Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 15 juillet 2020
" La nuit du 21 septembre 1945, je suis mort ". C'est sur cette phrase choquante dite par le fantôme d'un jeune garçon que s'ouvre l'un des films les plus émouvants de l'histoire du cinéma "Le tombeau des lucioles". Inspiré d'une histoire réelle, ce magnifique Ghibli de Isao Takahata retrace l'épopée de Seita, le garçon adolescent, et Setsuko, sa soeur de quatre ans. Suite au bombardement de Kobé, les deux enfants ont perdus leurs parents et se retrouvent donc livrés à eux-mêmes. Est-il possible qu'il existe un dessin animé triste pour tous les âges (et même traumatisant pour certains) ? Oui, et c'est le cas. Vous suivrez dans "Le tombeau des lucioles" les aventures de deux jeunes bambins, inconscient de leur avenir, allant à la recherche du réconfort dans des décors de paysages incendiés par les bombes, de maisons détruites et de cadavres gisants un peu partout. Et on apprécie aussi les beaux dessins qui illustre toute l'histoire et on reste ébloui par la musique de générique qu'on a, après le visionnage, toujours envie de chantonner. C'est d'ailleurs le générique de début qui m'a fait le plus pleurer. Même si je le trouve excellent, je reproche néanmoins à ce long-métrage de tourner parfois en rond. Mais il est dans tous les cas un film à voir absolument puisqu'il est un des dessins animés qui a révolutionné le cinéma d'animation. Attendez-vous à laisser couler des larmes de pitié et de tristesse envers les deux personnages principaux. 4/5
Je ne voulais pas le voir Jai forcé mon père à le voir "j'aime pas les mangas"... Bon.... Passé presque 20 ans, on en parle encore.
Jen ai vu des films tristes. Mais celui là.... De la 1ere phrase à la dernière... Tu te fais happer. À en oublier que c'est de l'animation. Et t'y crois. Tu pries pour ces gosses. Bon sang tu pourrais, que tu traversera is ton écran de TV, dordi, pour les chopper tout les 2, et les amener dans ta cuisine. Tu les ferais dormir chez toi, dans ton lit...
Mais tu ne peux pas Et c'est une animation
Et tu chiales toutes les larmes de ton corps car c'est d'une beauté et d'une tristesse absolue.
Jai vu ce film j'avais 16ans. Aujourd'hui je suis maman. Il y a peu, j'ai retrouvé une boîte en Metal qui avait servi lors d'un vieux goûter.... Une boîte à bonbons..... Je l'ai ouvert, j'ai senti. Et j'ai même osé mettre un peu d'eau pour avoir de l'eau à boire parfumée.
Quand on regarde les Ghibli dans l'ordre, on tombe d'abord sur deux chefs d'oeuvre de Miyazaki avec une "happy end". Puis arrive Takahata qui nous balance une bombe (sans mauvais jeux de mots) avec le film Le Tombeau des lucioles. Au lieu de dénoncer la destruction de la Nature par l'Homme, il dénonce la destruction de l'Homme par l'Homme, et plus généralement l'atrocité humaine. Ce message va être véhiculé par Seita, un jeune garçon qui va rejeter le monde dans lequel il vit, pour vivre isolé avec sa petite sœur. Il est près à tout pour la nourrir, la protéger, et même que sa vie est plus importante que toute une patrie. Le problème est qu'ils vont vivre dans un monde privé de réalité (où la guerre n'est pas finit et que leur père est toujours vivant et viendra les chercher), ce qui va causer leur perte.
D'ailleurs on ressens énormément la solitude des personnages, notamment avec les compositions des plans, ils se retrouvent souvent seuls, même quand ils sont entourés d'autres personnes (ex : la scène où Seita sort de l'hôpital vers le début du film).
La mort est également omniprésente, déjà parce que nous sommes en pleine zone de guerre (sans déconner), mais aussi parce qu'elle est représentée par les lucioles (ce n'est pas pour rien que le film s'appelle "Le Tombeau des lucioles" à mon avis). Ces lucioles sont toujours auprès de nos deux protagonistes qu'ils soient vivants ou morts (lorsqu'on aperçoit leurs fantômes, d'ailleurs ces passages sont très rouge, pour j'imagine rappeler le sang, la mort tout ça tout ça...). On peut rajouter que des lucioles meurent dans les mains de la petite sœur, si ça ce n'est pas un signe.
En tout cas le réalisateur n'hésite à nous montrer des images poignantes pour susciter l'émotion (le corps brûlé de la mère, la maladie de la petite sœur, la scène de fin omg...), et on finit par avoir beaucoup de peine envers Seita, parce qu'il lui arrive catastrophe sur catastrophe, mais qui par la suite ne fait pas forcément les meilleurs choix pour s'en sortir...
Je pense qu'on pourrait pousser l'analyse encore plus loin, comme par exemple penser que Seita serait une personnalisation du Japon lors de la 2scd guerre mondiale (mauvais choix stratégiques qui amènent à la défaite), mais moi je trouve ça beau d'en rester sur un frère qui a voulu tout faire pour protéger sa petite sœur.
Ce film d animation est d une beauté... l animation est jolie et l histoire est magnifique ainsi que la musique qui accompagne les scènes les plus émouvantes
Ce film est splendide pour son histoire émouvante nous rappelant ce qu'apporte la guerre ce film aura fait pleurer pratiquement tout le monde avec ses nombreuses tragédies je recommnde cet anime a tout le monde
Un film vraiment émouvant. Ce film, à travers l'histoire qu'il raconte, montre qu'au final, la seconde guerre mondiale, et la guerre plus en général, fait des victimes partout. On nous apprend à l'école que les Etats-Unis étaient les gentils et les japonais les méchants, mais on oublie quand même qu'au milieu de cela, il y a toutes ces victimes innocentes qui sont concernés par une guerre qu'ils n'ont pas choisi de mener. En l'espèce, il s'agit de deux enfants japonais qui essayent de survivre dans une période de guerre, durant la seconde guerre mondiale, dont la vie est détruite par les bombardements.
Et cela, le film le raconte très bien à travers une histoire merveilleuse d'un frère et de sa petite soeur qui survivent seuls spoiler: suite à la mort de leurs parents . Concernant la réalisation de film, je ne suis pas un expert mais là encore, j'applaudis ce qui a été fait.
Préparez vos mouchoirs et prenez conscience que vos soucis quotidiens ne sont finalement que des broutilles en comparaison à ce que vivent les victimes de guerres, et ce peu importe leur "camp".
C'est animé il y a pas de mots pour le décrire pour moi la leçon de morale c'est qu'on se prend une claque en pleine gueule j'ai tellement verser de larmes devant cette animée franchement ils ont gérer des réalisateurs ont vraiment gérer je n'en reviens toujours pas
Premier film pour moi du légendaire studio Ghibli. L'animation est très belle et l'histoire très mature. Ce n'est pas un mauvais point mais, à mon sens, c'est très mal maîtrisé et tout est fait pour donner la larme à l'oeil. L'ambiance est très sombre, époque très difficile pour le Japon et le monde en général, et on a un monde encore plus cynique qu'une oeuvre de Zola. Si on accepte l'individualisme total en temps de guerre, l'autre point noir c'est les décisions absurdes de Seita.spoiler: Pourquoi il va retirer de l'argent une fois que sa soeur est quasiment morte? Pourquoi il n'a jamais essayé de travailler? Pourquoi laisser sa soeur seule tout le temps?
Ces deux choses ne m'ont pas fait totalement rentré dans le film et je me suis ennuyé malgré une qualité d'animation indéniable. C'est dommage car la relation entre les enfants est très belle.
Un film que j’ai découvert trop tard pour ne pas être déçu. Après des années à avoir vu et entendu tellement de choses (et des bonnes) sur ce film, mon attente était immense et je m’étais déjà fait trop d’idées à son sujet. Oui c’est un grand film d animation japonais. C’est un film sobre, d’une grande force et qui sait s’arrêter juste avant de tomber dans le pathos. On a une farandole d’émotions exacerbées comme peuvent l’être celles de ces enfants. La guerre à leur niveau paraît encore plus terrible et injuste. Le film montre aussi comment l’endoctrinement d’une population lui fait perdre son humanité. Alors oui j’ai été un peu déçu car je m’attendais à être encore plus touché, mais je reconnais que c’est un des grands films du studio Ghibli.
Considéré comme l’un des chefs-d’œuvre du studio Ghibli, et tout simplement du cinéma d’animation mondial, Le tombeau des lucioles est d’une beauté graphique époustouflante. Le parcours solitaire et désespéré de Seita et Setsuko, deux orphelins de 4 et 14 ans, dans les ruines du Japon bombardé de 1945, est toujours aussi émouvant.
La fin de la guerre et la période terrible qui a suivi ontmarqué profondément la personnalité sombre du très cinéaste d'animation Takahata Isao (1935-2018), communiste, pacifiste, francophile. Takahata a sans doute mis dans son chef d'oeuvre d'après Nosaka Le Tombeau des Lucioles (1988) l'essentiel de sa pensée historique et pacifiste. Son style habituel alliant superbes aquarelles et dessin animé recrée sans concessions la tonalité tragique et sans espoir, malgré les scènes pastorales, de ces mois effroyables (bombardements, incendies, disette, égoïsme des adultes, deuils). La tombe des Lucioles (1967, Picquier 144 pages 6.5€) est un récit autobiographique extraordinaire de Nosaka Akiyuki (1930-2015) décrivant l'errance d'un garçon de 14 ans et de sa sœur de 5 dans le Kobe détruit par le bombardement américain et l'incendie du 5 juin 1945 (faisant suite aux raids meurtriers de février et mars mars). En juillet et août, Seita prend sa petite sœur Setsuko sous son aile en la protégeant et la nourrissant dans un abri de fortune jusqu'à la reddition du 15 août (Hiroshima 9 août). Le récit s'achève le 22 septembre juste avant l'arrivée massive des troupes d’occupation. Ce récit replace les épisode dramatiques de la fin de la guerre dans un contexte d'orphelins abandonnés comme il y en eu tant à cette époque. On oublie souvent que la famine et les épidémies ravagèrent un Japon totalement exsangue après sa défaite retardée par l'acharnement de la dictature militaire. En 67 cette longue nouvelle fut un événement dans la société japonaise qui tenait à s'éloigner de cette période en s'accrochant aux bienfaits de la croissance économique rapide, vouent les Japonais nés en 20-30 ne voulaient pas parler de la défaite et de l'après-guerre. Le film de Takahata très fidèle au récit, prend aux tripes. C'est peu dire qu'il a été mal accueilli au Japon.
Été 1945 au Japon pour mon 6 ème Ghibli. Beaucoup d'attente pour ce film, mais j'ai l'impression d'être complètement passé à côté.
Je n'ai pas ressenti d'émotion, ni par les personnage, ni par la musique, ni par les dessins.
Le contexte ( Juin 1945 au Japon)m'intéressait beaucoup, mais aucune accroche. Pas de ressenti sur l'ambiance, ni oppressante, ni percutante. Seule la petite sœur véhicule quelque chose.
Sévère mais attention, ce n'est pas un navet, loin de là. Un film cohérent, avec une touche propre au réalisateur. Certains seront plus réceptifs que d'autres
"Il était une fois un grand-frère… et sa petite sœur…" Miyazaki invite à suivre une poésie de deux enfants tentant de survivre face à une guerre dont il ne sont que spectateur et victime... Une poésie japonaise chargé de symboles et d'émotions, sublime.
Le tombeau des lucioles a selon moi le mérite exceptionnel et exclusif de pouvoir prétendre à un 5 sur AlloCiné. J’ai du mal à comprendre les commentaires négatifs quels qu’ils soient pouvant viser ce film et j’ai donc une fâcheuse tendance à les rejeter sauvagement et fermement sans aucune forme d’argumentation (Ce qui, cela va sans dire est une négation de démocratie pure et simple qui ne saurait être tolérée). Je vais donc prendre mon temps pour expliquer en quoi ce film est mon film préféré (et devrait être ton film préféré aussi toi cher(e) lecteur(trice)) afin d’éviter tout acte de despotisme non éclairé.
Le film démarre durement, à l’image du message qu’il vient délivrer. spoiler: On apprend en effet la fin du film, et celle-ci nous tombe dessus sans prévenir. Pour les plus normaux d’entre nous, on en est déjà à verser une petite larme. Cette annonce est un choix bien plus que réfléchi et permet évidemment d’atténuer la tristesse future qui sera déjà suffisamment grande... Ce film dépeint un portrait ultra réaliste de la guerre et y juxtapose une intrigue qui s’insère parfaitement dans le contexte. Ainsi, en nous donnant la fin, le réalisateur nous pousse à nous intéresser à ce qui va faire le film: la guerre et ce qu’elle a de plus simple; sa cruauté.
Cette cruauté va nous être lancer au visage spoiler: à travers la vie de jeunes enfants japonais subissant de pleins fouets les horreurs de la guerre (en pleins bombardements américains). Orphelins, ils se retrouvent chez leur tante qui malgré son apparente sévérité cherche finalement à préserver sa famille des conséquences de la guerre (bon ce n’est pas la personne la plus charitable au monde mais on lui pardonne du fait du contexte). À partir de cet instant le film que l’on pensait déjà triste devient carrément insoutenable... spoiler: Les enfants du fait de leur jeune âge vont aller de mauvaise décisions en mauvaise décisions, et c’est bien cela qui va causer leur perte.
Ce film n’est pas triste car il critique la guerre, il l’est car il nous montre ce qu’elle est. Le film n’a pas à nous montrer des barbaries affreuses. Il n’a pas à nous convaincre que la guerre est mauvaise. Il n’a guère besoin d’expliquer quoi que ce soit, car il incarne la guerre. Les civils japonais n’ont pas été les plus touchés durant cette guerre et ce n’est pas ce que le film nous raconte. Ce film ne s’apitoie pas sur le sort des japonais ni de quiconque d’ailleurs. Il ne prend aucun parti et ne se place finalement pas dans un camp où dans l’autre (comme j’ai pu lire en m’étranglant). Le tombeau des lucioles livre la plus poignante critique de la guerre car il ne cible rien d’autres qu’elle.
Une critique faite au film et qui revient souvent (on s’entend, j’ai jamais vu personne le crier non plus) est la faculté de ce dernier à émouvoir de façon « gratuite ». À cela je tiens à répondre: « normale, t’es pas censé sourire de la guerre... ». Plus sérieusement, le fait que ce film soit triste ne sert à rien d’autres qu’à servir un propos qui me paraît bien plus que noble. Un propos nécessaire. La tristesse est un des sentiments les plus fort lorsqu’il s’agit de marquer une personne (c’est d’ailleurs pour cela que l’on retient souvent les petites choses négatives sans même prêter attention à tout le positif qui nous entoure), et elle est ici utile pour marquer le spectateur.
Maintenant essayons d’être fou (et totalement psychopathe) et occultons le but du film. Si l’on s’attarde seulement sur l’aspect visuel de la chose, on ne peut qu’applaudir le studio Ghibli et Isao Takahata pour la réalisation de ce dernier. L’animation a su garder une esthétique très forte et pourtant très simple, et ce malgré les années. Les personnages sont attachants (pour notre plus grand malheur). Le film est aussi chargé de symboles plus ou moins complexes et qui peuvent être interprétés de façons différentes. Le plus évident étant les lucioles qui représentent les bombardements et les malheurs qui les accompagnent. La façon dont les personnages perçoivent ces dernières ne laisse pas indifférent. Celles-ci sont perçues tel un ciel étoilé, une représentation bien optimiste et enfantine pour une guerre qui ne peut que mal finir. La boîte de bonbons revêt quant à elle un nombre infini de symboles qui à mon avis seront propres à chacun (je me permet donc de passer outre, quand bien même je trouve qu’il s’agit d’un des objets les plus importants de l’histoire du cinéma...avec rosebud tmtc).
La bande originale et quand à elle excellente, et ne commet pas la faute de tomber dans du tire-larmes pur et dur. Les musiques trouvent aisément leur place dans des scènes quelquefois joyeuses mais bien souvent tristes. En conclusion, le tombeau des lucioles n’est pas qu’un film traitant de la guerre. Outre l’insouciance enfantine et la bêtise humaine (plus que la cruauté), le film aborde la façon dont la guerre fait fi de toute notions d’injustice et de justice. En bref Le tombeau des lucioles fait partie de ces films incritiquables à tous les points de vue. Il est une véritable lettre ouverte antimilitariste qu’on a le devoir d’aimer.
Ps*: Vous pouvez rajouter les étoiles manquantes si vous avez mis moins de 5... Ps**: « Pourquoi est-ce que les lucioles meurent tellement vite » Setsuko