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Un visiteur
3,5
Publiée le 3 avril 2012
Le film de Howard Hawks tient plus du film d’aventures que du western. Le réalisateur nous livre une œuvre agréable avec des acteurs qui ont pris leur rôle à cœur. Considéré par beaucoup comme un grand classique du western et tourné dans des décors naturels grandioses, ce film est intéressant, mais ne constitue pas, à mes yeux, une production exceptionnelle. A titre anecdotique, Elizabeth Threatt, qui interprète la belle indienne « Gazelle » (Teal Eye), tient là son unique rôle à l’écran. Mannequin à l’époque, elle fut remarquée par Howard Hawks pour son physique, fille d’un père anglais et d’une mère cherokee. A noter également l'apparition du colosse Buddy Baer (Romain), ancien champion de boxe poids lourd qui a combattu contre le célèbre Joe Louis et entama une seconde carrière dans des petits rôles au cinéma.
Un western qui tient presque autant du film d'aventures, découverte de grand Ouest, bagarres entre trappeurs et amitié avec les indiens. Paysages grandioses ce sont les éléments qui font le piment du scénario, et une petite touche d'humour comme d'habitude avec ce cinéaste.
Howard Hawks s'essaie ici à un western pour le moins surprenant, un river-movie qui déroute et surprend à la fois. Doté d'une mise en scène très particulière pour l'époque, le film se retrouve dénué de scènes d'action et privilégie la narration (voix off) tout au long de l'oeuvre au détriment des habituels "ingrédients" du genre. Magnifié au coeur de superbes décors en extérieur, le tout à travers un superbe noir & blanc où l'on suit le périple de deux jeunes trappeurs (superbes Kirk Douglas & Dewey Martin) au sein d'une expédition marchande française qui devra faire face à de nombreuses mésaventures sur le Missouri. La Captive aux yeux clairs (1952) fût nominé à deux reprises aux Oscars, pour celui du Meilleur Second rôle pour Arthur Hunnicutt et celui de la Meilleure Photographie.
Des trappeurs montent une expédition de chasse sur le Missouri. Ils auront alors à faire, à des pirates et des Indiens... Kirk Douglas campe vraiment un super trappeur dans cet excellent western que Howard Hawks réalisa en 1952. Le scénario est d'une réelle et grande richesse, tandis que la mise en scène du réalisateur de " Rio Bravo " n'est pas exempt de qualité, tant sur les séquences d'actions que sur celles un peu plus intimistes. Le fait que le tout soit filmée dans les magnifiques décors naturels ( d'ailleurs la photographie en noir et blanc lui rend vraiment bien honneur ) n'est pas non plus à négliger, car cela apporte beaucoup de charme à l'ensemble, tout comme la beautée de l'actrice Elizabeth Threatt qui joue le rôle de l'indienne captive avec beaucoup de talent, ce rôle sera d'ailleurs le seul de sa carrière ce qui est Bbien dommage au vue de sa performance. Le tout est emmener par une partition musicale bien réussi de la part de Dimitri Tiomkin et fait donc que l'on passe, à chaque vision, un moment de cinéma vraiment captivant.
Un vieux film (années 50), un western. L'histoire est assez interessante : deux hommes se rencontrent et décident d'aller chercher l'oncle de l'un d'eux. Très intéressant dans le fait que les indiens sont montrés comme des gentils, ce qui était assez rare à l'époque. Des décors magnifiques (dommage que c'était en noir et blanc), des acteurs satisfaisant. Les cascades sont très bien réalisée. Dommage que la photographie soit si inégale d'une scène à l'autre, il y a un nombre incalculable de faux raccord, et la musique pas terrible et surtout, mal mixée au film. Mais il n'en reste pas moins un bon film qui mériterait d'être remasterisé.
Howard Hawks est sans nul doute un des plus grands réalisateurs de tous les temps, en ce sens qu'il s'est essayé à tous les genres pour ne faire que des chefs d'oeuvres qui marqueront le cinéma. La Captive aux yeux clairs fait sans conteste partie de cette catégorie. Film de genre (western), Hawks comme à son habitude bouscule les conventions et en fait un road-movie doublé sur d'un film sur la communication entre les peuples (les Indiens ne parleront pas autre chose que leurs dialectes), un film d'amour (le triangle amoureux qui va transformer les deux héros amis soudés en rivaux), un film d'aventures où bons et méchants s'affrontent pour le commerce des peaux, un homme d'affaires puissant souhaitant garder le monopole par tous les moyens, le plus souvent malhonnête. La Captive aux yeux clairs est un film d'une très grande richesse, à la fois divertissement plaisant et plaidoyer humaniste, visuellement superbe, réalisé avec maestria avec des acteurs au sommet dont un Kirk Douglas parfait comme toujours. Un chef d'oeuvre on vous dit !
La captive aux yeux clairs est un très bon drame de Howard Hawks. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est bien travaillé et recherché, les acteurs comme Kirk Douglas, Dewey Martin ou encore Elizabeth Threatt sont irréprochables dans leurs rôles et pour finir, le film est très divertissant ; Bref, c’est à voir…
Un western old school dans l'univers des trappeurs. De très bons acteurs charismatiques, un bon scénario et des beaux paysages d'ancien temps. A voir absolument une fois et à revoir encore et encore pour les fans de western.
"La Captive aux yeux clairs" a marqué l'âge d'or du western hollywoodien.Howard Hawks avait tout le talent nécessaire pour mettre en scène des histoires d'hommes lançés dans des grands espaces,solidaires et aventureux.Par contre,le titre est légèrement mensonger.Si effectivement une jolie Indienne tiraille le coeur des 2 trappeurs,Hawks met plutôt l'accent sur la joyause communauté qui dévale le Missouri,pour échanger des peaux de bêtes avec les Indiens pieds-noirs.Le fleuve et le ciel se confondant pour teinter de poésie ce western picaresque,dans un beau noir et blanc.On s'attache sans efforts à cette bande aux caractéristiques facilement identifiables.Kirk Douglas en fanfaron bon vivant.Dewey Martin en ténébreux aux origines indiennes.Arthur Hunnicott en sage baroudeur.Et tous les autres membres du bâteau.On constate malheureusement que le scénario n'est pas à la hauteur,avec de nombreuses scènes faisant office de remplissages,et des rebondissements convenus.L'oeuvre convaint plus sur le terrain de la communauté solidaire,et sur sa description de personnalités autant épicuriennes que malheureuses.
Un très beau western picaresque à souhait qui s'il n'évite pas quelques longueurs s'avère être un très grand divertissement aux scènes d'action très spectaculaires. Le fait que Howard Hawks ait filmé des paysages superbes en noir et blanc plutôt qu'en Technicolor confère un aspect étrange au film. Chose encore plus étrange, les indiens sont ici présentés sans la moindre condescendance. Comme dans presque tous les films du réalisateur, la description des personnages prend très vite le pas sur l'histoire en elle-même. Bien que Kirk Douglas ait le rôle principal, chaque acteur a la chance de montrer l'étendu de leur talent dans ce groupe de personnages pittoresques dont se distingue tout particulièrement une femme au très fort caractère, type de personnage très habituel chez Hawks, et un indien un peu barje mais très sympathique interprété par Hank Worden en très grande forme. Sans conteste un grand western.
Si le film contient quelques longueurs, il n'en reste pas moins un excellent divertissement. Mêlant habilement scènes d'action réussies, humour et romance sous fond de musique à la fois folk et épique typique de ces westerns des années 50, "La captive aux yeux clairs" se distingue également par ses interprétations, celle de Dewey Martin étant la plus à retenir. Mais la principale force du film vient de ses paysages sublimes, variés, et impressionnants, dont l'aspect mythique est renforcé par les intelligents jeux de clairs-obscurs dus au noir et blanc. Et Howard Hawks a la caméra sûre. Assurément un grand western.