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yohanaltec
99 abonnés
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4,5
Publiée le 18 avril 2018
Il y a quelques semaines, le cinéma d’animation perdait un grand homme avec Isao Takatha, figure phare du studio Ghibli aux côtés d’Hayao Miyazaki. J’ai pu voir pour la première fois à cette triste occasion son chef d’oeuvre Le Tombeau des Lucioles. Je n’ai pas été déçu, ce bijou d’animation tient toutes ses promesses, notamment grâce à l’incroyable alchimie entre les deux protagonistes principaux, devenant attachants au bout de quelques minutes seulement. On ne s’ennuie pas une seconde grâce au rythme effréné de la traversée de ce frère et de sa petite soeur. Pendant le visionnage, Le Tombeau des Lucioles crée une pitié pour ses personnages, mais c’est seulement quelques minutes après la fin que l’on découvre sa puissance dramatique incroyable provoquant un déluge de larme. Une oeuvre importante et engagée de l’histoire du cinéma.
un film d'animation magnifique...la premiere fois ou je l'ai vu coincide aussi avec la premiere fois ou j'ai pleuré devant un film... a voir absolument
Dessin animé extraordinaire, avec «Le Tombeau Des Lucioles» on se demande s'il ne vaudrait pas mieux considérer l'animation comme un Art à part, différencié du cinéma. Les dessinateurs du studio Ghibli ont ici donné le meilleur d'eux-mêmes pour faire vivre des personnages en deux dimensions pourtant plus vrais que nature, cette histoire étant l'une des plus bouleversantes jamais portées à l'écran. Isao Takahata, inspiré par le meilleur du réalisme poétique de Prévert, signe un chef-d'oeuvre de sensibilité, alternant joie de vivre et difficulté d'exister dans un monde déchiré par la guerre et les passions meurtrières des hommes. Inspiré donc par une certaine esthétique française, Takahata se refuse à verser dans le misérabilisme ou le pittoresque de carte postale, il préfère montrer la vérité d'une enfance perdant son innocence au contact du monde des adultes, qu'ils ont transformé dans leur folie en vaste champ de ruines. La guerre qui fait rage transforme les uns et les autres, certains devenant des héros le temps d'un instant, d'autres perdant toute humanité pour survivre. Comme à leur habitude, les japonais de Ghibli subliment les mouvements, le moindre geste anodin devenant une sorte de danse de tous les jours. Aidé par ces dessinateurs de génie, racontant l'histoire par le biais d'une narration poétique, heurtée et sincère, Isao Takahata réalise là un pur chef-d'oeuvre qui vous marquera certainement pendant longtemps. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Un film d'animation digne des grands studios Ghibli. On retrouve des personnages intéressants que l'on suit avec beaucoup d'enthousiasme. Un scénario qui ne nous ennui jamais qui laisse ses émotions nous submerger à chaque instant du film ce qui se trouve être un grand plaisir. Une histoire donc novatrice puisqu'elle évoque comment la guerre peut tout nous faire perdre qui va nous émouvoir jusqu'à la dernière seconde du long-métrage. Des dessins splendides comme à l'habitude des studios, qui vont nous emmener encore plus loin dans la vie des deux jeunes enfants durant cette période de la guerre. Une BO remarquable, là encore comme à l'habitude des studios, qui est un vrai délice pour l'oreille et qui contribue à créer ces atmosphères tristes ou bien humoristiques du long-métrage. Une réalisation sans faille de Isao Takahata qui a su nous captiver du début jusqu'à la fin sans user de moyens classiques. Le tombeau des lucioles est donc une petite pépite des studios assez troublante.
Ce film d'animation est à comprendre au travers de l'univers d'enfants qui subissent les affres de la guerre. Aussi, peu importe de quel "camps" sont issus ces enfants : ils sont toujours et partout les victimes de la folie meurtrière des "guerriers". Beaucoup de délicatesse dans cette réalisation.
Ce film est, pour moi, un pur chef d'oeuvre ! Les dessins sont beaux, ainsi que les musiques. L'histoire est superbe, et même si certains trouvent ça immonde de s'attarder sur le sort des Japonais, faut pas oublier que la population du Japon a souffert elle aussi de la guerre... Et ce film le montre bien. Mais bref, j'ai vu ce film quand j'étais au cm2, et c'est le premier film devant lequel j'ai pleuré. Un film que je recommande donc !
Un film remplit de tristesse se passant au Japon en 1945. Les personnages sont incroyablement vivants. Les dessins magnifiques et la musique sublime nous met la larme à l'oeil. C'est beau et triste à la fois.
Japon, été 1945. Après le bombardement de Kobé, Seita, un adolescent de quatorze ans et sa petite soeur de quatre ans, Setsuko, orphelins, vont s'installer chez leur tante à quelques dizaines de kilomètres de chez eux. Celle-ci leur fait comprendre qu'ils sont une gêne pour la famille et doivent mériter leur riz quotidien. Seita décide de partir avec sa petite soeur. Ils se réfugient dans un bunker désaffecté en pleine campagne et vivent des jours heureux illuminés par la présence de milliers de lucioles. Mais bientôt la nourriture commence cruellement à manquer.
Une histoire triste qui raconte avec quel courage un adolescent s'occupe de sa jeune soeur alors qu'ils n'ont plus rien.
Il retrace aussi probablement l'un des épisodes les plus monstrueux de l'histoire de l'humanité avec les Américains qui bombardent et détruisent de cités entières en faisant de millions d'innocents des victimes de la guerre.
Et évidemment on n'oublie pas la bombe atomique qui est un sujet jamais traité au cinéma et à peine évoquer dans ce film.
Autant vous prévenir : si vous venez de vous faire larguer ou êtes déprimé pour une quelconque raison, évitez à tout prix ce « Tombeau des lucioles » qui risque de vous être fatal. Quand on a dit cela, comment ne pas rendre hommage à ce très beau dessin animé, où l'on retrouve comme quasiment toujours l'élégance et la pureté qui caractérisent les studios Ghibli ? Pourtant l'histoire est simple, mais le contexte est si bien décrit et la sensibilité avec laquelle Isao Takahata présente ses deux jeunes héros tellement omniprésente que très rapidement se dégage du récit une profonde densité. D'autant qu'il est passionnant de voir la Seconde Guerre mondiale du point de vue des civils japonais (voire en l'occurrence d'enfants), l'horreur qu'elle représente également pour eux, même s'ils ne la comprennent pas vraiment. C'est un drame humain très fort que l'on nous décrit ici, mais sans misérabilisme, le réalisateur ne perdant jamais de vue le regard bienveillant et innocent de ces enfants sur le monde, quitte à rendre son dénouement encore plus douloureux... Une œuvre magnifique, Ghibli au sommet de son art.
Je ne pense pas avoir autant été touché que par ce film dans ma vie cinématographique. Le duo formé par l'enfant innocent et l'adulte qui se doit de survivre pour sa soeur mais qui perd tout avec sa disparition. Ironie cruelle de celui qui donne tout pour les autres alors que ça ne suffit pas...
Un film fort, probablement un des rares films d'animation aussi dur par sa tendresse muette.