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    Le Massacre de Fort Apache
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    53 critiques spectateurs

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    Dynastar21
    Dynastar21

    35 abonnés 438 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2020
    Premiers opus d'une trilogie sur la cavalerie Américaine, ce Massacre de Fort Apache, m'a plu mais pas autant qu'espéré. J'ai été principalement gêné par cette alternance de comique et de tragique qui casse le côté réaliste du western, genre du cinéma à mon sens, sérieux de nature ; tout en étant bien conscient que c'est une habitude chez John Ford de saupoudrer ses films de notes d'humour. En ce qui concerne la lutte entre les militaires, joués respectivement par Henry Fonda et John Wayne, lutte entre un lieutenant-colonel autoritaire, théorique et cynique et un capitaine moins autoritaire, réaliste et humaniste, celle-ci sert de trame tout au long du film afin de dévoiler la vie d'un fort aux États-Unis, fin XIXème, et de montrer la contradiction entre la création d'une légende Américaine et les errements de sa face cachée. Effectivement, Thursday envoie ses hommes au casse-pipe par pêché d'orgueil lors de la bataille finale (référence au général Custer et à la bataille de Little Big Horn) contre des indiens pacifistes ici dépeints de manière assez positive (ce qui n'est pas fréquent dans le genre) et il en tire au final toute la gloire (de manière posthume certes) dans le cadre du roman national Américain. Alors qu'au contraire, le capitaine York joué par le "Duke" préfère saluer les hommes de sa garnison en disant "Personne ne les a oubliés parce qu'ils ne sont pas morts… Ils resteront vivants tant que le régiment vivra". Deux réalités opposées. Côté casting, les deux premiers rôles sont impeccables et celui de Shirley Temple apporte un peu de féminité dans un univers très masculin. Enfin il faut dire que la beauté des paysages de Monument Valley ainsi que la mise en scène réussie de Ford, sont indéniables. A noter le choix Français de transcription du titre original "Apache" en "Massacre de Fort Apache " qui spolie le spectateur de la surprise, ce qui s'avère dommage.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 novembre 2018
    Fade, vieillot stéréotypé et mal joué. J'ai pas du tout accroché. Y a que Henry Fonda qui a une certaine classe que je retiendrais du film. Pour le reste...
    Frédéric Le Mouël
    Frédéric Le Mouël

    20 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2013
    L'un des chefs d'oeuvre du western et le meilleur des 3 films de John Ford sur la cavalerie américaine. Une oeuvre également très engagée, très pure idéologiquement dans le message qu'elle délivre : l'Armée a raison envers et contre tout, le corps social est plus important que les individualités qui le composent. La confrontation entre John Wayne (parfait en officier courageux et proche de ses hommes) et Henry Fonda (inouï de justesse et d'élégance en officier zélé, brutal, mais loyal) est à elle seule un grand moment de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 décembre 2013
    Dix ans après le succès de La chevauchée fantastique en 1939, John Ford revient au western en exploitant une nouvelle fois les décors grandioses de Monument Valley. Il nous convie à l'une des plus belles réussites du cinéma américain et imprime sa marque de fabrique dans l'histoire des grands westerns en devenant l'un des maîtres du genre avec des réalisateurs tels que Raoul Walsh, John Huston ou Henry Hathaway. Il réunit un casting de choix parmi les grandes stars de l'époque. Henry Fonda incarne un colonel autoritaire et inflexible, hautain et maniéré à l'extrême, à la limite de l'insupportable, père attentionné mais militaire despotique, tatillon et coincé. Shirley Temple est ravissante dans le personnage de Philadelphia Thursday, la fille du colonel. John Wayne campe le capitaine York, un officier reconnu par ses hommes pour son humanisme et sa clairvoyance, toujours en opposition avec son entêté de colonel. Il ne faut pas oublier le fameux quatuor de sergents représentés par Pedro Armendariz, Ward Bond, Victor McLaglen et Dick Foran, qui apporte un brin d'humour non négligeable. Un niveau en dessous "La charge héroïque", du même John Ford, ce superbe western recèle quelques petits défauts, telles les scènes de danse qui occupent une part trop importante du scénario. Mais, dans l'ensemble, ce film est l'un des plus mémorables qui soit. Ce film est l'un des premiers westerns pro indiens. Ford les présente les indiens comme un peuple fier, acceptant la négociation mais trahis par un colonel obtus et raciste. D'ailleurs, la bataille à la fin du film est une transposition de celle de Little Big Horn ou le Général Custer fut défait par les indiens en 1876.
    Premier volet d'une trilogie consacré à la cavalerie, Le massacre de Fort Apache sera suivi de La charge héroïque en 1949 et Rio Grande en 1950. Les trois films furent de grands succès avec la participation de John Wayne à chaque fois. Outre la mise en exergue de la cavalerie américaine, Ford nous livre la vie sociale d'un fort et met en avant le rôle des femmes de militaires avec une justesse rarement égalée.
    A noter que la version originale US a été amputée d'un quart d'heure pour donner la version française et que j'ai eu la chance de voir la première, plus intéressante et surtout plus compréhensible, certaines séquences de la version FR arrivant comme un cheveu sur la soupe.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 février 2014
    Western passionnant signé John Ford, "Fort Apache" nous narre l'histoire d'un lieutenant-colonel qui arrive au Fort Apache, et on va suivre ses relations avec ses officiers, ses indiens ou encore ses idéologies. Le scénario est bien écrit et intéréssant et à travers ce film, John Ford va dénoncer la corruption, le racisme ou encore les "relations" avec les Indiens. C'était assez rare à cette époque que l'on traite les Indiens de manière égale et à travers ce lieutenant-colonel, il va aussi décrire les relations entre les différents grades au sein de l'armée, ainsi que l'honneur et la dignité. La mise en scène de Ford est excellente, c'est vraiment bien filmé, que ce soit la vie au camp ou les batailles et la photographie en noir et blanc est superbe. Et il y a cette fin, sublime, tout comme ces dernières paroles prononcées par le personnage joué par John Wayne, qui me font pensé à "L'homme qui tua Liberty Valence" du même réalisateur. Il arrive même à glisser quelques touches d'humour qui font mouche ! Coté casting, ce n'est pas le plus grand rôle de John Wayne, ni par son nombre d'apparitions, ni par ses dialogues, mais ce type dégage une de ses classes et un de ses charismes, c'est impressionnant et Henry Fonda dans un rôle un peu à contre emploie (souvent habitué à jouer des "gentils") est parfait. Un très grand et beau western.
    charly5766
    charly5766

    14 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2012
    Non bah là je crois que ça y est définitivement: je suis fan de John Ford !! Le massacre de Fort Apache est déjà une réussite pour trois raisons : Henry Fonda, John Wayne et Shirley Temple qui subliment complètement la caméra. Certains plans sont très très réussis comme le passage sur le bal, qui nous plonge directement sur la vie au jour le jour de la cavalerie. Un très grand film !
    overlook2
    overlook2

    25 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2016
    « Fort Apache » ne vaut pas l’étiquette de chef-d’œuvre impérissable qu’il est bon ton de lui coller – ce sera par contre le cas du film suivant de Ford sur la Cavalerie, l’inoubliable «Charge héroïque ». Non, celui-ci est assez bancal dans sa construction, mou dans son rythme et parfois pesant dans sa mise en scène (il n’a pas le classicisme altier et puissant d’autres chef-d ‘œuvres du maître). Paradoxalement, ces défauts lui confèrent le charme de l’esquisse et du pas de côté, tout en marquant une étape importante dans la prise en charge d’un discours politique dans le cadre du western, annonçant le tournant dans l’œuvre de Ford. Soit une première partie très flottante, chronique de la vie au fort, avec romance et rivalité d’égo en filigrane. S’enchaînent ici très inégalement des scènes un peu poussives (le côté « folklorique » des coutumes du camp et l’idylle fleur bleue des jeunes tourtereaux) et des moments plus émouvants, liés à la description de la force matricielle de la famille (qui n’atteignent cependant pas les sommets de « Quelle était verte ma vallée ») et à ce personnage complexe du Colonel Thursday, homme blessé et aigri, chez qui l’idéal s’est transformé en amertume et auquel Henry Fonda apporte une humanité bouleversante. Il y a enfin la belle présence, étonnamment effacée, de John Wayne, dans un second rôle alors que l’acteur était une star ! Cette humilité colle parfaitement au personnage du Capitaine York, lui-même très en retrait dans l’intrigue au début, pour ensuite monter en puissance et se poser en contre-point à l’aveuglement mortifère de Thursday. Et oui, John Wayne prône la tolérance et l’antiracisme et va jusqu’à réinventer sa manière de jouer, ici très intériorisée et minimaliste. Et l’acteur de camper un personnage d’une force et d’une humanité indéniable : paradoxalement, il tient là un de ses meilleurs rôles ! Vient une deuxième partie qui fait glisser le film sur le terrain du politique : à travers la reconstitution (à peine déguisée) de Little Big Horn, Ford aborde l’ambiguïté – pour ne pas dire le cynisme meurtrier – du gouvernement américain vis-à-vis des indiens. Geste fort dans le contexte de l’époque (et carrément gonflé dans le cadre du western où les Indiens étaient au mieux traités comme de bons sauvages), Ford montre la nation indienne dans sa noblesse et surtout souligne l’injustice et l’oppression dont elle fut l’objet par le gouvernement américain, qui travailla à sa décomposition - de l’intérieur à travers le personnage du trafiquant d’alcool et sur le terrain militaire, en poussant les Indiens à la rébellion pour mieux les éradiquer. La grande intelligence du film est de doubler cette cinglante critique politique par une réflexion très subtile sur le mythe (celui de la Cavalerie, mais aussi celui de l’Amérique en général). Irriguant souterrainement les précédents westerns de Ford, cette réflexion sera portée en exergue par les suivants – jusqu’à l’exemplaire «Liberty Valence ». Toute la subtilité – et la lucidité – du cinéaste tient le mélange détonant d’ironie et d’idéalisme qui trouve son aboutissement dans la résolution finale : l’hommage posthume ambigu que rend York à Thursday et son éloge de l’esprit de corps de la Cavalerie. La période d’immédiate après-guerre peut en partie expliquer ces nuances (nécessité de redonner espoir en un peuple qui a souffert d’une guerre lointaine) mais touche surtout la complexité du regard de Ford sur le mythe de sa Nation, auquel il a lui-même largement contribué : il prône la force d’exemple que recèlent les vertus du mythe sans rien cacher de l’aspect négatif de la réalité qui lui a donné naissance. Une ambivalence qui sauve in fine ce western inégal et qui fera la force des suivants.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    765 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2009
    Evocation, par le biais de la fiction, de l'histoire vraie du général Custer, à l'époque de la bataille de Little Big Horn... C'est en 1947 que John Ford réalise avec " Fort Apache " un de ses meilleurs westerns, qui est aussi le premier d'une trilogie concernant la cavalerie américaine. L'histoire qui relate donc le désastre de la célèbre bataille de Little Big Horn, est surtout un très beau portrait de la vie d'un fort, car on y voit des séquences d'entraînement de soldats, mais aussi comment les femmes vivent à l'intérieur de ce lieu, ou encore une scène de bal magnifiquement filmée. En tête d'affiche, on retrouve des comédiens pour hyper talentueux, à savoir : John Wayne, dans le rôle du Capitaine York, un homme qui respecte fortement les Indiens, mais aussi, Henry Fonda dans celui de l'entêté Colonel Thursday qui entraînera une partie de ses soldats à une défaite couru d'avance, ou encore la belle Shirley Temple, qui est adorable dans le rôle de la fille de colonel Thursday et qui tombera facilement amoureuse du lieutenant O'Rourke, interpréter par le jeune John Agar. Mais il y a d'autre seconds rôles bien sympathique dans ce western, puisqu'on retrouve aussi Ward Bond ( qui joue le sergent O'Rourke ), Victor McLaglen ( dans celui du sergent Mulcahy ), Pedro Armendariz ( qui lui joue le rôle du sergent Beaufort ) ou encore une des star du muet, Mae Marsh qui possède un petit rôle en guise de clin d'oeil. On a donc le droit à un casting assez impressionnant et qui s'avère bien dirigé par un John Ford qui nous propose quelques séquences dont lui seul en aura le secret, notamment la bataille finale entre les indiens et la cavalerie qui se terminera par un massacre et qui s'avérera être subtilement filmée. On passe donc un excellent moment, d'autant que la photographie en noir et blanc à vraiment bien vieilli, que la partition musicale de Richard Hageman est l'une des plus marquante que le genre ait connu, et que l'ensemble possède une belle histoire d'amour entre Shirley Temple et John Agar, qui apporte une note de légèreté qui est inclu intelligement au récit.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 avril 2014
    Devenu un classique bien sûr mais avant ça un western d'une grande modernité, si on peut regretter la vénération de Ford pour l'ordre militaire le film remet aussi les choses en perspectives et illustre déjà la fameuse phrase « Quand la légende est plus belle que la réalité, imprimez la légende ».
    keating
    keating

    53 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 janvier 2015
    « Le Massacre de Fort Apache » est incontestablement un western, mais il a plus évoqué en moi des films militaires durant la vision. La hiérarchie, les rituels et les règles militaires ont en effet une telle importance qu’il me fait plus penser à un « Full Metal Jacket » qu’à un « Il était une fois dans l’Ouest » ! Ceci dit, il est difficile de ne pas penser également à Liberty Valence lors des dernières scènes, où l’on retrouve la thématique o combien Fordienne de la dualité légende-réalité. Cette destinée de Thursday devient alors intéressante pour quiconque s’intéresse à la mythologie américaine, aux « héros » de l’Ouest, avec une parenté connue entre le film et le massacre de Little Big Horn, Thursday étant un avatar de Custer. Si cette thématique est toujours intéressante, il faut bien dire qu’elle souffre de la comparaison avec le Liberty Valence précité ; Ford reste ici un peu en surface des choses, ne faisant intervenir cette idée que sur la fin, en quelques répliques (certes efficaces) là où il développait son sujet de façon bien plus profonde tout au long de son film ultérieur. Mais mon principal problème est le personnage de Thursday lui-même. Je n’arrive pas à m’attacher à ce colonel autoritaire borné, passant son temps à ignorer les conseils des autres pour prendre des décisions de plus en plus insensées. Je n’arrive ni à tout à fait le comprendre, ni à ressentir le moindre sentiment pour lui. Pourtant, le récit est efficace, il y a quelques bons seconds rôles, y compris chez les femmes et les indiens, ce qui était plutôt novateur à ce moment-là il me semble. La mise en scène est très fluide, gardant notre attention sur le récit de bout en bout tout en se permettant quelques belles idées visuelles : Shirley Temple observant son cavalier préféré dans le miroir, une danse cachée pendant le bal, le brouillard entre Wayne et Cochise. Par contre, je dois avouer être resté un petit peu sur ma faim concernant la scène d’action finale ; mais au-delà de la qualité intrinsèque de la réalisation, ceci s’explique sans doute par mon absence d’empathie pour le personnage principal, et par le fait qu’elle se fasse attendre assez longtemps. Bref, c’est sans doute un western militaire historiquement important, à l’efficacité narrative toujours présente, mais qui ne me convainc pas tout à fait sur ses thématiques et personnages.
    mister
    mister

    19 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2011
    Fort Apache est la reference des films de cavalerie et d'indiens avec des noms célèbres comme Geronimo et Cochise. C'est d'abord, bien sur, un hymne à la gloire de la cavalerie des états-unis, leur courage, leur bravoure etc ... mais toute l'intelligence du film est d'éviter tout manichéisme en montrant les motivations des différents camps au temps de la conquète de l'ouest: une armée chargée de protéger les colons américains venus conquérir les plaines de l'ouest au détriment des amérindiens qui défendaient leurs térritoires de chasses pour nourrir leurs familles. Mais des intérêts et des ambitions particulières ont souvent transformés cette lutte en massacre.
    L'intérêt du film est de montrer comment certains utilisaient la guerre contre les indiens pour leurs ambitions politiques personnelles (comme Custer) ou pour s'enrichir en vendant alcool et armes.
    Tout l'art a été de transander cette guerre entre des ivrognes et sauvages (difficile de dire à la fin qui était qui) en une formidable épopée épique qui nous fascinait lorsque nous étions enfant.
    Freaks101
    Freaks101

    152 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2010
    Une œuvre forte et humaniste comme sait si bien les faire John Ford, en prenant pour prétexte la bataille de little big Horn sans la nommé, Ford oppose deux visions politique et humaine très forte, celle de Henry Fonda, qui méprise les Indiens et leurs revendications légitimes tout en envoyant ses hommes à la mort par arrivisme, égoïsme et orgueil. En face de lui, le personnage de John Wayne incarne la mesure, le respect et la diplomatie. La fin rappelle celle de « l’homme qui tua Liberty Valance », on imprime la légende plutôt que la vérité, mais Ford lui, prend bien soin dans son film de montrer une réalité tout autres, bien plus complexe. La noirceur du propos est constamment contrebalancée par un amour de la vie, le sang irlandais du réalisateur irrigue chaques plans, on aime, on boit beaucoup, on danse, on se bagarre et on blague sans arrêt. Un film profond, somptueux et chaleureux.
    NicoMyers
    NicoMyers

    59 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2009
    Superbe film de John Ford, qui, au-delà des Indiens et des cavalcades dans le désert, est une fois de plus une oeuvre sur l'esprit de communauté, en témoigne la scène centrale du bal, tel un cérémonial pour introduire le colonel dans sa nouvelle communauté. Le film fait d'ailleurs écho, en deux aspects, à Liberty Valance : par Henry Fonda, en jeune ambitieux, qui va bouleverser les habitudes d'un petit village de l'ouest, et par la scène finale dans laquelle John Wayne demande aux journalistes d'imprimer la légende plutôt que la vérité. Parallèlement, on admire le portrait intelligent de la communauté Indienne fait par John Ford dans ce film de 1948. Ford, comme toujours, fait plus qu'un western basique, mais signe un film social intelligent, complexe, profond et pas manichéen malgré les apparences : qui peut-on désigner comme héros réel du film ? L'incompétent colonel, mais pourtant pris pour un grand homme ? Je vous accorde néanmoins que le film se termine sur une note bien patriotique, "God bless America", mais c'était une autre époque !... La mise en scène, sublime dans sa simplicité, les acteurs, l'histoire, les scènes de chevauchée, suffisent pour apprécier ce très grand film.
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2024
    1er volet de la trilogie dite de la Cavalerie, Fort Apache est à mon sens le meilleur de la série. Ford réussit à faire cohabiter et se succéder éléments de comédie et éléments dramatiques sans jamais se départir de son axe de mise en scène toute en retenue et en économie pour simplement faire du comportement de ses personnages dans le plan, la variable d’ajustement dans la progression de son récit. Fort Apache , variation libre et sans concessions sur la figure pathétique et le destin tragique de Custer , porte à l’inverse sur le peuple peau-rouge un regard empathique, pour ces hommes loyaux qui défendent avant tout leur terre et leur honneur, regard que l’on retrouvera beaucoup plus douloureux une dizaine d’année plus tard dans « les Cheyennes » admirable testament crépusculaire tant pour Ford que pour la nation indienne.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    158 abonnés 985 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2023
    Western qui est plutôt historique, suivant le quotidien d'un fort militaire dans le démarrage de la dernière phase de résistance des Appaches. Ce film du fameux duo des John (Ford real - Wayne acteur) est un bon divertissement. Des scènes de bataille galvanisantes et un regard sur les Indiens moins "sauvages hostiles", tandis que la critique de l'armée américaine est assez vive. Donc bon même si dans l'ensemble, il suit tous les pré-requis d'un pré-blockbuster (en particulier la romance qui n'a pas grand intérêt).
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