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this is my movies
714 abonnés
3 087 critiques
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5,0
Publiée le 30 juillet 2015
(...) L'auteur restitue avec beaucoup de réalisme son pays de l'époque et les scènes de bombardements et d'incendie sont d'un réalisme saisissant tout comme lorsqu'il arrive à représenter les corps brûlés ou même simplement la mort d'une manière absolument bouleversante. A coté de ça, il sait se faire lyrique et même poétique en représentant les fantômes des enfants qui reviennent sur le chemin de leur calvaire ou bien avec le spectacle des lucioles dans la grotte. Les effets de lumières sont à cette occasion d'une beauté graphique presque inégalée, avec un jeu sur les textures et les ombres proprement renversant. Son animation est également d'une fluidité rare, avec des mouvements parfaitement restitués, un grand soin apporté aux détails de l'environnement (même si sa représentation de la nature n'égale pas celle du maestro Miyazaki) et il arrive à nous faire ressentir toutes les émotions de ses personnages grâce à des animations faciales très expressives. Les scènes les plus dures sont également très émouvantes car il arrive à restituer de manière troublante la sensation de la vie qui s'échappe. (...) Dès la première séquence, le jeune Seita meurt dans un hall de gare, au milieu des voyageurs et un balayeur lui fait presque aussitôt les poches. La mère de la famille d'accueil sera d'une cruauté presque insoutenable et poussera le jeune homme et sa sœur à fuir vers un endroit où ils se croiront à l'abri. Leur vie s'écoulera dans l'ignorance des dangers du monde extérieur, avec de l’insouciance et presque de l'inconscience de la part de Seita mais comment le lui reprocher alors qu'il n'a que 14 ans ? Le film m'a ému et touché au plus profond de moi (...) La critique complète ici
Aïe, j'ai enfin vu le chef-d’œuvre (merci Arte) ! Pas faute d'avoir pleuré pourtant mais j'ai eu du mal avec tous les personnages ! Il n'y en a eu aucun qui a trouvé grâce à mes yeux ! J'ai pleuré pour la relation attachante entre le frère et la sœur mais ça n'en fait pas un chef d’œuvre pour autant... Loin de là ! Certes, la complicité est flagrante et bien traitée et on comprend vite que le grand est désœuvré par rapport à la situation (spoiler: guerre, perte de la maison familiale et des parents, famille insensible ou inconnue, etc. ) mais c'est lent et on s'énerve très vite contre lui (spoiler: pourquoi ne va-t-il pas plus tôt chercher les sous en banque, ou encore ne laisse-t-il pas sa sœur chez sa tante pour aller travailler et participer à l'effort de guerre comme ses cousins du même âge ? ) ! Une autre question me taraude aussi: comment se fait-il que la mère parte sous l'abri sans eux ou au moins sans la petite ? Elle court se protéger sans ses enfants ?? Bref que de questions qui me laisse perplexe... Cela dit à voir peut-être pour les belles scènes poétiques qui viennent relever ce drame !
Ce film est sortie la même année que moi. J'ai vu une partie quand j'été petite mais je l'ai le vraiment vu en entier lors de sa diffusion sur Arte. Dès le début, le personnage principal nous fait vivre sa propre mort dans un Japon dévaste par la guerre. C'est un film au dessin magnifique tant et se centre sur une histoire de guerre vécu par deux enfants se battent contre la faim, le courage. La vie. Le caractère dur du thème abordé semble balancer le film vers un public plutôt adolescent et adulte, même si les Walt Disney restent durent pour des enfants. A certains moments il y un peu trop de lenteurs, mais le final reste magnifique.
Quand on parle du Studio Ghibli, les gens pensent forcément à Hayao Myazaki, qui est effectivement le représentant le plus prolifique et emblématique du studio. Mais c’est faire exempt que ce fabuleux studio d’animation fut co-crée par Miyazaki et Isao Takahata, et Takahata n’a rien à envier à Miyazaki tant le premier film qu’il a fait pour Ghibli restera certainement comme LE chef-d’œuvre absolu du studio. "Le Tombeau des Lucioles" ("Hotaru no Haka" en VO) est une histoire bouleversante où nous suivons un jeune garçon de 14 ans essayant de survivre avec sa petite sœur lors de la guerre de 1945 après que leur mère ait été tuée lors d’un bombardement. Le film ne nous épargne en rien les horreurs provoquées par la guerre, assurant pleinement son orientation vers les adolescents/adultes (et oui, les japonais ne sont pas aussi stupides que les français : « dessin animé » n’est pas forcément égal à « enfants » !!) ; et si vous êtes du genre sensible, accrochez-vous bien car "Le Tombeau des Lucioles" est une véritable montagne russe des émotions : tout au long du film, nous allons rire, nous allons avoir peur, nous allons être en colère et nous allons pleurer. Jamais un film d’animation au contenu si tragique et mélancolique n’aura autant marqué les esprits. D’un point de vue technique, il n’y a rien à redire : encore aujourd’hui l’animation est belle et fluide et le design est beau et épuré. Rajoutons à cela une musique signée Michio Mamiya (qui avait déjà fait des scores pour des films d’animation : "Horus, Prince du Soleil" et "Gonshu le Violoncelliste") absolument sublime et vous ne pourrez que vous émouvoir devant ce chef-d’œuvre viscéral (moi-même j’avoue sans honte que je ne peux m’empêcher d’avoir la larme à l’œil à chaque fois que je le vois !) "Le Tombeau des Lucioles" est un véritable diamant d’animation qu’on se doit de voir au moins une fois dans sa vie : expérience sensorielle hors norme assurée et totalement inoubliable !
On m'avait dit que ce film était le plus triste qu'il puisse exister, mais je n'ai ressenti pourtant que peu de chose. A vrai dire, aucun film n'arrive à me faire pleurer, étrange. Mais cela ne change en rien que ce film est vraiment dur, donnant une vision parfaite de la guerre à l'arrière. Entre douceur et dureté, nous sommes bien vite emportés dans l'histoire au scénario complet.
C'est le film qui m'a le plus ému depuis que je suis en age de comprendre. Voir comment Seita prend soin de sa sœur et la voir essayer de l'aider son jeune age, économisant les bonbons en ne léchant que des petits morceaux. Vous allez beaucoup pleurer. Par contre je déconseille fortement aux parents de montrer ce film à leurs enfants même jeunes ado, Il y a des scènes qui sont bien trop difficile.
Personne sensible s abstenir ou investissez dans une boîte de mouchoirs, le tombeau des lucibles est un film magnifique de part son histoire , ses personnages et sa réalisation mais la fin est d une tristesse. Les studios ghibli nous offre la encore une magnifique chef oeuvre
Un chef-d'oeuvre de l'animation où les images magnifiques et l'émotion ne vous laisseront pas indemnes! Je n'ai pas honte de le dire, je n'ai jamais autant pleuré devant ma télé! A voir (prévoir les mouchoirs)
Isao Takahata signe là un film d'animation éblouissant et d'une rare émotion. Quelle magnifique histoire entre ces deux enfants laissés pour compte à la fin de la seconde guerre mondiale, d'autant plus quand on sait que cette histoire est adaptée d'un roman en partie autobiographique. Très bien construit narrativement et doté d'un scénario intéressant, le film se savoure sur le fond. Et sur la forme, difficile de croire que le film date des années 80 tellement le dessin est soigné ! Si l'on ajoute à ça une musique envoûtante et une animation de qualité, on comprend vraiment pourquoi ce film est un chef d'œuvre. Vraiment un coup de cœur comme cela faisait longtemps que je n'en avais pas eu !
Je n’ai plus versé autant de larmes devant un film depuis « Elephant Man » (et à l’époque j’étais ado). D’habitude, je ne suis pas sensible à la poésie que dégagent les films d’animation japonais. Mais là, j’ai été conquis par le réalisme et la dureté du film. Cela dès les premières images où l’on voit spoiler: un jeune garçon mort sur le pavé d’une gare avec sur lui une vieille boîte de bonbons remplie de poudre noire (la fin du film révèle de quoi il s’agit). Ensuite, on suit la vie puis la survie d’un grand frère et sa petite sœur (mignonne comme tout) dans un Japon bombardé. Ils se trouvent confrontés à la disparition de proches, aux privations et à la faim. Le dynamisme et la joie de vivre des deux enfants s’étiolent lentement. Ils ne peuvent pas empêcher le drame qui s’annonce. Et là, j’ai pleuré comme une madeleine. Comme vous l'aurez compris, je conseille vivement ce film à tous.
Un superbe plaidoyer de la vie, de l'innocence, de l'espoir du monde de l'enfance en contraste avec la mort, la destruction, la résignation, le désespoir et l'obstination du monde adulte, sans aucun parti pris politique. Il n'est nullement question de faire l'apologie d'un camp lors de cette fin de deuxième guerre mondiale, mais il est plutôt question de montrer les ravages d'une guerre absurde sur des innocents. Certes, le film bascule parfois dans la facilité et la dramatisation excessive, mais les émotions véhiculées reflètent avec extrêmement de force tout le sentiment tragique d'une vie humaine: il me paraît difficile de rester insensible aux destins de ces deux enfants qui font preuve d'une extraordinaire joie de vivre dans cette horrible adversité. J'ai déjà été souvent bouleversé par des livres, parfois ému par des films, me voilà totalement remué par un dessin animé. Et le choc est total et durable! A voir absolument!
On suit l’histoire de deux orphelins, un garçon et sa petite sœur, qui essayent de survivre au moment de la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Ce film constitue un témoignage important des conséquences de la guerre sur la population au Japon, de manière réaliste et sensible. Cette œuvre m’a beaucoup touchée.
magnifique et très émouvant ! rarement un film d'animation n'a été aussi proche de la réalité. La guerre et la souffrance de ces 2 orphelins nous touchent comme s'il s'agissait d'acteurs en chair et en os. Terriblement beau et triste à la fois.
Ce film d'animation est à éloigner des sensibles et émotifs. Très instructif sur le quotidien nippon durant la seconde guerre mondiale, extrêmement peu traité, ce film prend aux tripes.
Ce film touchant vous bouleversera à coup sur. Sa dureté vous surprendra et en fera un film plus pour un adulte qu'un enfant. Même si ce film nous met un peu le cafard, il n'en reste pas moins un magnifique chef d'oeuvre que l'on est pas près d'oublier...