuie rapidement jusqu'à nous interroger de l'utilité d'une telle histoire. Finalement la relation de la fille de d'Artagnan n'a pas vraiment d'intérêt. "Tous pour un et un pour rien!"
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