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ygor parizel
241 abonnés
2 503 critiques
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3,5
Publiée le 19 août 2012
Un des westerns sur la cavalerie les plus célèbre et représentatif. Henry Fonda vient se mêlé aux acteurs habituels de John Ford. Pour le reste scénario sans surprise et beaucoup d'éléments en commun avec d'autres oeuvre du genre (pincée d'humour, une romance superflue et des gueules).
Le Colonel Thursday, joué par Henry Fonda, arrive à Fort Apache dans le seul but de battre les Indiens afin de faire ses preuves de chef de guerre et obtenir enfin les honneurs militaires qu'il pense mériter. ll se lancera dès lors et contre l'avis du Capitaine Kirby (John Wayne) dans une bataille pourtant évitable mais qu'il souhaite coûte que coûte. Il mourra lamentablement au combat entraînant également la mort de ses hommes. Hormis la brillante mise en scène : le bal - Pedro Amendariz et John Wayne face à Coschise - le départ de la cavalerie pour le combat final etc... la chose la plus frappante de ce film reste la façon dont John Ford se débarrasse de l'héroïsme poisseux version Hollywood : l'héroïsme de Fort Alamo par exemple. Ici, la bataille est perdue d'avance, le colonel méprise les qualités indiennes et il le paiera cash. On ne verra même pas 4000 Apaches mourir bêtement à longueurs de scènes avant qu'un bataillon fait de braves et fiers Irlandais lâchent finalement prise à quelques secondes du générique de fin. Non, la cavalerie s'y prend très mal et la bataille se résumera à un tir aux pigeons. Courageux de la part de Ford en 1948 : pas de gloriole dans une Amérique pourtant jamais rassasiée de vanter ses héros nationaux! La fin du film est tout bonnement magnifique : on y voit des journalistes exaltés questionnant un John Wayne incrédule sur l'infinie bravoure du défunt colonel Thurday. Kirby pourtant farouche opposant aux idées de Thurday leur répondra d'un sourire complice avec le spectateur (quasi caméra) : "...oh, c'était un très grand homme, un immense héros pour les Etats Unis d'Amérique". Et c'est sûrement comme cela que se sont écrites quelques pages de l'histoire des grandes nations.
Fort Apache est la reference des films de cavalerie et d'indiens avec des noms célèbres comme Geronimo et Cochise. C'est d'abord, bien sur, un hymne à la gloire de la cavalerie des états-unis, leur courage, leur bravoure etc ... mais toute l'intelligence du film est d'éviter tout manichéisme en montrant les motivations des différents camps au temps de la conquète de l'ouest: une armée chargée de protéger les colons américains venus conquérir les plaines de l'ouest au détriment des amérindiens qui défendaient leurs térritoires de chasses pour nourrir leurs familles. Mais des intérêts et des ambitions particulières ont souvent transformés cette lutte en massacre. L'intérêt du film est de montrer comment certains utilisaient la guerre contre les indiens pour leurs ambitions politiques personnelles (comme Custer) ou pour s'enrichir en vendant alcool et armes. Tout l'art a été de transander cette guerre entre des ivrognes et sauvages (difficile de dire à la fin qui était qui) en une formidable épopée épique qui nous fascinait lorsque nous étions enfant.
Un film assez classique, qui se laisse regarder, malgré l'ennui. La qualité de la réalisation et des acteurs ne parvient pas à tenir en haleine le spectateur. On peut malgré tout retenir quelques bons moments, le début et la fin du film, assez spectaculaires. Un spectacle académique et attendu, regardable, mais qui ennuiera le spectateur blasé ou l'amateur de westerns...
Premier film sur la cavalerie de John Ford, Le massacre de Fort Apache raconte l'histoire d'un homme bourré d'ambitions, cultivé, stricte, plutôt bon stratège, mais totalement borné et sous-estimant totalement l'ennemi en plus de le mépriser. Ce personnage brillamment interprété par Henry Fonda est clairement inspiré du Général Custer. Derrière Fonda, on pourra voir John Wayne moins gradé que lui, mais largement plus compétant grâce à sa connaissance du peuple Apache, John Agar pour son premier film tombant amoureux de Shirley Temple et d'autres habitués de Ford comme Ward Bond ou Victor Mclaglen. Plusieurs scènes restent marquantes, celle de la poursuite d'un chariot faisant clairement penser à La chevauchée fantastique, la scène du bal évidemment, celle de l'arrivée de Wayne et Armendariz dans le camp Apache et bien d'autres encore toutes sublimées par la superbe bande originale de Richard Hageman. Ce film montre aussi pourquoi les indiens refusaient de vivre dans leurs réserves, ce qui en fait l'un des premiers, peut-être même le premier à prendre partie pour eux. Le second film de Ford sur la cavalerie (véritable chef-d’œuvre), La charge héroïque, sera lui encore plus réussi.
Beaux extérieurs (Monument Valley), belles scénes de Cavaleries et cascades à cheval, des indiens qui ne sont pas ridicules, le rappel historique de la mise en réserve des tribus indiennes, le mythe de l'Amérique à travers ces hommes qui dirigent et qui n'ont pas toujours raisons. Et puis Henri Fonda, John Wayne et de bons seconds rôles. Un bon John Ford.
Une œuvre forte et humaniste comme sait si bien les faire John Ford, en prenant pour prétexte la bataille de little big Horn sans la nommé, Ford oppose deux visions politique et humaine très forte, celle de Henry Fonda, qui méprise les Indiens et leurs revendications légitimes tout en envoyant ses hommes à la mort par arrivisme, égoïsme et orgueil. En face de lui, le personnage de John Wayne incarne la mesure, le respect et la diplomatie. La fin rappelle celle de « l’homme qui tua Liberty Valance », on imprime la légende plutôt que la vérité, mais Ford lui, prend bien soin dans son film de montrer une réalité tout autres, bien plus complexe. La noirceur du propos est constamment contrebalancée par un amour de la vie, le sang irlandais du réalisateur irrigue chaques plans, on aime, on boit beaucoup, on danse, on se bagarre et on blague sans arrêt. Un film profond, somptueux et chaleureux.
Sur le fond, message très consensuel à la gloire de la cavalerie US nuancé par un regard assez favorable sur les indiens (en 1948 c'était assez nouveau, deux ans même avant la flèche brisée). Sur la forme, c'est un excellent western : progression dramatique maîtrisée et interprétation mémorable de Henry Fonda et de John Wayne (dans une des ses meilleures composition, tout en subtilité, incroyable n'est-ce pas ?)
Un western qui est admirable sur plusieurs points. Sur le plan de l'histoire, la première heure et demie nous conte avec toute la minutie du détail dont est capable John Ford ainsi qu'avec une bonne dose de son humour typique la vie d'un fort faisant la part belle aux seconds rôles. Mais c'est surtout dans la dernière demie-heure que le talent du cinéaste apparaît le plus visiblement avec une charge de cavalerie mémorable et une belle conclusion évoquant la célèbre phrase de son chef d'oeuvre absolu "L'Homme qui tua Liberty Valance" "Quand la légende rejoint la réalité, on prend la légende". Sur le plan de l'interprétation, John Wayne est excellent dans le rôle du défenseur des indiens mais c'est surtout Henry Fonda dans celui d'un officier aigri et inconséquent qui est admirable. "Le Massacre de Fort Apache" mérite surtout des éloges car c'est aussi un des premiers films (peut-être le premier) à prendre la défense des indiens et a dénoncé le racisme à leur encontre. Rien que pour cela, le film mérite le détour.
Ce western de John Ford est bien, c’est un western avec des indiens, de l’amour, de la guerre, de l’amitié, du courage. Un bon western sans plus, car ce film n’est pas le meilleur western de tout les temps. Le scénario est pas mal, les acteurs sont normal, et la réalisation bien. Un western pas mal avec John Wayne dans son rôle habituel. Un peu de comédie dans ce western, et une fin tragique. Pas mal.
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3,5
Publiée le 26 juillet 2010
"Le massacre de Fort Apache" tient une place à part dans le souvenir des spectateurs, sans doute grâce, là encore à l'extraordinaire Henry Fonda, mais aussi à John Wayne, ègal à lui-même, avec ègalement la prèsence au gènèrique de la dèlicieuse Shirley Temple! Tous deux s'affrontent à la direction d'un fort construit en territoire indien mais leur tactique vis-à-vis des apaches est en effet contradictoire! Afin de brosser un tableau authentique de la vie des garnisons dans les forts de la frontière, John Ford demandera à son scènariste Frank S.Nugent, d'être extrêmement vigilant sur les aspects historiques de son script! L'un des points centraux de "Fort Massacre" est le fait que certains hèros passès à la postèritè n'ètaient pas du tout les grands hommes que la lègende semble avoir brossès! Ford nous montre aussi les changements psychologiques de ceux qui parviennent au pouvoir et au commandement! Ce film, le premier des westerns que Ford consacre à l'univers de la cavalerie, èvoquera Nugent, nècessitera quinze semaines de travail dont sept au moins furent consacrèes à des sèances de recherches! Un grand classique où l'indien y est reprèsentè avec sympathie, comme une victime de l'homme blanc...
Evocation, par le biais de la fiction, de l'histoire vraie du général Custer, à l'époque de la bataille de Little Big Horn... C'est en 1947 que John Ford réalise avec " Fort Apache " un de ses meilleurs westerns, qui est aussi le premier d'une trilogie concernant la cavalerie américaine. L'histoire qui relate donc le désastre de la célèbre bataille de Little Big Horn, est surtout un très beau portrait de la vie d'un fort, car on y voit des séquences d'entraînement de soldats, mais aussi comment les femmes vivent à l'intérieur de ce lieu, ou encore une scène de bal magnifiquement filmée. En tête d'affiche, on retrouve des comédiens pour hyper talentueux, à savoir : John Wayne, dans le rôle du Capitaine York, un homme qui respecte fortement les Indiens, mais aussi, Henry Fonda dans celui de l'entêté Colonel Thursday qui entraînera une partie de ses soldats à une défaite couru d'avance, ou encore la belle Shirley Temple, qui est adorable dans le rôle de la fille de colonel Thursday et qui tombera facilement amoureuse du lieutenant O'Rourke, interpréter par le jeune John Agar. Mais il y a d'autre seconds rôles bien sympathique dans ce western, puisqu'on retrouve aussi Ward Bond ( qui joue le sergent O'Rourke ), Victor McLaglen ( dans celui du sergent Mulcahy ), Pedro Armendariz ( qui lui joue le rôle du sergent Beaufort ) ou encore une des star du muet, Mae Marsh qui possède un petit rôle en guise de clin d'oeil. On a donc le droit à un casting assez impressionnant et qui s'avère bien dirigé par un John Ford qui nous propose quelques séquences dont lui seul en aura le secret, notamment la bataille finale entre les indiens et la cavalerie qui se terminera par un massacre et qui s'avérera être subtilement filmée. On passe donc un excellent moment, d'autant que la photographie en noir et blanc à vraiment bien vieilli, que la partition musicale de Richard Hageman est l'une des plus marquante que le genre ait connu, et que l'ensemble possède une belle histoire d'amour entre Shirley Temple et John Agar, qui apporte une note de légèreté qui est inclu intelligement au récit.
Superbe film de John Ford, qui, au-delà des Indiens et des cavalcades dans le désert, est une fois de plus une oeuvre sur l'esprit de communauté, en témoigne la scène centrale du bal, tel un cérémonial pour introduire le colonel dans sa nouvelle communauté. Le film fait d'ailleurs écho, en deux aspects, à Liberty Valance : par Henry Fonda, en jeune ambitieux, qui va bouleverser les habitudes d'un petit village de l'ouest, et par la scène finale dans laquelle John Wayne demande aux journalistes d'imprimer la légende plutôt que la vérité. Parallèlement, on admire le portrait intelligent de la communauté Indienne fait par John Ford dans ce film de 1948. Ford, comme toujours, fait plus qu'un western basique, mais signe un film social intelligent, complexe, profond et pas manichéen malgré les apparences : qui peut-on désigner comme héros réel du film ? L'incompétent colonel, mais pourtant pris pour un grand homme ? Je vous accorde néanmoins que le film se termine sur une note bien patriotique, "God bless America", mais c'était une autre époque !... La mise en scène, sublime dans sa simplicité, les acteurs, l'histoire, les scènes de chevauchée, suffisent pour apprécier ce très grand film.
Oulà ! Moi je n'ai pas du tout aimé ! Je me suis dit que j'allais me remettre aux westerns, et ça m'as bien calmé ! C'est trop vieux et même si john wayne a été le pionnier des westerns, je préfère me ratacher aux films avec clint.