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Un visiteur
5,0
Publiée le 12 mai 2015
Il n'y a pas réellement de mot pour qualifier ce film, partout où il y a la guerre attend spoiler: la mort . Le tombeau des lucioles porte parfaitement son nom. D'une tristesse inouïe.
Ce film d'animation manque cruellement d'action, pourtant il y en avait pendant la guerre... On peut donc parvenir à s'ennuyer assez rapidement, la gamine est juste insupportable, on a envie de lui coller des baffes ! Bref un chef d'œuvre comme certains disent... J'irai pas aussi loin.
Preuve ultime s'il en est que l'animation n'est pas réservée aux garnements, ce petit bijou pourtant très dur de l'animation Japonaise se révèle être un tire-larmes mieux étudié et de meilleure facture qu'un sacré pourcentage de film conventionnels du même genre. Le tire-larmes n'est pas un sous-genre, j'en apprécie beaucoup, et justement je les apprécie lorsqu'ils n'ont pas besoin d'user d'artifices vulgaires pour faire pleurer dans les chaumières. "Le Tombeau des Lucioles" n'a même pas besoin de sortir les violons ou même d'attendre LA grande scène de pathos attendue pour être touchant, les faits se suffisent à eux-mêmes et n'ont besoin de rien d'autre. Le quotidien de Seita et Setsuko est à la fois plein de tendresse et de cruauté avec ses moments de joie et de tristesse, les ruptures de ton sont légion et la combativité du garçon fait chaud au cœur. L'animation du film n'a rien d'exceptionnelle, mais la force de la simplicité du récit lui vaut largement la renommée qu'il a acquise chez nous.
Combien nombreux sont abordés de sujets dans ce film ! La guerre, bien entendu, puis la famille, la vie de bohème et ses contreparties douloureuses, le prix de l'insouciance. Mais ce qu'on y voit par dessus tout est une histoire d'amour entre un frère et une sœur, malgré la grande différence d'age. Le frère, fort et protecteur au début, finit par se réfugier dans les bras de sa petite sœur, tenter de cacher la triste vue de la dure réalité qu'il ne veut pas voir dans la pureté de son cœur... La fatalité de leur situation lui fait comprendre à quel point il tient à elle. Le film est adapté d'un roman inspiré de la vie de son auteur, qui a vu sa sœur mourir dans les derniers jours de la guerre. On comprend donc d'où vient la précision de ce film qui le rend, et c'est exceptionnel pour un manga, plus vrai que nature. On n'y trouve aucune extravagance, sinon la vérité vraie, froide, et douloureusement belle. Au court du film, on ne se rends pas compte qu'on se laisse porter par sa trame. Car c'est tout doucement qu'on nous emmène. À notre insu, presque... Pour ne plus jamais revenir... À regarder le cœur ouvert. Bouleversant !...
Kobe, été 1945 ; les américains veulent en finir avec la résistance têtue des nippons et bombardent sans relâche la pays du soleil levant. Dans ce massacre, Seita, adolescent de 14 ans se retrouve sans logement avec la charge de sa petite sœur de 4 ans. Hébergés un temps chez une tante, ils décident de tenter leurs chances seuls dans un pays où la famine est chaque coin de rue ; frappé par un embargo sévère des américains.Ce dessin animé tiré d’un roman autobiographique est d’une rudesse certainement égal à la souffrance du peuple nippon à cette même époque. C’est pas du tout un film adapté au jeune public. Isao Takahaka, le réalisateur, trouve toujours le ton juste pour montrer les choix de chacun. On comprend vite que la fameuse tante n’est pas tyrannique mais souffre du rationnement. On comprend aussi vite que Seita va faire les mauvais choix à plusieurs reprises quitte à se et à condamner sa jeune sœur à dépérir lentement. Le justesse se trouve aussi dans la description de la vie quotidienne japonaise durant la 2nde Guerre Mondiale : bombardements massifs, villes incendiées, état d’alerte permanent, blocus du Japon, famines,… Tout est montré avec un réalisme à glacer le sang. La souffrance est aussi omniprésente : faim, malnutrition, souffrance physique, égoïsme d’individus tournés vers leur propre survie. Au-delà de la cruauté historique, Takahaka montre magnifiquement un amour fraternel inconditionnel et sans limite. Il dit s’être inspiré de Paulette (Brigitte Fossey) dans « Jeux interdits » pour incarner le duo ; et on ne peut qu’y penser en voyant le film.Magnifique film mais parfois trop larmoyant ; le final avec un best of des moments de vie de la petite fille est tire larme au possible ainsi que quelques accompagnements musicaux trop systématiques et prononcés. L’animation n’est aussi pas au niveau d’un Miyazaki ; là, seuls les personnages au centre de la scène sont en mouvement.Cependant ne boudez pas votre plaisir de verser votre larme et d’avoir le gorge serrée en voyant ce beau film japonais.
"Le Tombeau des lucioles" est un film d'animation réussi sous plusieurs aspects. En effet, l'histoire est bien écrite pour captiver le spectateur tandis que la réalisation effectue son travail comme il se doit. Quant aux personnages, ils sont plaisants surtout les protagonistes. Ainsi, le long-métrage est divertissant et pose des bases comme œuvre d'animation.
Jamais un film d'animation ne m'avait fait un tel effet. Malgré que le thème abordé soit lourd, j'ai trouvé que tout se passait simplement avec légèretéspoiler: , notamment la mort de Setsuko qui m'a tiré quelques larmes . La relation frère/sœur est réellement touchante entre les deux personnages. Petit point négatif : j'émets une petit retenue sur le "on vit d'amour et d'eau fraîche".
Même s'il n'a pas l'ingéniosité d'un Chihiro ou l'originalité créatif d'un grand Pixar, il reste le film animé le plus magnifique, le plus explicite et le plus bouleversant de tous les dessins animés à mes yeux. C'est simple, on connaît déjà la fin dès le départ, et malgré tout cela l'impact émotionnel est comme un grand coup de poing dans le cœur. Tout est parfait, un film sans aucune pitié mais avec un réalisme sidérant, à ne pas montrer aux enfants et aux âmes sensibles, car même si c'est du cinéma il est très difficile de s'en remettre moralement, voilà le point noir de ce chef d’œuvre. En dehors de ça, je défie quiconque de ne pas ressortir bouleversé de cette histoire malsaine, cruelle et profondément touchante, même si tous les goûts sont dans la nature, on ne peux rester insensible à cette fable artistique grandiose. Difficile de le revoir une seconde fois, non pas parce qu'il n'en vaut pas la peine, loin de là, mais il est très dur à encaisser émotionnellement (je me répète c'est vrai, mais ce film c'est ça!).
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Ce film ne vieillit pas. La beauté des images, conjuguée à l'efficacité de la musique donne à cette histoire semi-autobiographique une épaisseur indéniable. Si on n'aime pas les histoires tristes, il ne faut pas le voir, parce que dans le genre plombant, c'est quelque chose.
Déjà, cet animé est très réaliste, on se croirait devant un "vrai film", il a très bien vieilli. Ensuite, l'histoire est émouvante et on sait dès le début que l'issue sera tragique, pas vraiment de surprise donc à ce niveau là. Néanmoins, on se laisse emporter et envoûter par la beauté cruelle de l'oeuvre.