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Audrey L
638 abonnés
2 580 critiques
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2,0
Publiée le 16 juillet 2024
Le scénario de cette suite est très réduit, prenant comme postulat de départ que Ginger (la louloute du premier film) avait réussi à spoiler: inoculer sa malédiction à sa chère soeur Brigitte, et voilà que cette dernière lutte, se fait interner, pour éviter de finir poilue et assoiffée de sang. Mais c'était sans compter sur une camarade d'infortune qui est étrangement intéressée par cette malédiction et le sauvetage express de la victime, et une spoiler: autre bestiole qui rôde pour s'accoupler avec elle (oh chouette, que manque-t-il à sa belle journée ?)... Si l'on capte la révélation finale environ dès la présentation de ce personnage (on nous prend pour des simplets), Ginger Snaps : Resurrection gagne ses uniques points dans le traitement du personnage de Brigitte, assez triste dans son conflit intérieur désespéré (les scènes d'auto-mutilation sont dures, attention à vous si le sujet vous est sensible), ses hallucinations, son deuil récent... Cette suite qui a une très bonne côte (avis généralement très positifs) restera un mystère pour nous, qui nous sommes pas mal ennuyé avant un final assez pauvre en transformation (concrètement, on ne voit rien), et une "autre bestiole" qu'on voit par bribes, au bonheur d'un plan qui ne secoue pas la caméra comme un cocotier. Un long moment pour nous, si ce n'est qu'on a eu pitié de la pauvre frangine, et on reste muet devant la dernière scène qui se laisse la porte ouverte pour un troisième opus, une non-fin assez décevante.
Là où Ginger Snaps premier du nom relisait le mythe du loup-garou sous l’angle de la métamorphose d’un corps adolescent, Ginger Snaps : Ressurection associe la lycanthropie à la toxicomanie dans une suite beaucoup plus sombre et laide. On ressent le glissement vers les abîmes de l’être, vers l’obscurité profonde qui caractérisent le renouveau horrifique des années 2000 ; nous sommes en 2004, et un an plus tard sortira Saw dont la conception déshumanisante et sale de l’horreur se discerne parfaitement ici, en amont donc. Ce second volet pèche par ses longueurs, ses caricatures outrancières – voici venir l’asile de fous et ses petites filles tueuses, son personnel violeur et irrespectueux –, sa tendance à trop appuyer ses effets (la musique est à ce titre insupportable) et sa mise en scène hasardeuse. Hasard qui sert toutefois le propos d’ensemble puisque l’esthétique faite de flashs, de montage saccadé et d’hallucinations traduit efficacement les troubles liés à la prise de drogue. Une suite plus faible, assurément, mais qui prend le risque de se démarquer de son modèle pour développer ses propres thématiques, aussi sinueuses soient-elles. Si le plaisir de visionnage en est diminué, reste l’originalité de ton et de thèmes qui suffit à convaincre.
Je n'ai pas du tout accroché à cette suite inutile. Elle se passe dans une sorte d'asile et n'offre pas de réel intérêt, en dehors de retrouver "Brigitte" livrée à elle-même et devenue elle aussi loup-garou luttant contre sa malédiction.
Brett Sullivan qui n'était que monteur dans le premier décide de passer derrière la caméra pour réaliser son premier film. Une suite qui pouvait laisser craindre le pire par rapport au final du précédent et à la grande importance qu'avait Katharine Isabelle dans l'histoire pourtant, c'est tout le contraire qui se passe et une fois n'est pas coutume cette suite est une vraie réussite. C'est un film beaucoup plus mature et plus sombre que le premier, il n'y a plus cet aspect teen-movie qui m'avait un peu soûlé dans l'autre, ici le réalisateur tente de faire un vrai film d'horreur et pas simplement un film de loup-garou puisqu'il joue beaucoup avec le cadre inquiétant de cet institut ainsi que sur l'ambiance qui est vraiment intéressante et qui y est pour beaucoup dans la réussite de ce film. L'histoire est bien ficelée beaucoup de thèmes sont abordés dans le premier, il y avait cette parallèle entre la transformation en monstre et le fait de devenir une femme, on retrouve un peu la même chose, mais avec l'addiction. J'avais peur de l'absence de Katharine Isabelle, elle n’apparaît qu'à de très rares moments en tant qu'illusion ce qui n'est finalement pas du tout gênant puisque Emily Perkins peut enfin se lâcher et nous offre une grosse performance tout comme Tatiana Maslany que je n'avais pas reconnue et qui était déjà très talentueuse. 3,25/5
On dit souvent que les numéros 2 d'une saga sont moins bons et c'est souvent le cas. Ce film ne fait pas exception même s'il reste tout à fait acceptable.
Le loup garou est clairement plus travaillé que dans le premier opus, ce qui est un bon point. D'autre part, l'intrigue et le suspense sont bons et omniprésents, rendant ce long-métrage agréable à regarder. Emily Perkins y joue particulièrement bien.
J'ai tout de même une gène quant à l'intrigue principale : spoiler: l'histoire de Ghost n'a clairement pas ça place ici, tant par son incohérence que par son inutilité. La fin ne permet pas d'imaginer une suite correcte. Ghost enferme Brigitte dans le sous-sol. Ok, mais après ? Non vraiment ça n'a pas de sens. Je vous conseille de le voir par vous même car il est difficile de se faire un avis fiable sur celui d'un autre.
Une suite légèrement en deçà du 1er opus, moins rythmée mais beaucoup plus sombre. Modérément oppressante mais franchement bien ficelée. Tandis que Brigitte lutte pour retarder l'échéance, sa petite protégée prépare sournoisement son règne de terreur morale. Un métrage qui se laisse regarder mais qui manque tout de même d'un petit quelque chose pour marquer les anales. Il n'en demeure que pour un film de loup garou, c'est plutôt réussi. 3/5
Suite digne du premier, grâce à qui se deuxième opus entre directement dans le vif du sujet, à savoir : le combat pour garder son humanité! Sauf que là c'est Brigitte qui mène un combat en solitaire, hanté par les souvenir de sa sœur qu'elle a tué, malgré l'aide qu'elle voulait lui apporter en vaine. Plus sombre, un poil (loup-garou , poil ! ^^ ) plus spectaculaire que son prédécesseur, ce nouveau Ginger joue toujours sur le même tableau à savoir réalisme, rien de religieux ni de sorcellerie, juste une bête qui contamine tout ce qu'elle touche et à un besoin de sang et de violence. Excellent!
Dans la lignée du premier film, celui-ci se veut plus glauque et plus sombre, surtout le final, dark à souhait. Ici plus de Ginger, on a affaire à Brigitte qui tente de faire reculer l'échéance de sa transformation en créature, et donc de sa mort en tant qu'humaine. Et c'est ça justement qui devient intéressant dans ce film, c'est qu'il rend finalement encore plus intéressant la vision du 1er film. Une fois contaminé, il n'y a aucun échappatoire. La malédiction vous rattrape, et une fois transformé, c'est la mort en tant qu'être humain. L'horreur est permanente et rôde autour du personnage. A noter que l'ambiance neige du Canada et de l'hôpital psychiatrique ajoutent un aspect encore plus glauque à la saga. Les personnages dépeints dans ce film sont finalement encore plus fous que la principale intéressée. Bref, ce 2ème opus de Ginger Snaps est très bon, exit l'ambiance lycée du 1er, ici on est directement dans le vif du sujet, et les effets spéciaux sont un cran au-dessus.
Ginger snaps 2 s’avère une suite de très bonne qualité. Le film arrive à se distinguer du premier, et c’est à souligner car il aurait été facile de reprendre la même recette. Le scénario est à la base plutôt moyen et le début ne m’a pas enchanté, par contre plus le métrage avance et plus il devient solide, culminant dans une fin franchement excellente. S’il n’est pas aussi innovant que Ginger snaps premier du nom, il s’en tire très bien. Les acteurs sont globalement bons à très bons. On retrouve une seule figure connue du premier film (Emily Perkins, Katharine Isabelle se contentant de quelques apparitions) qui s’avère toujours aussi efficace dans son rôle, et s’il n’y a plus la même force du précédent duo (malgré les efforts de Tatiana Maslany plus qu’honorable), les acteurs secondaires sont bien meilleurs que dans le premier. Les personnages sont aussi bien écris, ils ont du relief, et c’est tant mieux. Globalement le film de Brett Sullivan garde une réelle continuité avec Fawcett du point de vue de l’ambiance, de la façon de filmer, dans la bande son (qui est moyenne). A ce niveau ces deux premiers volets de la trilogie ont une belle harmonie qu’il convient de souligner, malgré des différences. Ce 2ème film se concentre en effet davantage sur l’action, et malgré un budget encore inférieur au premier (qui n’était pas mirobolant) Ginger snaps 2 se défend très honorablement. Là encore Sullivan marche bien dans les traces de Fawcett, donnant une vraie force à ses attaques de loup-garou, et ce, sans révéler la créature de manière trop marquée. Celle-ci en effet est dans la veine du premier, c'est-à-dire correcte mais artisanale. Il y a néanmoins de l’intensité, le final est à la hauteur du premier, c’est bien rythmé et il y a quelques effets sanglants de bon alois, même si là aussi les deux métrages se suivent, restant plutôt dans de l’horreur soft. Il n’y a pas du déchiquetage à tout va, et les scènes les plus hard sont soient hors champs soient filmées de façon trop rapide pour être clairement lisibles. Dans l’ensemble ce volet m’a agréablement surpris. Je ne savais pas trop ce que l’on pouvait faire après le premier, qui ne fut pas une copie du premier, et le résultat m’a convaincu. S’il reprend globalement l’atmosphère et le caractère de son prédécesseur, Ginger snaps 2 arrive franchement à se démarquer. Plutôt parti pour mettre un 3.5 car moins original du point de vue de son scénario, je pousse jusqu’à 4, car la fin est une très belle surprise, et alors que j’attendais une grosse invraisemblance qui m’aurait peut-être conduis à mettre 3, j’avoue avoir été très étonné. Bravo !
Le meilleur des 3 selon moi. Le fait que "l'infection" soit traitée comme la toxicomanie est une reussite. Ceux qui connaissent,y verront une grande part de vérité qui manque au films/docus sur le sujet;a savoir: Le coté humain de la décheance.
Le tout début (baignoire) est gore même voir sadique et j'ai trouvé la suite longue, lourde et ennuyeuse. Le seul exploit de ce film est de continuer à être long même à coup d'avance rapide! Le 1er était mieux!
Ce troisième volet est la suite directe du premier (après les digressions temporelles du 2ème) et il était difficile de trouver de nouvelles pistes scénaristiques pour ne pas refaire un simple copier/coller. Beaucoup se seraient contentés de cela : faire de la surenchère dans l'action et le sanglant, ce qui n'est pas le cas ici. Toutefois l'effet de bonne surprise est passé, on est en terrain connu, et la lutte de l'héroïne pour rester humaine est moins prenante que dans l'original.
Ce 2ème opus est le meilleur. L'ambiance et surtout la mise en scène est dantesque, la fin magistrale. Emilie Perkins étonnante. Un très bon film qui mérite un 5/5. A voir !!!