Avis : Le Tombeau des lucioles - Page 5

Il n’y a rien de plus pur qu’un enfant, c’est ce que j’aurai retenu du tombeau des lucioles dressant un portrait lugubre et monstrueux des adultes. Ce film, bien qu’animé, est d’une poésie et d’une violence dures à digérer. Images chocs, scènes chocs, nous voila terrifié, horrifié devant pareil film arrivant malgré tout à nous faire souffler par moments, le temps de quelques séquences d’une jolie douceur et de tendresse fraternelle, grâce à l’adorable Setsuko et son frère le jeune Seita.

Une histoire triste, réaliste qui manque à mon gout de suspense et qui tire trop fort sur la corde sensible.
Mais c'est bien fait et si on n'est pas du genre blasé en la matière ça vaut le coup d'oeil.

C'est très clairement un film excellent, le sujet traité est très lourd, mais l'aspect est pertinent.Le récit est vraiment prenant et l'animation est très fluide. Le film ne vieillit pas après toutes ces années. Je le conseille vivement.

Le Tombeau des Lucioles est sans aucun doute le film d'animation le plus triste de l'histoire ! Le film nous narre les péripéties de 2 enfants frères et soeurs qui, après le bombardement de leur ville par les Américains lors de la 2nde Guerre Mondiale, sse retrouvent sans leurs parents et dans la pauvreté.
Dès le début on comprend qu'il n'y aura aucune issue pour ces 2 enfants ! Ce film nous fait passer par toutes les émotions imaginables, de la joie, l'émerveillement jusqu'à la tristesse la plus profonde ! Les dessins sont magnifiques (Ghibli oblige) et d'un réalisme rare dans ce genre de production (les Studios Ghibli produisaient seulement des films fantastiques ou des contes). On s'attache aux personnages avec une facilité déconcertante et nous suivons cette descente aux enfers d'1h25 pour finir le souffle coupé et les yeux embués par les larmes !
Bref que dire d'autre à part courez le voir si ce n'est pas déjà fait !
Un grand moment de cinéma orchestré par les studios Ghibli, qui n'ont plus rien à prouver ! Un film à voir au moins une fois dans sa vie !

Côté réalisation, dessins, animations, couleurs, et musiques, les studios Ghibli ne déçoivent pas, une fois de plus. Après ça, le film n'a pas volé sa réputation de "déprimant", et "larmoyant". Je suis content de l'avoir enfin vu, et je l'ai apprécié, mais je ne sais pas si je le regarderais une seconde fois. C'est à mon avis un bon film à voir au moins une fois dans sa vie pour sa culture personnelle, mais c'est pas un dessin animé qu'on va regarder tous les jours.

Ce film est très poétique mais je ne le reverrai pas car il est vraiment trop déprimant.

Une animation très captivante et très dramatique retraçant avec réalisme la triste situation à laquelle étaient confrontées les habitants des terres brûlées japonaises durant la seconde guerre mondiale.

Le tombeau des lucioles a beau être un dessin animé, il n'est pas, contrairement à ce que l'on pourrait penser, destiné aux enfants. C'est un film dur et terriblement triste. L'histoire au dénouement tragique de ces deux orphelins abandonnés à eux-mêmes par des adultes dénués de conscience vous prend à la gorge et ne vous lâche plus. Du coup, on ressort de la salle avec un mal de crâne et un sentiment de malaise, et on espère très fort que ce film ne soit pas tiré de faits réels. C'est justement à ce niveau que je n'ai pas apprécié ce film : il se complaît un peu trop dans le pathos à mon goût. Dès les premières minutes, tout n'est que tristesse et désolation et ce, pendant la quasi-totalité du film. Alors certes l'animation est superbe, et le sujet plutôt bien traité mais ce déversement de peine et de douleur m'a un peu gêné. Peut-être suis-je trop sensible. A voir tout de même car il reste un beau film.

Chef d’œuvre intemporel, Le Tombeau des lucioles est un incontournable de l'animation japonaise. D'une profondeur et d'une sensibilité trop rarement égalée, il verse dans le réalisme brut plutôt que dans la mise en scène d'émotions surfaites. Ici, contrairement à ce qu'on a l'habitude de voir, l'art se place au service du réel pour en rendre compte et ainsi éclairer les mille petites choses qui font l'étrangeté de la vie, non linéaire et lisse comme on aime à le croire souvent, mais formée d'un amas de sensations, émotions et pensées toutes aussi diverses et a priori incohérentes mais qui permettent pourtant à Seita et Setsuko de continuer à rire malgré tout, à vivre malgré la mort qui leur ouvre les bas. La violence de certaines scènes et l'intensité des émotions de ce film, de même que la brutalité de son propos ne le destinent absolument pas à un public jeune.

Comme d'autres j'ai du mal avec ce film, difficile de le noter, pourquoi ? D'un côté c'est très beau, superbes graphismes, une grande poésie, une histoire inédite, une trame trop peu usitée, une musique adéquate, des textes justes, puis voir la seconde guerre mondiale du côté japonais est trop rare (même si on zappe un peu trop les aspects de celle-ci).
De l'autre c'est très triste, pas vraiment pour gamins au final, ça montre quand même l'agonie lente de 2 enfants, c'est cruel (réaliste aussi ok), le rythme est lent, les longueurs légions et on n'en ressort pas indemnes.
Si pour vous le cinéma doit vous faire ressentir des émotions foncez, si vous êtes émotifs passez votre chemin. Cependant ça reste un long métrage sobre et culte pour moi, un must dans une filmographie qui se respecte tant c'est bien fait (soyons objectifs).

De jeunes enfants survivent tout seuls à des bombardements. Plus tard, l'aîné Seita apprend la mort de sa mère et cherche à le cacher à sa petite soeur quand ils partent vivre chez leur tante. Ils la quittent ensuite pour pouvoir vivre tout seul avec l'héritage de leur mère morte brûlée sous des bandages.
L'utopie créée par les 2 enfants va s'avérer très vite détruite. Ils survivent dans la nature, d'abord honnêtement puis de plus en plus malhonnêtement suite à la maladie de la petite Setsuko.

C'est l'oeuvre la plus noire du Studio Ghibli. La fin n'est pas absolument pas un happy end, ce film résonne comme une poésie anti-guerre tragique et sincère trop peu connu.

Les bombardements des USA à Kobé à vient pour but de faire capituler les japonais. Kobé était la 6ème ville la peuplée du Japon, et était une grande ville portuaire très importante. A la fin des bombardements, 71% de la ville fut détruite et près de 9 000 morts ont été recensés.

Que dire de ce film. C'est un chef-d'œuvre absolu. Qui n'a pas pleurer devant le film. Le film est très touchant avec la relation frère sœur et orphelins qui doivent survivre dans un Japon en guerre.

« Le Tombeau des Lucioles » d'Isao Takahata est un film qui m'a profondément touchant. Ce récit poétique et tragique expose avec justesse les horreurs de la guerre à travers les yeux de deux jeunes enfants, une petite fille et son grand frère, qui se retrouvent orphelins et livrés à eux-mêmes dans un Japon ravagé par les bombardements. Leur lutte pour la survie, marquée par des moments de joie éphémère face à l'adversité, est dépeinte avec une sensibilité qui ne peut laisser indifférent. Les comparaisons du cinéaste entre les bombes et les lucioles dans un ciel crépusculaire ajoutent une dimension poétique et une noblesse tragique à cette réalité brutale. Ce film, malgré son contexte sombre, est une célébration de l'amour fraternel et de la persévérance humaine face à l'inhumanité. Touchant aux larmes, il laisse une impression durable et un profond sentiment de compassion pour ces innocents et toutes les victimes innocentes de la guerre. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).

Le tombeau des lucioles a selon moi le mérite exceptionnel et exclusif de pouvoir prétendre à un 5 sur AlloCiné.
J’ai du mal à comprendre les commentaires négatifs quels qu’ils soient pouvant viser ce film et j’ai donc une fâcheuse tendance à les rejeter sauvagement et fermement sans aucune forme d’argumentation (Ce qui, cela va sans dire est une négation de démocratie pure et simple qui ne saurait être tolérée). Je vais donc prendre mon temps pour expliquer en quoi ce film est mon film préféré (et devrait être ton film préféré aussi toi cher(e) lecteur(trice)) afin d’éviter tout acte de despotisme non éclairé.

Le film démarre durement, à l’image du message qu’il vient délivrer. spoiler: On apprend en effet la fin du film, et celle-ci nous tombe dessus sans prévenir.
Pour les plus normaux d’entre nous, on en est déjà à verser une petite larme. Cette annonce est un choix bien plus que réfléchi et permet évidemment d’atténuer la tristesse future qui sera déjà suffisamment grande... Ce film dépeint un portrait ultra réaliste de la guerre et y juxtapose une intrigue qui s’insère parfaitement dans le contexte. Ainsi, en nous donnant la fin, le réalisateur nous pousse à nous intéresser à ce qui va faire le film: la guerre et ce qu’elle a de plus simple; sa cruauté.

Cette cruauté va nous être lancer au visage
spoiler: à travers la vie de jeunes enfants japonais subissant de pleins fouets les horreurs de la guerre (en pleins bombardements américains). Orphelins, ils se retrouvent chez leur tante qui malgré son apparente sévérité cherche finalement à préserver sa famille des conséquences de la guerre (bon ce n’est pas la personne la plus charitable au monde mais on lui pardonne du fait du contexte).
À partir de cet instant le film que l’on pensait déjà triste devient carrément insoutenable...
spoiler: Les enfants du fait de leur jeune âge vont aller de mauvaise décisions en mauvaise décisions, et c’est bien cela qui va causer leur perte.


Ce film n’est pas triste car il critique la guerre, il l’est car il nous montre ce qu’elle est. Le film n’a pas à nous montrer des barbaries affreuses. Il n’a pas à nous convaincre que la guerre est mauvaise. Il n’a guère besoin d’expliquer quoi que ce soit, car il incarne la guerre. Les civils japonais n’ont pas été les plus touchés durant cette guerre et ce n’est pas ce que le film nous raconte. Ce film ne s’apitoie pas sur le sort des japonais ni de quiconque d’ailleurs. Il ne prend aucun parti et ne se place finalement pas dans un camp où dans l’autre (comme j’ai pu lire en m’étranglant). Le tombeau des lucioles livre la plus poignante critique de la guerre car il ne cible rien d’autres qu’elle.

Une critique faite au film et qui revient souvent (on s’entend, j’ai jamais vu personne le crier non plus) est la faculté de ce dernier à émouvoir de façon « gratuite ». À cela je tiens à répondre: « normale, t’es pas censé sourire de la guerre... ». Plus sérieusement, le fait que ce film soit triste ne sert à rien d’autres qu’à servir un propos qui me paraît bien plus que noble. Un propos nécessaire. La tristesse est un des sentiments les plus fort lorsqu’il s’agit de marquer une personne (c’est d’ailleurs pour cela que l’on retient souvent les petites choses négatives sans même prêter attention à tout le positif qui nous entoure), et elle est ici utile pour marquer le spectateur.

Maintenant essayons d’être fou (et totalement psychopathe) et occultons le but du film. Si l’on s’attarde seulement sur l’aspect visuel de la chose, on ne peut qu’applaudir le studio Ghibli et Isao Takahata pour la réalisation de ce dernier. L’animation a su garder une esthétique très forte et pourtant très simple, et ce malgré les années. Les personnages sont attachants (pour notre plus grand malheur). Le film est aussi chargé de symboles plus ou moins complexes et qui peuvent être interprétés de façons différentes. Le plus évident étant les lucioles qui représentent les bombardements et les malheurs qui les accompagnent. La façon dont les personnages perçoivent ces dernières ne laisse pas indifférent. Celles-ci sont perçues tel un ciel étoilé, une représentation bien optimiste et enfantine pour une guerre qui ne peut que mal finir. La boîte de bonbons revêt quant à elle un nombre infini de symboles qui à mon avis seront propres à chacun (je me permet donc de passer outre, quand bien même je trouve qu’il s’agit d’un des objets les plus importants de l’histoire du cinéma...avec rosebud tmtc).

La bande originale et quand à elle excellente, et ne commet pas la faute de tomber dans du tire-larmes pur et dur. Les musiques trouvent aisément leur place dans des scènes quelquefois joyeuses mais bien souvent tristes.
En conclusion, le tombeau des lucioles n’est pas qu’un film traitant de la guerre. Outre l’insouciance enfantine et la bêtise humaine (plus que la cruauté), le film aborde la façon dont la guerre fait fi de toute notions d’injustice et de justice. En bref Le tombeau des lucioles fait partie de ces films incritiquables à tous les points de vue. Il est une véritable lettre ouverte antimilitariste qu’on a le devoir d’aimer.

Ps*: Vous pouvez rajouter les étoiles manquantes si vous avez mis moins de 5...
Ps**: « Pourquoi est-ce que les lucioles meurent tellement vite » Setsuko

Le film à voir si l'on a besoin de se réconcilier avec les mangas.