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Artriste
134 abonnés
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4,0
Publiée le 6 septembre 2022
Avec Porco Rosso, Hayao Miyazaki réalise un très bon film d'animation. L'histoire se déroule dans les années 1920 et nous fait suivre les aventures d'un pilote d'hydravion à tête de cochon se battant contre des pirates du ciel au dessus des mers. Ce scénario qui met également à l'honneur l'Italie, est très agréable à suivre de bout en bout tant ce récit est à la fois amusant et adulte dans son ton. Il nous fait vivre de belles scènes aériennes entre ciel et terre et se veut parfaitement rythmé durant toute sa durée d'une heure et demie. Si on passe un si bon moment c'est en grande partie grâce aux personnages charismatiques et extrêmement sympathiques avec en tête la vedette Porco. Il est entouré par des protagonistes tout aussi appréciables que ce soit Fio, Gina ou encore le grand-père Piccolo. Les antagonistes ne sont pas en reste puisqu'ils ne sont pas véritablement méchants et tournés au ridicule ce qui les rends chaleureux. Les dialogues que s'échangent tous ces individus sont particulièrement inspirés, notamment quand ils sortent de la bouche du cochon dont les répliques sont savoureuses. Cela crée de belles relations ou l'on ressent la loyauté qui se dégage entre les amis. Visuellement, le dessin est de bonne facture aussi bien au niveau de l'aspect des protagonistes que des décors composés d'îles au milieu d'une vaste étendue d'eau salée. Ces images sont accompagnées par une b.o. en symbiose avec l'ambiance, aux notes appréciables. Reste une dernière partie très inspirée avant de se conclure sur une jolie fin, faisant ainsi de Porco Rosso un long-métrage d'animation atypique à découvrir pour ses nombreuses qualités.
Fais comme l’oiseau. Chronologiquement, on est entre Kiki et Mononoke. Ce film est probablement celui qui a véritablement fait connaître Miyazaki dans nos contrées. Marco est un pilote d’hydravion hors pair, le meilleur. C’est un ancien soldat de l’armée italienne qui a participé à la première guerre mondiale mais dans l’Italie fasciste, il ne veut rien avoir à voir avec le régime. Alors, il est chasseur de prime à son compte et affronte les pirates des airs. Ha et puis il a une tête de cochon aussi, mais genre littéralement. L’ambiance méditerranéenne sied bien au rythme de Miyazaki. Comme pour le château de Cagliostro, on sent qu’il est chez lui dans cette Italie fantasmée. Et puis ce décor si peu japonais permet de sortir de son imaginaire habituel et de mettre en avant toutes les autres qualités du créateur. A vrai dire, j’aime tout dans ce que j’ai vu. L’humour tout en finesse est présent du début à la fin et on rit souvent. Les personnages sont très attachants, en particulier notre héros et sa jeune assistante. En VF, le doublage est très très bon (Fio surtout, le fait que Jean reno double Marco peut perturber … surtout si on est parasité par Godfroy de Montmirail …). Le travail visuel est un véritable tour de force. On ne peut que difficilement imaginer l’immense travail nécessaire à la représentation et à l’animation de tous ces avions, objets techniques complexes vus sous tous les angles lors des scènes de voltige et de combat. L’histoire est elle-même une vraie surprise et le rythme du récit est parfait. En toile de fond, on appréciera l’habituel mais toujours pertinent discours pacifiste de Miyazaki. En clair, une vraie réussite et peut-être un des films les plus accessibles de son auteur.
Porco Rosso : Encore une fois, Miasaki nous invente une histoire originale, une aventure remplit d’action et d’humour avec une pointe de romanesque. Et c’est avec une de ses passions : l’aviation qui nous fait décoller avec des personnages plus qu’attachants, il y a toujours un coté mystérieux et sorcier dans les héros, la, on suit un ancien homme aviateur qui est devenu un cochon par sorcellerie et ça, en plein guerre des années 20. Il y a toujours un vrai contexte avec un coté imaginaire/merveilleux. Et on a le droit toujours à une petite fille intrépide qui va le suivre et qui va limite tomber sous le charme mais c’est dur de toucher le cœur d’un cochon solitaire. Donc voila, scénario riche en émotion et idée, il y a juste la fin qui est un poil rapide mais on garde ce coté mystérieux avec une fin sans fin, on apprécie quand même. Et pour ce qui est de l’animation, c’est parfait, riche en détail comme d’habitude, très créative avec des musiques qui accompagnent une sublime mise en scène. Et en plus dans ce film d’animation, on a le droit a la voix de Jean Reno pour le rôle principale. Donc voila, encore un Miasaki qui nous fait voyage et qui nous transporte.
Comme toujours, ce Miyazaki frise la perfection graphique et poétique. L'histoire est un peu plus ancrée dans la réalité qu'à l'habitude, mais flirte tout de même un peu avec le fantastique et le merveilleux (le héros a été changé en cochon quand même !). Une belle réussite, même si la fin est un peu expéditive...
Une véritable surprise ! Apres avoir enchaîner Chihiro et Totoro qui m avait très déçu, je ne m attendais a rien de "Porco Rosso". Finalement je l ai trouvé très plaisant. Le mieux des Ghibli pour l'instant ! Comme toujours, l animation est jolie et la musique également. Et enfin, l'histoire est beaucoup plus intéressante et mieux travaillé, avec une vraie fin ; J ai enfin ressenti une sensibilité dans le travail de Miyazaki ! Les personnages sont très bons voir attachants pour certains d'entres eux.
Il leur a fallu attendre mon 3e Miyazaki pour enfin apprécier un de ses films ; Porco Rosso est donc un bon film et (enfin) un bon Ghibli !
Nouveau registre pour le maitre de l'animation japonaise, Hayao Miyazaki nous présente une histoire rocambolesque, pleine d'aventure avec des dessins étonnants. Les poursuites et les cabrioles des avions sont reproduits à l'identique. Je dénombre aucune faille, c'est un film à voir qui s'adresse aux petits comme aux grands. Le talent de miyazaki est encore une fois confirmé avec ce film. Ou puise t'il son inspiration ?
Porco Rosso est le genre de film qu'on peut se repasser 10 fois sans jamais se lasser. Tout y est merveilleux : graphisme, musiques, histoire qui d'ailleurs est mise en scène de fabuleuse manière, et les doublages français ! Porco Rosso ne serait plus le même si Jean Reno ne le doublait pas. Un superbe dessin animé, et l'un des chefs-d’œuvres les moins connus de Miyasaki.
J'avais oublié à quel point Porco Rosso était un grand film émouvant et sacrément triste... et pour cause : parce qu'il nous parle de la nostalgie d'un temps qui ne reviendra plus : le temps des cerises. Le choix du thème musical n'est évidemment pas un hasard. Mélancolie lorsque Porco Rosso se remémore sa jeunesse (le beau visage qui était le sien) avant de se voir haché menu par la guerre et son cortège de funestes nouvelles (son nouveau visage peu amène est là pour en témoigner, comme imprimant les cicatrices du passé). Le souvenir de souffrances qui l'amène à vouloir ne plus souffrir, et plus encore, ne plus faire souffrir… Mélancolie dans ce jardin où Gina avoue l'attendre depuis toujours. Un lieu rêvé, hors du temps, où ils se croisèrent peut-être un jour, où ils laissèrent hélas passer la chance de vivre une aventure qui ne cessera dès lors de les fuir. Mélancolie dans ces îlots déserts de l'Adriatique constituant le décor propice à célébrer ces amours mortes. Autour, des pirates rigolards et facétieux, un aviateur américain rêvant de grands rôles à Hollywood, et surtout une jeune narratrice (on le comprend à la fin) qui par son rôle et sa voix off renforce dans les derniers instants du film son caractère étrangement bouleversant. Celui d'un témoignage du passé. Et grande dernière idée que celle du visage retrouvé de Porco Rosso qu'on ne pourra faire qu'imaginer pour notre plus grand bonheur...
Féministe convaincu et passionné d'aviation,Hayao Miyazaki laisse ici libre cours à 2 de ses thématiques principales."Porco Rosso"est une oeuvre plus adulte car ancrée dans une époque réelle(l'Italie des années 20).Le dessin est comme toujours irréprochable avec une VF excellente(Jean Reno!!).Une histoire peu fouillée,mais ou encore une fois,c'est l'ambiance qui fait toute la différence.Les airs sont un espace de liberté,et ce cochon teigneux est diablement attachant.On est charmé par ce divertissment intelligent,qui nous laisse avec une fin ouverte.A noter une superbe séquence poétique dans la mer de nuages.Talent,quand tu nous tient...
« Porco Rosso » signé par Hayao Miyazaki en 1992, dénote avec la filmographie du cinéaste. En effet, l’histoire se déroule loin de l’univers asiatique puisqu’elle se passe en Italie dans les années 1930. Si l’auteur met en avant sa passion pour l’aéronautique, on ne parvient pas à savoir quel public il vise réellement, et ce, en l’absence de véritable métaphore. C’est à la fois gentillet et ludique, mais sans grand message si ce n’est l’hommage fait aux aviateurs. Bref, un film d’animation très classique et finalement sans grand relief.
Pur chef d'oeuvre de Miyazaki. Le plus drôle de ses films probablement. Graphisme, animation, maîtrise de la narration, sens du rythme sont au sommet, comme souvent avec le maître. Ici, il nous gratifie d'un contexte historique pas trop fouillé, mais intéressant et pas caricatural. Le film regorge de scènes cultes mais on s'en souvient principalement car Fio est certainement le personnage le plus attachant auquel Miyazaki a donné vie. Un ravissement pour tout âge, qui bénéficie en plus d'une excellente VF, une fois n'est pas coutume. Culte.
Comme souvent chez le maître de l'animation japonaise, c'est tout simplement fabuleux. Il traite ici de thèmes très sombres, comme la guerre et l'inflation, avec son charme, son humour et sa poésie habituels.
Le cadre de l'action est plutôt insolite pour un film d'animation japonais : l'Italie des années 1920-1930, avec en toile de fond la récession économique et la montée du fascisme. Hayao Miyazaki, qui a toujours été fasciné par les machines volantes, s'inspire aussi visiblement des films d'aviation (notamment états-uniens) très à la mode pendant l'entre-deux-guerres. Ajoutons à ces sources d'inspiration une touche de magie japonaise, avec sortilège et anthropomorphisme, et l'on obtient un film destiné à séduire un public international, enfants comme adultes. Ce Porco Rosso conjugue joliment réalisme et fantastique, amour et humour. Les décors sont superbes et les aventures bien rythmées grâce à un montage fluide. Se dégage de ces dessins à la ligne claire et de cette histoire romanesque un charme à l'ancienne. Dans la filmo du maître japonais, on peut préférer se laisser envoûter par le mysticisme d'oeuvres plus originales (pour nous Occidentaux...), comme Princesse Mononoké ou Les Voyages de Chihiro, mais le relatif classicisme de Porco Rosso est aussi bien plaisant.
« Porco Rosso » est une œuvre d'Hayao Miyazaki qui fascine et transporte le spectateur dans une aventure pleine de poésie, d'humour, et de réflexion. Ce film, avec son réalisme saisissant et ses combats aériens aussi drolatiques que spectaculaires, est une merveille qui fait entrer dans l'univers semi-réaliste, proche de la ligne claire, de Miyazaki, avec ses décors d'une minutie rare. S'échappant des conventions du dessin animé japonais traditionnel, « Porco Rosso » éblouit par ses audaces, notamment à travers le personnage de Porco, ce pilote d'hydravion italien de l'entre-deux-guerres, transformé en cochon (aucune explication), naviguant entre les dilemmes de la dette d'honneur, l'amour et la solitude. Les dessins magnifiques, la musique inoubliable de Joe Hisaichi, et la voix de Jean Reno donnant vie à Porco, tout contribue à faire de ce film un petit bijou de l’animation. Il est clair pour moi que Miyazaki, partagé entre une vision romantique et une approche plus réaliste de l'aviation, rend un hommage poignant au travail des femmes et à l'esprit de liberté, avec une critique sous-jacente du fascisme et de la guerre. « Porco Rosso » est, sans conteste, une exploration de l'âme humaine, un hymne à la liberté et à la dignité, qui me laisse à chaque visionnage un sentiment de nostalgie mêlé d'admiration pour le génie de Miyazaki. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).