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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 août 2014
Le Tombeau Des Lucioles, sans aucun doute le film le plus boulversant qui m'ai été donné de voir. Je crois que c'est le seul film qui m'a vraiment fait pleuré, d'autres films m'ont certes émus et même mouiller un peu mes yeux mais aucun comme celui ci ne m'a fait pleuré comme j'ai pleuré aujourd'hui Vendredi 08 Août 2014. Au début je ne trouvais pas que le film soit aussi émouvant que ce que j'ai pu lire malgré quelques scènes tristes mais ce n'est vraiment qu'à la fin que j'ai compris toute la Beauté de ce Chef-d'œuvre. Isao Takahata est un véritable génie tout comme son ami Hayao Miyazaki. De plus je dois vous dire que ces derniers temps j'ai vraiment la paresse d'écrire des critiques mais je ne pouvais ne pas m'exprimer sur cette œuvre complètement magnifique. Le courage de ces de jeunes japonais m'a touché au plus profond de mon cœur. Les graphismes sont magnifiques et l'on sent que la qualité est la première devise des Studios Ghibli. Cette critique peut paraître courte à première vue mais rien que le fait que j'ai pleuré en le visionant veut déjà en dire très très long... Un film qu'on doit voir à tout prix dans sa vie!
A l'image de Pompoko, le Tombeau des Lucioles s'inscrit dans la lignee de Ghibli non realises par le maitre Myazaki et qui pourtant en ont toute la grandeur. Pas de magie ou d'univers merveilleux ici, mais la dure et tres violente realite des citoyens japonais pendant la guerre. En s'interessant au destin de 2 enfants dans ce Japon en ruines, le film montre toute la cruaute de la guerre sans jamais qu'on y sorte une arme, ni qu'on ne voie les combats. Le Tombeau des Lucioles est un film d'une grande violence dans ses images qui est aussi sans doute l'un des films les plus tristes que j'aie vu.. A ne pas regarder en periode de depression a cause de son manque d'enthousiasme du a un realisme deliberement cruel, le film de Takahata est un veritable chef d'oeuvre qui allie tendresse et violense passive pour un resultat magnifique et des plus emouvant. Ce n'est pas dur ici de se laisser porter par ce conte realiste dans lequel on se plonge d'autant plus profondement que la musique est belle.
Un véritable petit bijou du cinéma d'animation Japonais, qui retranscrit à la fois une période de l'histoire trop peu abordée, et qui le fait par le biais d'une histoire touchante et intense. Le tombeau des lucioles possède cette sobriété qui donne tout le charme du film, tant au niveau des graphismes, des personnages, des dialogues, de la musique. Et c'est cette sobriété qui est touchante, car elle est à l'image de la dureté et du désespoir de l'époque : la guerre, la mort, le malheur et la difficulté des conditions de vie deviennent normaux au Japon. Les personnages l'acceptent et essaient de s'en sortir dans un quotidien dur et sombre. Et les deux orphelins, Seita et Setsuko, représentent cette petite lueur d'innocence et de bonheur simple au milieu de tous ces drames. Leur simplicité est poignante et humaine, et c'est ce qui saisit le spectateur, qui l'attendrit. Cela n'empêche pas le tragique du film montrant que la dureté de la vie en période de guerre n'épargnera personne, entre injustice, individualisme et exclusion. Pour la fin, armez-vous donc de votre réserve de mouchoirs. Le tombeau des lucioles a marqué de nombreux esprits et demeure un des films d'animation les plus durs à voir, poignant et bouleversant. A voir absolument.
J'ai pu voir ce film au cinéma grâce au collège au cinéma. Ce film d'animation est magnifique tant dans la richesse de l'animation que dans la sensibilité de l'histoire, certaine scène sont magnifique comme le moment où les enfants récupèrent des lucioles pour illuminés leur refuge. D'autre sont bien plus triste et dure à regarder. Un grand film d'animation qui fait pleurer et réfléchir sur la vie des insurgés Japonais pendant la seconde Guerre Mondiale.
Que dire.... Une animation pleine de poésie alternant univers chaotique et cadre champêtre exaltant et qui nous prend aux tripes sérieusement. Ce drame historique nous présentant le lien fraternel et solidaire entre Seita et Setsuko nous plonge dans une peine viscérale. Je ne m'en remettrai pas de sitôt. Ayant versé plus de larmes que dans le Kid et le Pianiste, je conseille à ceux qui ne l'ont pas encore vu de préparer leurs mouchoirs pour la faim.... spoiler: quand bien même la fin vous assommera . 20/20
Je l'ai vu que très récemment car on m'en avais énormément parlé. "Tu vas voir tu va pleurer blablabla..." Alors c'est sûr, ce film n'est pas très joyeux, il est même carrément déprimant, MAIS je dois avouer qu'à l'époque où je l'ai vu (soit quelques mois), le contexte (qui est donc la 2nde Guerre Mondiale) est un peu dépassé, c'est un sujet qui a été trop traité ; ça explique pourquoi je n'ai pas vraiment été retourné par ce film. Encore une fois, on m'en avait sûrement dit trop. De plus, je n'accroche pas trop aux films d'animations dit tristes tout simplement car j'ai très peu de mal à m'attacher aux personnages virtuels, qui, cerise sur le gâteau ici, sont stéréotypés à foison. Le seul anime qui m'aura fait pleuré littéralement sera Elfen Lied, comme beaucoup, mais ce ne sera pas le cas du Tombeau des Lucioles. Bref, mis à part ça, très bon anime (dessins de bonne qualité pour l'époque), et je comprends tout à fait qu'une génération entière fut marqué par cette oeuvre. Hélas, ce n'est pas mon cas.
De par sa gravité, sa maturité et le réalisme de son sujet, "Le Tombeau des lucioles" constitue une oeuvre à part dans la filmographie des studio Ghibli. En effet, on passe plus de temps à s'émouvoir du destin de ces deux jeunes enfants japonais après le bombardement de leur ville durant la seconde guerre mondiale qu'à s'émerveiller devant l'univers fantastique d'un Hayao Miyazaki. Ce détour dans le film d'animation dramatique n'en reste pas moins une réussite tant "Le Tombeau des lucioles" dégage une puissance émotionnelle forte.
Comment dire .. Je pense que parler de Chef d'oeuvre serait pour moi très en dessous de la vérité. Je pense que nous avons affaire ici à une oeuvre d'inspiration divine telle qu'il y en a peu. Tout simplement, l'horreur de la guerre mais surtout de tout le malheur qu'elle entraine du point de vue de deux enfants qui ne demandent qu'à vivre, sans profiter des autres, sans nuire à personne, juste vivre... Le réalisme de l'enfance n'a jamais, jamais, été aussi bien montré à l'écran que dans le tombeau des lucioles. Je n'ai pas de mot pour décrire à quel point l'innocence de Setsuko me fait penser à ma fille, me fait penser à tous les enfants de cet âge qui voit le monde de leurs yeux d'enfants, sans arrière pensée, sans conflit d'intérêt, sans argent, sans pouvoir, sans haine....juste une boite de bonbons.
Les 2 premières minutes du film m'arrachent des larmes, ce n'est pas tant le film en lui même que ce qu'il représente. Toute cette innocence, ce bien que nous avons en nous et que nous perdons petit à petit en grandissant pour faire de nous des êtres sans âme.
Ce film est d'une profonde tristesse, démontrant la terrible injustice que la majorité des civils peuvent subir en temps de guerre. Les lucioles cependant rappellent au spectateur que, malgré tout, la temps peut se suspendre et la vie y être scintillante, par moments... Un paradoxe dont malheureusement la guerre en compte beaucoup.
Un film bouleversant qui prend aux tripes et qui fait réfléchir. Beau et triste, poétique et simple. On est loin de tomber dans le pathos, mais il est très émouvant. D'une grande simplicité et d'un incroyable réalisme. Je le conseils à tous. 20/20
C'est dans un Japon subissant les bombardements américains lors de la Seconde Guerre mondiale que Seita, un adolescent de quatorze ans, s'occupe de sa petite sœur. Livrés à eux-même, ils vont tenter de survivre.
"The horror... the horror..." disait Brando dans Apocalypse Now et c'est dans l'horreur de la Seconde Guerre mondiale que sont plongés Seita et sa sœur, obligé de changer régulièrement de lieu, se retrouvant confronté à eux-même dans un pays où la nourriture manque et les bombardements sont incessants. Ils doivent se battre contre la maladie, la pénurie mais aussi eux-même pour ne jamais craquer. C'est dans cette adversité qu'ils vont tenter de se créer un monde utopique et idyllique, en espérant que la misère et l'horreur ne les touchent jamais.
C'est une vague d'émotions et d'humanisme qui ressort de ce récit, dont la tristesse n'est jamais lourde ou trop démonstrative mais toujours juste et puissante. Les personnages sont vite intéressants et deviennent attachants, notamment dans la bulle qu'ils tentent de se créer et dans la façon dont Seita tente de protéger sa sœur, tant physiquement que mentalement. Malgré cette horreur permanente, ils tentent de rigoler, d'oublier et de jouer et c'est tout en délicatesse que Takahata le met en scène, sachant faire ressortir quelques rires dans cette tragédie ambiante.
D'un réalisme quasi-documentaire, il s'attache à ce qu'était cette guerre pour des habitants qui subissaient ça, et à nouveau, il ne tombe pas dans le misérabilisme. Regorgeant de moments beaux et poétiques, il dévoile un bon nombre d'idées ingénieuses et dresse le portrait de personnages consistants. Tout le long intense, "Le tombeau des lucioles" bénéficie aussi d'une partition faisant corps avec l'atmosphère et un graphisme aussi réaliste que beau.
Tragédie en pleine guerre où deux enfants tentent de se construire une utopie malgré la guerre qui les entoure, faisant preuve d'un courage à toute épreuve face à l'horreur de la nature humaine. Un animé bouleversant sans tomber dans le pathétique, toujours juste et brillant. Une magnifique oeuvre.
Pour commencer, malgré une adaptation vidéo-graphique (par Isao Takahata) pouvant faire penser à un banal « manga » pour enfants, ce film n'est rien de cela, je le déconseille même à toutes personnes ayant une âme sensible. En effet, ce film est bouleversant car tout au long de l'histoire, la vie et la mort sont mis en évidence et mis en relation (comme la scène dans le train où Seita se regarde lui et sa sœur en temps que "vivants") pour nous montrer qu'à chaque instant de l'histoire, la mort est présente et prête à frapper. Ce film raconte une réalité triste mais bien réelle au Japon à cette époque (1945). C'est aussi un film qui fait réfléchir sur la solidarité en temps de guerre. Un bon scénario pour des images bien faites.
Suite aux attaques qui se sont abattues sur Kobe durant l'été 45, deux enfants deviennent orphelins. Du foyer d'une tante profiteuse à un abri de fortune peuplé de lucioles, ils tentent de survivre seuls.
Le Tombeau des lucioles m'a plutôt déçu, pas toujours réaliste et en fin de compte, assez mal construit. Comme, l'animation est très bonne pourtant, et le film donne son lot de rire, à la nature, à la vie simple. Mais malheureusement, on ne comprend par exemple peu le détachement incroyable avec lequel les adultes apprennent aux enfants, que leur mère est morte et ne se soucie en aucun cas de leur avenir. De même pour le sang-froid du garçon, qui parvient à résister aux larmes pendant des jours afin de protéger sa sœur, et ce, même en temps de guerre.
Alors oui, l'anime n'est pas noir. Il arrive à alterner avec des passages émouvants et puissants, où les deux enfants rient et courent gaiement, vivant en harmonie avec la nature. Mais justement, le contraste est trop important pour être réaliste entre les moments heureux et les désastres de la guerre trop fréquents, il y sort donc, un détachement du spectateur...
Lorsque j'ai vu les premières images je me suis dit que je ne regarderais pas ce film jusqu'au bout, je déteste le graphisme ! et à ma grande surprise j'ai été prise par l'histoire de ces deux enfants. J'ai passé un superbe et émouvant moment .