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chrisbal
15 abonnés
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3,0
Publiée le 9 août 2023
Le western version 'cavalerie americaine" selon John Ford : 1ère partie... La mise en scène et la photographie sont grandioses avec une fois encore le décor somptueux de Monument Valley et des scènes d'action vraiment bien réalisées et impressionnantes. Les acteurs sont bons (notamment John Wayne, tout en humilité) même si certaines scènes sont surjouées. Le traitement du Lieutenant Colonel Thursday dépeint comme un héros à la fin fait grincer les dents, mais c'est le propre du scénario... Du bon cinéma classique et relativement efficace.
Un des premiers western qui traite les Indiens avec un peu plus d'égard.
Ford aimait l'armée américaine et surtout les tuniques bleu vu qu'il leur a consacrés plusieurs films.
Cette fois-ci il dépeint l'éthique militaire et le sens de l'honneur incarner ici par Henry Fonda qui veut marquer son temps en effectuant des mesures radicales c'est-à-dire capturer cochise et ses terribles apaches alors qu'il ignore tout des Indiens.
Autre point intéressant traité dans le film ce sont ses ignobles vendeur d'alcool et d'armes qui bien souvent sont à l'origine de certains massacres.
Du point technique le film est une pure merveille, la mise en scène de Ford est formidable personne ne savait mieux filmé que lui les poursuites à cheval ou les grandes étendues désertiques de Monument Valley.
Les personnages ont tous de la personnalité et ils sont formidablement interprétés par les acteurs.
Une évocation de la stupidité militaire et du mépris des Américains pour les peuples Amérindiens.
En 1948, John Ford signe le premier volet du Cycle de la cavalerie (avant « La charge héroïque » et « Rio Grande »). Cette trilogie s’appuie sur la présence permanente de John Wayne et aborde en toile de fond l’ambivalence des rapports hiérarchiques et fraternels au sein de l’armée américaine. Le lieutenant-colonel Thursday (Henry Fonda) devient le commandement de Fort Apache et entend faire régner l’ordre. Cette prise de fonction autoritaire est progressivement tournée en dérision avec beaucoup d’humour et un sens dramatique. Le réalisateur montre également des Apaches fiers possédant beaucoup d’honneur et non comme des sauvages. Si l’on ajoute à cela les magnifiques paysages de Monument Valley qui servent de décors au film, on a affaire à un western de qualité. Bref, un grand classique.
Un film assez classique, qui se laisse regarder, malgré l'ennui. La qualité de la réalisation et des acteurs ne parvient pas à tenir en haleine le spectateur. On peut malgré tout retenir quelques bons moments, le début et la fin du film, assez spectaculaires. Un spectacle académique et attendu, regardable, mais qui ennuiera le spectateur blasé ou l'amateur de westerns...
Encore une fois avec Ford, un film sublime qui brille surtout cette fois ci par l'exellence de la manière avec laquelle il a filmé les scènes de guerre et nottament les chevauchés, tout simplement divin. John Wayne trouve un de ses meilleurs rôles et Henry Fonda est tout simplement le meilleur acteur de john ford et un des meilleurs tout court!
Premier des trois westerns consacrés à la cavalerie par John Ford, Fort Apache est d'abord l'histoire de la folie mégalomanne d'un lieutenant colonel qui, en quête de gloire, n'hésite pas à envoyer ses hommes se faire massacrer dans un guet hapens prévisible. Henry Fonda, raide et imperturbable, donne à cet homme un côté tragique, et sa fin pathétique est plus proche du suicide de celui qui a échoué que du geste héroique, tel que décrit de façon sans doute ironique à la fin du film. Mais au delà de ce fait, au delà aussi de la confrontation attendue entre Wayne et Fonda, c'est encors et toujours dans les scènes secondaires que John Ford donne à son film un cachet inimitable : la douce Shirley Temple dans un de ses très rares rôles aduktes, l'humanité surprenante pour cette époque avec laquelle son évoqués les indiens, les personnages secondaires inénarables : Mc Laglen en ivrogne, Hank Worden à la démarche bizarre, ou un Ward Bond quelque peu autoritaire. Et les scènes de bal ! un incontournable de l'univers Fordien. Délicieuse est la scène où Henry Fonda est amené, au cours du grans bal annuel, à danser en première ligne alors que manifestement sa raideur ne l'inciterait pas, en temps normal, à de telles manifestations. La Grande histoire s'est faite avec de multiples petites histoires.
Un superbe western signé John Ford et qui va lancer le début de sa trilogie basée sur la cavalerie. Superbe à plusieurs égards. D'abord, sur la forme, Ford déploie toute sa maestria technique pour nous livrer des scènes sublimes ainsi qu'une reconstitution méticuleuse du contexte. Les grandes charges sont épatantes de maîtrise pour l'époque et permettent de nous immerger au cœur des affrontements. Ensuite, sur le fond, en s'inspirant de la bataille de Little Big Horn, l'une des plus grosses raclés prises par la cavalerie américaine face aux Indiens, le réalisateur dénonce la bêtise belliqueuse, la corruption, la suffisance et la gloriole des gradés de l'armée. Les Apaches y sont montrés comme un peuple recherchant la paix et la tranquillité, et capable de déployer de redoutables stratégies militaires dans le but de se défendre, ce qui est assez rare pour être souligné. Enfin, concernant les acteurs, John Wayne enfile parfaitement un costume de héros sobre et mesuré et donne la réplique à l'immense Henry Fonda, excellent dans ce rôle de salaud galonné. Le casting est complété par la beauté et la fraîcheur de Shirley Temple, malgré un doublage français assez pénible (étonnement pas de VO sur mon DVD...). Quelques longueurs mais un western qui ravira assurément les amateurs du genre.
Le scénario est tiré d'une histoire vraie comme de nombreux westerns. Celui-ci retrace le massacre de la troupe du général Custer par les troupes de Sitting Bull. John Ford met en scène la corruption, le racisme et dans les dernières séquences, la loyauté, le courage et l'honneur du Colonel Thursday.
C'est l'une des première fois dans le cinéma que l'on voit un sous officier remettre en cause les ordres d'un officier qui veut imposer ses règles. On retrouvera ce genre dans le film de Kubrick, Les sentiers de la gloire ou celui de Aldrich, Attaque!
L'humour est très souvent mis en scène, comme avec la scène où les soldats doivent monter sur leur cheval. L'humour est pourtant très rare dans ce genre de film.
Premier film sur la cavalerie de John Ford, Le massacre de Fort Apache raconte l'histoire d'un homme bourré d'ambitions, cultivé, stricte, plutôt bon stratège, mais totalement borné et sous-estimant totalement l'ennemi en plus de le mépriser. Ce personnage brillamment interprété par Henry Fonda est clairement inspiré du Général Custer. Derrière Fonda, on pourra voir John Wayne moins gradé que lui, mais largement plus compétant grâce à sa connaissance du peuple Apache, John Agar pour son premier film tombant amoureux de Shirley Temple et d'autres habitués de Ford comme Ward Bond ou Victor Mclaglen. Plusieurs scènes restent marquantes, celle de la poursuite d'un chariot faisant clairement penser à La chevauchée fantastique, la scène du bal évidemment, celle de l'arrivée de Wayne et Armendariz dans le camp Apache et bien d'autres encore toutes sublimées par la superbe bande originale de Richard Hageman. Ce film montre aussi pourquoi les indiens refusaient de vivre dans leurs réserves, ce qui en fait l'un des premiers, peut-être même le premier à prendre partie pour eux. Le second film de Ford sur la cavalerie (véritable chef-d’œuvre), La charge héroïque, sera lui encore plus réussi.
Sur le fond, message très consensuel à la gloire de la cavalerie US nuancé par un regard assez favorable sur les indiens (en 1948 c'était assez nouveau, deux ans même avant la flèche brisée). Sur la forme, c'est un excellent western : progression dramatique maîtrisée et interprétation mémorable de Henry Fonda et de John Wayne (dans une des ses meilleures composition, tout en subtilité, incroyable n'est-ce pas ?)
Ford sait filmer comme un dieu, c'est bien connu, mais bon sang il fallait que je voie un de ses films, et pas des moindres, sur grand écran, pour pouvoir en prendre pleinement conscience. Fort Appache aligne de fabuleux mouvements de caméra qui balayent d'immenses étendues désertiques avec un talent fou. Cette œuvre a vraiment été conçue pour le cinéma, le vrai. Les plans englobent des pans entiers de décors et le gigantisme du désert entaillé de canyons se ressent jusqu'à la moelle. Concernant les scènes de dialogues entre les personnages, Ford réussit tout aussi bien à donner une intensité palpable seulement grâce à son sens inné du cadrage, chaque images semble être centré au bon endroit, et la caméra filme exactement ce qu'il faut pour d'ores et déjà donner de l'épaisseur émotionnelle à la scène. Bien sûr, ajoutez à cela un casting quatre étoiles qui desservent des performances historiques (Henry Fonda en colonel Thursday). John Wayne paraît plus effacé et raisonnable dans son rôle de capitaine York, ce qui change de ses rôles de gros durs dans des films moins vieux. Ward Brand apporte une convivialité chaleureuse en père O'Rourke. Pedro Armendariz se sert de sa verve espagnole pour, en l'espace de quelques scènes, donner de l'importance au sergent Beaufort qui à l'origine fait office de personnage secondaire. En revanche, le chef des indiens, Cochees, ainsi que O'Rourke fils, semblent un brin pâlichons comparés aux prestations formidables précédemment évoquées. La musique consiste pour la majorité e hymnes américains tonitruants, qui provoquent un roulement en accord parfait avec les marches des soldats sur une note de patriotisme qui peut agacer ou faire sourire avec bienveillance. Le scénario présente une complexité relative qui se révèle capitale : le film devient alors autre chose qu'une série B. Des éléments sur la psychologie des soldats dans l'armée vis à vis des grades sont inclus via une intrigue amoureuse qui d'ailleurs est vite expédiée, son seul but étant de montrer les barrières dressées par les différences de grades. La mauvaise foi du système politique, l'aspect historique des relations indiens-colons, et la vie dans un camp militaire sont quelques uns des thèmes abordés. Pour terminer, parlons un peu de la séquence finale, cette boucherie ou Thursday devient un héros, conclue en beauté par un superbe plan fixé sur le visage de John Wayne regardant défiler ses soldats à travers une vitre qui les reflète. La mort du colonel Thursday achève de l'ériger au sommet des gloires américaines, dévoilant ainsi la façon de penser du conquérant typique outre-Atlantique. Le regard de la nation compte autant que le regard sur soi-même. Malgré son denier acte qui peut être pris pour de la folie, Thursday était extrêmement lucide sur la société de son époque, et sa décision fut prise par sang froid. Un western intelligent et grandiose, agrémenté d'un final épique...bref un chef d’œuvre.
Ce que j’apprécie avant tout chez John Ford, c’est la notion de communauté et l’idée qu’une troupe d’acteurs bien dirigée puisse transcender une histoire somme-toute simple, la vie dans un fort perdu au fin fond du désert, et en faire une histoire romanesque. Bien sûr, nous avons des têtes d’affiches, des premiers rôles. D’un côté Henri Fonda, l’officier supérieur pétri de valeurs et de principes, mais qui s’avère rigide voire obtus. De l’autre, John Wayne, beaucoup plus souple et tolérant, mais qui, en bon soldat, se plie aux ordres. Et puis, autour de ces deux étoiles, une multitude de planètes et de satellites qui viennent enrichir les rapports humains à l’images des « colosses » Ward Bond et Victor MacLaglen. Quelques scènes d’action, bien sûr, mais aussi une histoire d’amour entre la délicieuse Shirley Temple et John Agar, et des scènes burlesques (le cinéma muet n’est pas très loin) comme l’entrainement des nouvelles recrues ou l’initiation à la cavalerie. La mise en scène est admirable à l’image des scènes extérieures comme celle où les deux cavaliers filmés de très loin semblent écrasés par la montagne. « Le massacre du fort Apache » préfigure le meilleur à venir l’année d’après, à savoir « La Charge héroïque ». Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Film qui n'a rien d'extraordinaire, mais qui est distrayant. Je n'ai pas grand chose à dire en plus ... C'est plutôt bien fait. Film spectacle avec un fond moral. Bref, film qui sait occuper un temps d'ennui.