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Un visiteur
1,5
Publiée le 30 novembre 2010
Ne voulant pas réécrire ce qui l'a déjà été (le film n'en valant d'ailleurs pas suffisamment la peine) je rajouterais simplement ceci : un western banal avec des gentils et des méchants? Des méchants?!! Ah bon? Non arrêtons de rire 2 secondes, un vrai "méchant" pour moi c'est par exemple Klaus Kinski dans Le Grand Silence, là tout est doux, tout est en sucre, et les soit disant méchants n'ont rien de vrai dures. En résumé et en 4 mots : un western pour enfant!
Deux jeunes cowboys guideront tout un convoi. Avec eux des femmes, des hommes, dont un ancien qui fait que dire des jurons et on cesse pas de lui dire "veuillez ne pas jurer". Une bande de braqueur qui se mêleront dans l'aventure. Bref, un voyage un peu agité et pas de trop. Ce western contient dans son chariot assez de coeur en bravoure pour emmener le spectateur vers la terre promise.
De réelles qualités dans la mise en scène, digne de l'un des plus grands films de John Ford. On regretta, par contre, un scénario moins inventif; pas rééllement à la hauteur. Bon film.
un excellent western, décidément John Ford ne fait que ça ! La mise en scène est très bien maîtrisée et les acteurs jouent naturels, bref rien à dire !
Ce western est un film à part dans la filmo du grand John Ford dont il dit que "Le convoi des Braves" est, avec "Dieu est mort" et "Le soleil brille pour tout le monde", l'oeuvre la plus proche de ce que j'ai voulu faire."... John Ford sert sur un plateau un western à ses plus fidèles compagnons de tournage mais, bizarrement, le réalisateur semble s'être un peu reposé sur ses lauriers. Mais surtout rappelons que John Ford a signé des chefs d'oeuvres qui le place encore aujourd'hui comme le maitre incontesté du genre. Conclusion, "Le Convoi des Braves" est un western très plaisant et de bonne facture mais ça reste autant un film mineur qu'un western mineur pour John Ford.
Des westerns, John Ford en a réalisé des tas durant sa carrière. Ce "convoi des braves" ne figure pas parmi ses oeuvres les plus mémorables. C'est gentillet et agréable mais également un peu mou et facile. Il manque cruellement du souffle épique qui aurait pû marquer ce trajet de convois en terre hostile. Ce la dit, ça reste relativement sympathique.
Plus film d'aventure que western, "Wagon Master" joue la carte de la sobriété, avec aucune star à l'affiche et un point de départ simpliste (un convoi de mormon cherche à rejoindre une verte vallée). Certes très conventionnel, le film n'ennuie pas son spectateur, propose des personnages intéressants à suivre, et dispose d'une jolie BO. Pour les curieux.
Premier bon point John Ford ne nous bassine pas avec du bla-bla religieux malgré que l'histoire raconte le voyage de mormons (j'étais déjà soulagé). Deuxième bon point le scénario est sympathique et parfois donne un sourire. Mais dans l'ensemble il ne se passe pas grand chose cela dit pas le temps de s'ennuyer vu la courte durée.
Ce western retrace l'itinéraire d'un convoi de mormons rejetés en raison de leur religion, mené par Ward Bond et guidé par 2 jeunes cowboys (Ben Johnson et Harry Carey Jr). D'autres westerns ont déjà abordé ce thème des caravanes d'émigrants, à commencer par un des tous premiers, "La piste des géants" de Raoul Walsh. 2 décennies plus tard, c'est au tour de John Ford de s'emparer du sujet et ce, d'une manière plutôt personnelle. De cette épopée contemplative vers la terre promise en Utah (et au cours de laquelle le convoi rencontrera tout de même une troupe de saltimbanques, une bande de hors-la-loi et une tribu d'indiens Navajos) se dégage une grande sérénité, aussi bien grâce à la mise en scène et à la photographie qu'au jeu des acteurs, tous excellents. L'ensemble n'est donc pas très spectaculaire mais reste efficace et les personnages sont plutôt attachants (si on enlève la bande de hors-la-loi bien évidemment), ce qui rend leurs aventures agréables à suivre.
Du thème principal de John Ford, la quête de la Terre promise et la lutte contre la sauvagerie, «Wagon Master» (USA, 1950) tend vers une piètre schématisation, voire une infantilisation de la thématique. Le film se base sur l’exode de Mormons et le récit s’ancre dans le voyage initiatique des religieux. Le cinéma de John Ford a ce défaut d’être tantôt génial tantôt dérisoire. «Wagon Master» est de ses films fordiens chétifs au même rang que «The Fugitive» (USA, 1947) et «Sergeant Rutledge» (USA, 1960). Le film s’ouvre non pas sur l’exposition du groupe central de l’œuvre mais sur celle des méchants, les Clegg. Efficacité du style fordien, sans prélude, le cinéaste nous immerge dans l’intrigue. Mais quelle intrigue et surtout quel film ? La puissance du cinéma de Ford réside dans sa faculté à former l’iconographie d’une jeune nation : les Etats-Unis, comme le fit David W. Griffith. Néanmoins, bien que Ford refusait le joug des studios sur son travail, il n’en demeure pas moins un cinéaste du système hollywoodien. En tant que tel, il reste soumis à la production continuelle que nécessitait l’âge d’or d’Hollywood. Ainsi naissent de pauvres œuvres comme «Wagon Master». Il est étrange, d’autant plus quand on connaît les grands films de Ford, de constater que ce film ne repose que sur la base des clichés des personnages et du western. Certes, le western est un cinéma de poncifs, comme les mythes mais cette œuvre fordienne là ne se nourrit pas davantage d’idées. Le film est renommé pour être l’un des seuls films de Ford à s’être réalisé sans ennuis techniques. Et le manque de contrainte qui semble avoir planer sur la création en fait ainsi une œuvre souvent creuse et plate. Le tout est par ailleurs soutenu par un son ambiant ridicule. Entendez la scène au bord de l’eau qui ressemble à une vacance à la plage. Pourtant l’ambition était de taille : faire l’ascension légendaire d’une communauté croyante au Paradis perdu.
Un beau film signé John Ford, entre simplicité, humanité et romantisme. Il nous fait suivre le parcours d'un convoi de mormons tentant de traverser l'Ouest pour Salt Lake City et l'Utah. Sur le papier pas le sujet le plus alléchant, mais à travers ce convoi une véritable petite communauté se créer. On suit toute la galerie de personnages (un peu trop cliché ou déjà vu pour la plupart, le seul défaut vraiment voyant du film) , leur relations, leurs sentiments, ainsi que différentes interventions, interactions (des indiens par exemple), le tout souvent avec une pointe d'humour et dans un vrai cadre western. Il préfère se concentrer sur des scènes de danses, de bain, ou sur de chamailleries internes au groupe, plutôt que sur des enjeux "lambda" quand il s'agit de western. Un beau film plein d'humanité et de passion. 7.5/10
Le film démarre doucement et ne convie pas vraiment à l'enthousiasme. Toutefois, il ne faut pas visionner cette pellicule comme un western classique avec ses héros, bandits et méchants, mais plutôt comme l'aventure poétique d'une caravane qui se dirige vers la terre promise avec ses moments de peine et de bonheur. Même si l'action est quasiment absente de tout le scénario, hormis la scène finale, John Ford déploie tout son talent pour nous conter une sympathique histoire avec des acteurs incarnant d'authentiques pionniers. Les rôles principaux reposent sur Ben Johnson, le jeune guide du convoi, et le charismatique Ward Bond, le chef de convoi bourru, interprétation qui lui va comme un gant. Quelques personnages pittoresques comme Soeur Ledyard (Jane Darwell) qui sonne toujours faux dans sa corne, le chef de la bande Shiloh Clegg joué par Charles Kemper, ou bien Hank Worden (Luke Clegg), acteur peu connu certes, mais que l'on retrouve dans divers westerns notamment dans des rôles de pasteur, ou d'idiot du village. Tous les ingrédients du western sont présents, la caravane, les bandits, les indiens, mais tout ce petit monde reste bienséant, tout se déroule en douceur. Seule la scène finale vient noircir le tableau. Ce n'est pas un très grand film mais John Ford nous livre une œuvre toute en finesse agréable à regarder.
Un petit western, qui n'a rien d'extraordinaire, mais qui se laisse facilement regarder. Par contre les indiens ne font pas vraiment indiens, c'est un petit peu dommage.