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Bertie Quincampoix
108 abonnés
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3,5
Publiée le 21 mai 2020
Considéré comme l’un des chefs-d’œuvre du studio Ghibli, et tout simplement du cinéma d’animation mondial, Le tombeau des lucioles est d’une beauté graphique époustouflante. Le parcours solitaire et désespéré de Seita et Setsuko, deux orphelins de 4 et 14 ans, dans les ruines du Japon bombardé de 1945, est toujours aussi émouvant.
Ceux qui associent dessins animés à film pour enfants se trompent lourdement. "Le tombeau des lucioles" est la preuve manifeste que l'animation peut-être porteuse de thèmes très adultes et très durs, ce film n'est absolument pas destiné aux enfants malgré son joli graphisme. Dès les premières secondes le ton est annoncé : l'enfant va mourir de faim, et le film va retracer la triste histoire de sa famille et de sa petite sœur en particulier. "Le tombeau des lucioles" est un plaidoyer contre la guerre et contre l'égoïsme, l'indifférence et les motivations des adultes, qui causent la destruction d'êtres innocents que sont les enfants. Il n'y a pas beaucoup de place pour les moments heureux, il n'y a guère que cette scène où la petite fille s'émerveille des lumières d'un nuage de lucioles, pour pleurer la scène suivante en les enterrant en se demandant pourquoi elles vivent si peu de temps. Le parallèle entre les lucioles et l'enfance détruite est évident. "Le tombeau des lucioles" est un film qui hante longtemps après sa vision, c'est le propre des chefs-d'œuvre.
Adapté du livre semi-autobiographique « La tombe des lucioles » (1967) d’Akiyuki NOSAKA, le film est magnifique, empreint de gravité et de tristesse (donc peu adapté à un jeune public) sur un sujet peu traité et peu connu en Occident (l’Histoire est écrite par les vainqueurs), les bombardements (avec des bombes incendiaires) du port de Kōbe (l’un des plus grands du Japon, sur l’île d’Honshū). Débutant le 21 septembre 1945, dans la gare de Kōbe, le film raconte l’été 1945 (sous forme de flash-back) de Seita, 14 ans et de sa sœur, Setsuko, 4 ans, obligés de se débrouiller seulsspoiler: (après un bref séjour chez leur tante égoïste et peu accueillante) après la mort de leur mère dans les bombardements, leur père, officier de marine étant mobilisé . Le titre fait référence aux lucioles ou vers luisants qui leur tiennent compagnie dans leur abri près d’un lac et qui meurent après avoir émis de la lumière (les bombes américaines, aussi, lors de leur largage, ressemblent à des lucioles) que Setsuko enterre. Cela rappelle « Jeux interdits » (1952) de René Clément, histoire d’une orpheline recueillie par une famille pendant l’exode en 1940 et qui enterre des animaux morts avec son nouvel ami.
Enfin j'ai vu ce film dont j'ai tant entendu parler. Jamais un anime n'a été aussi dur; aussi émouvant et réaliste à la fois. Le sujet est dur : on suit deux enfants pendant le bombardement du Japon lors de la seconde guerre mondiale. On appréciera leur dynamisme et leur joie de vivre du début qui va s'effacer progressivement face à la dureté et l'horreur de la situation. Évidemment ce film est déconseillé aux enfants.
La réalisation est exceptionnelle ! Les images sont justes, sans artifices, sans fioritures. Le rythme est constant, pas de temps mort. L'histoire est traitée de la façon la plus simple, la plus juste et la plus réaliste possible mais c'est également la plus cruelle. On ne peut s'empêcher d'être emporté par l'émotion face à une telle mise en scène.
Après le bombardement de leur maison à Kobé en 1945, deux enfants japonais agés de quatorze et quatre ans vont tenter de survivre. Réalisé par Isao Takahata, "Le Tombeau des lucioles", qui est inspiré d'une nouvelle en partie autobiographique de Akiyuki Nosaka, est un drame qui s'inscrit dans le contexte particulièrement difficile de la Seconde Guerre mondiale. On suit pendant toute la durée du métrage Seita et Setsuko dans leurs tribulations. Le problème avec cet anime du studio Ghibli c'est qu'il ne nous apporte rien. En effet, l'histoire de ces deux enfants ne semble pas véhiculer le moindre message. Alors certes on compatit à leur souffrance, mais ça ne vas pas plus loin. Le film veut-il dénoncer la guerre et/ou le manque de solidarité entre Japonais ? On ne le sais pas. Par conséquent, il s'avère difficile de l'apprécier pleinement.
Un autre regard sur l'horreur de la guerre : celui d'un frère et d'une sœur que la guerre a rendu orphelins. Le sacrifice d'un frère qui fait tout pour protéger sa petite sœur. Entre frayeur, tristesse et joie de vivre, ces deux-là sont unis. C'est peu dire que le film est touchant : c'est un flot d'émotion qui nous submerge tant l'histoire est bouleversante et l'animation somptueuse. Un chef d'œuvre !
Poétique et d'une tristesse insondable, ce Tombeau des Lucioles démontrait que l’animation n'était pas uniquement réservée à la légèreté et à l'enfance, abordant un sujet lourd comme les grands drames du cinéma l'ont fait, à travers l'histoire de ces deux orphelins perdus dans le Japon de la fin 1945. C'est un déferlement de séquences amères et mélancoliques, entrecoupées de belles plages d'émotion. Le style manga convient parfaitement à ce type de récit, qui parvient à éviter l'écueil de la grandiloquence tout en n'épargnant aucun aspect de la cruauté d'une guerre. Poignant à bien des égards et en dépit de quelques défauts , le film emporte l'adhésion.
Superbe dessin animé au sujet ô combien difficile. L'émotion est constante du début à la fin, et il est difficile de retenir ses larmes. Le regard des enfants sur ce grave sujet qu'est Hiroshima et l'immédiat après-guerre au Japon donne à ce film une portée universelle. L'histoire pourrait se passer n'importe quand, n'importe où, elle a cette morale terrible, évidente, mais que les hommes ne semblent toujours pas avoir compris : ce sont toujours les innocents qui patissent des guerres. Un film indispensable à montrer à ses enfants.
Comme beaucoup, on a pas arrêté de me dire que j'allais pleurer comme jamais devant ce film. Et comme quand on vous dit qu'un film est un chef d'oeuvre absolu vous êtes forcément déçu par le résultat final, j'ai pas pleuré, je me suis juste ennuyé. Je ne dis pas que c'est mauvais, mais ça n'a pas fonctionné sur moi. Il ne se passe finalement pas grand chose et je ne me suis pas attaché aux personnages, donc je me moquais bien de ce qui pouvait leur arriver. Il y a pourtant pas mal de films qui arrivent à me faire pleurer, mais ici je me suis juste ennuyé. Je crois que j'aime juste pas l'animation japonaise en fait.
Chef d'oeuvre émotionnel, Le Tombeau des Lucioles figure parmi les films d'animation les plus déchirants de l'Histoire du Cinéma. Si ce bijou d'Isao Takahata est un direct au coeur, c'est parce qu'il dépasse d'emblée son sujet pour explorer avec intelligence des valeurs intemporelles et universelles telles que l'enfance, l'amour et la fraternité. Rares sont les personnes qui n'ont pas été touchées par ce voyage unique... Les quelques critiques négatives à son sujet déplorent une certaine forme de révisionnisme, ce qui me semble parfaitement inapproprié. A mon sens, Isao Takahata ne remet pas en question l'idéologie néfaste de son pays, il ne se dédouane d'aucune façon des atrocités perpétrées par son peuple... pour la simple et bonne raison que le contexte de son film n'a rien d'un paradigme : il ne s'agit que d'une simple toile de fond. D'un point de vue visuel, Le Tombeau des Lucioles s'avère pratiquement intouchable. Bref, une oeuvre bouleversante qui reste, près de quinze ans après sa sortie en salles, une valeur sûre. Sublime et inoubliable.
Ce film d'animation est à éloigner des sensibles et émotifs. Très instructif sur le quotidien nippon durant la seconde guerre mondiale, extrêmement peu traité, ce film prend aux tripes.
A peine visibles dans la pénombre éphémère des combats, les lucioles ouvrent un chemin sinueux vers la lumière. Et ces lucioles sont tout un symbole pour ce frère et sa petite sœur, victimes de la bêtise des adultes. Elles représentent d'un côté l'espoir d'un futur tranquille, d'un autre l'insouciance qui envahit le personnage de Setsuko, par ailleurs très attachant. "Le tombeau des lucioles" est un film d'animation puissant qui n'a pas pris une ride depuis plus de 25 ans. Takahata et les studios Ghibli frappent fort et le film se démarque par son aspect très réaliste, son sens du détail (pour les décors) Les images ont une puissance d'évocation très forte et c'est ce qui crée finalement toute la poésie de cette œuvre.
Avec ce long-métrage d’animation, le réalisateur japonais Isao Takahata aborde un sujet sombre et profondément tragique. Sorti en 1988 pour le compte du studio Ghibli, ce film retrace le parcours d’un frère et sa petite sœur, devenus orphelins, qui tentent de survivre alors que leur ville de Kobe subit les bombardements des forces américaines durant l’été 1945. Ces atrocités sont narrées à travers les yeux de ces jeunes enfants donnant ainsi un écho d’insouciance, de naïveté et d’injustice face à un drame auquel ils n’ont aucune prise. Même si le graphisme reste de qualité, le caractère manga atténue l’expression des sentiments des personnages. De fait, cette relation fraternelle intense, bien que joliment contée, comporte des émotions figées. Bref, une œuvre poignante mais assurément traumatisante pour un jeune public.
Un film dure qui vous prend les tripes et vous les malaxe a en avoir la nausée. Un film dure mais réaliste, comme quoi les films n'animation sont trés réalistes. A voir avant de tomber votre tombeau.