Salé Sucré, d’Ang Lee, est sorti en 1994. Le film vient d’être remasterisé, c’est à dire transféré sur support numérique dans les meilleures conditions. Le Trianon à Sceaux l’a programmé. J’ai découvert le film. L’histoire se passe à Taiwan, de nos jours, c’est à dire dans les années 90. Trois jeunes femmes vivent avec leur père, veuf depuis leur enfance, grand chef cuisinier dans une semi-retraite. Les trois filles ont quelques difficultés à élaborer des projets personnels ou amoureux qui les amèneraient à quitter le giron paternel. Lui n’a pas l’air très heureux non plus de cette situation quelque peu bloquée. Il a perdu le goût. Il en a perdu le goût ? Et puis, un mouvement en entraînant un autre, comme au taquin, la situation va se déstériliser. Non sans mal. Et avec des surprises. J’ai beaucoup aimé ce film. D’abord, voir cuisiner le père, ça donne faim. Ensuite, j’adore les comédiennes du film. Un concours de grâce et de sensibilité. Et puis l’histoire est racontée subtilement. Tout le long nous restons au rythme des personnages, nous croyons ce qu’ils croient. Enfin, il se dégage du film une impression de modernité – plus de 20 après sa production -, d’élégance et de justesse. A voir.
J'ai vu ce film à la télévision récemment et j'ai été très agréablement surprise : c'est un film très humain, très beau, on sourit beaucoup. Et l'étalage de toute cette cuisine chinoise coupe l'envie de grignoter devant la télé !
Un film sans grand intérêt. Actrices et acteurs corrects, histoire bien banale, mise en scène correcte sans plus. J'ai tout de suite pensé à ce qu'aurait fait Koré Eda (avec Notre petite sœur en particulier). Quant à la cuisine, mis à part les plats à la présentation sophistiquée, elle reste accessoire, et les convives n'ont jamais l'air de se régaler : ils se nourrissent.
Un film magnifique à la fois beau, triste, et poétique. Les acteurs sont supers, la nourriture est alléchante, on a de belles images et de la musique mélancolique très bien choisie. Ce film restera certainement parmi mes films préférés !