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Plume231
3 891 abonnés
4 639 critiques
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4,0
Publiée le 16 janvier 2014
Le seul et unique film réalisé par Leonard Kastle, un musicien... Déjà c'est une très bonne raison de regarder ce film. Mais le mélange bizarre de réalisme, de stylisation, d'amateurisme (sans être ici péjoratif !!!) avec pourtant de la sophistication et surtout un refus total du glamour hollywoodien en prenant des acteurs au physique de ceux que l'on croise souvent dans la rue, des gens au physique commun quoi ou des moches... Donc dans la catégorie OFNI, "Les Tueurs de la lune de miel" a tout à fait sa place. Même si la réalité malheureusement a été encore plus horrible que ce qui est raconté ici, l'ensemble ne fait jamais dans le moralisme et ne manque pas de puissance... Le second meurtre donne même dans ces sens l'impression d'être filmé en temps réel ne cachant pas le côté sordide de l'histoire mais relevé par une touche d'humour très noir du fait de la personnalité un brin agaçante de la victime... Par contre, les deux derniers meurtres laissent sur une impression d'horreur absolu et un point de non retour. Bref cette oeuvre, cette grande oeuvre même, ne peut pas laisser indifférent non seulement du fait de son contenu mais aussi par la manière, ou plutôt les manières, dont il est filmé.
Inspirée d’un fait divers, l’odyssée sanglante mais un peu trop glauque et déroutante d’un couple de meurtriers dévorés par leurs passions morbides, portée par l’interprétation terrifiante de Shirley Stoler.
Un noir et blanc très franc, très cru, comme l'histoire de ce couple, tueurs et amants déséquilibrés. Un film à voir en VO, car la version Française est une catastrophe, qui est filmé comme un documentaire, pas de romance, pas d'enquête policière, ces deux tourtereaux auraient pu continuer comme cela encore longtemps, si Mme la jalousie n'était pas entré dans leur existence. Un documentaire qui fait froid dans le dos, tant cet homme et cette femme sont malsains. Ce n'est pas vraiment un film à proprement parlé, un doc fiction serait le mot plus approprié, pour les amateurs de cinéma se diriger vers le film Cœurs perdus qui sera contenter un plus grand nombre.
Un film qui peut rebuter, tant son histoire inspirée de faits réels est retranscrite de manière froide, abrupte et sans fioritures. On suit deux meurtriers auxquels on ne trouve quasiment aucune excuse, car l’appât du gain semble être leur seule réelle motivation. Avec en plus une circonstance aggravante: l’exploitation de la misère affective. Car c’est la description d’un monde où tous les moyens sont bons pour mettre la main sur quelques dollars quitte à détruire ses congénères à laquelle on a le droit dans ce film. Une vision très sombre et sans espoir de l’espèce humaine.
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4,0
Publiée le 2 février 2014
L'un des films les plus effrayants de l'histoire du cinèma! Après s'être plongè dans les 45 000 pages d'un dossier qui a ensanglantè les Etats-Unis, de 1949 à 1951, Leonard Kastle (musicien à la base) signe en 1969 son unique long-mètrage pour le cinèma! il fit ce seul film...un miracle! Reconstituant scrupuleusement l'odysèe criminelle d'un couple, il retrace l'èquipèe de ses deux nèvrosès, spècialisè dans l'assassinat de femmes esseulèes! Tournage sur les lieux mêmes des meurtres, èclairage oppressant, images noir et blanc glaçantes filmèes par une camèra trés mobile ont valu à ce polar hors norme le label de premier film authentiquement non hollywoodien! Le couple Shirley Stoler (monstrueuse à souhait) et Tony Lo Bienco est tout bonnement hallucinant! A la fois magnifique et terrifiant, "The Honeymoon Killers" dèjoue les archètypes du film noir au profit d'une sorte de document brut...
Ça pour être un film noir c'est, un film noir, même s'il n'en respecte pas les codes. On est loin de Bonnie and Clyde et ici impossible de s'identifier à l'un ou l'autre de ces sinistres personnages. Le risque dans cette situation est que le spectateur s'éloigne du film… Or là, pas du tout on est fasciné par ce cynisme et ce détachement face aux notions de bien et de mal. Ce film est affreux, mais il est bon (il y en pas beaucoup des comme ça, mais il y en a)
Il y a des cinéastes comme Gérald Kargl qui réalise en un seul film, Angst (Schizophrénia), des films cultes et inoubliables. C'est aussi le cas d'un autre cinéaste nommé Léonard Kastle qui, avec l'incontournable The Honeymoon Killers a réalisé un film marquant retraçant l'histoire des tueurs de la lune de miel à la fin des années 40. La plus grande originalité de ce long-métrage, à mes yeux, est ce qu'a fait Kastle des victimes: des êtres réalistes qui n'attirent aucune sympathie comme dans les films hollywoodiens... Les meurtres du film, sans être sanglant, sont souvent froids jusqu'à en tomber dans l'apocalypse lors de l'assassinat des deux dernières victimes. D'autant plus que la musique d'ambiance accompagnant les images est magnifique. Un véritable opéra tragique qui se finira par une séquence inoubliable...
Bon film qui glace vraiment le sang quand on sait que c'est inspiré d'une histoire vraie. Je trouve les deux acteurs très bons notamment Shirley Stoler, que l'amour pour Ray transforme complètement.
Tiré d’un fait divers réel particulièrement sordide instigué par un couple physiquement dépareillé, exécuté en 1951. Lui séducteur collectionneur de femmes (décrites sans indulgence) qu’il dépouille, elle ex-infirmière-chef au physique ingrat qui se fait passer pour sa sœur, jalouse à l’extrême. En viennent crescendo à une violence sadique avec des scènes sordides. Utilisation du noir et blanc, mise en scène et direction d’acteurs efficaces.
Inspirée d'une histoire vraie, un polar fracassant, à déconseiller aux âmes sensibles: Les crimes d'un duo monstrueux, tueurs de veuves et de riches candidates au mariage, longtemps totalement ignorés de la police... L'atmosphère nous montre jusqu'ou va l'appât du gain, puis sombre peu à peu dans le sordide et la totale glauquerie cupide, d'autant plus que l'illetrisme de la nemesis manipulatrice (Martha Beck) joint à ce séducteur de banlieue qu'est Raymond Fernandez en fera frissonner plus d'un... Une chronique réaliste à la noire ironie; pathétique et surtout fatale.
j'ai vu ce film hier soir, et je dois avouer que c'est une sacrée claque ! tout est très bien vu dans cette histoire, ça démarre comme une banale histoire d'amour et ça finit dans le carnage, les acteurs sont époustouflants ... bon, ça m'a peut être fait faire un cauchemar, mais tant pis pour moi ! chef d'oeuvre, à voir absolument !
Très violent dans ce qu'il propose il y a des scènes faisant donnant des frissons. Le cruel balancé en pleine face sans filtre. Il y a donc beaucoup de trucs qui m'intéresse particulièrement , tel que le côté trop réaliste. Pas de voix doublé. Ajoutons des acteurs ne correspondant aux standards physiques de l'époque et même d'aujourd'hui. Et l'on obtient de séquence où l'on y croit beaucoup trop pour se dire que c'est un vieux film. La couleur aurait peut-être pue atténuer toute la crédibilité. Mais je ne fais que supposer.
Un chef d'oeuvre d'humour noir.Je l'ai vu pour la premiere fois il y a des années lors d'une diffusion sur canal plus et j'avais été marqué par la relation tres ambiguë de ce couple de monstres sans scrupules. Ici, il n'y a pas vraiment de scènes sanglantes a proprement parler(hormis le meurtre de janet fay),mais une atmosphere empreinte de vice et de perversité. Les deux heros sont a couper le souffle:tony lobianco dans le role de ray,un escroc qui manipule les femmes afin de leur soutirer un max de fric, et shirley stoler dans le role d'une femme mal dans sa peau,prete a faire nimporte quoi pour garder son mec. Ce qui nous vaut des scenes d'un cynisme decapant.On ne peut pas s'empecher de sourire face a l'hypocrisie dont ils font preuve pour plumer leur victimes, notamment le personnage de janet fay(une vieille bique radine et tres croyante). Le film est egalement une critique de l'amerique profonde, puraitaine et ultra conservatrice, mais a la fois remplie de vices et de péchés. Un pur chef d'ouevre que je ne me lasse jamais de revoir.
Vu pour la première fois avec une copine, en 1975 au Champo rue des Ecoles. On était une quinzaine dans la salle. Un choc total, entre fous rires et serrements de gorge (dans tous les sens du terme). Un film qui s'engramme à jamais dans ta cervelle. Aujourd'hui encore je repense à ce film comme à l'un des dix chefs-d'oeuvres de ma cinémathèque personnelle.
Dune froideur glaciale, dune ironie dérangeante, la narration se veut témoin dun monde désespéré et profondément antipathique. Lenvie de richesse, la jalousie, la haine sont les trois piliers dun couple fou amoureux, brillamment interprété. Opéra noir et mortuaire.