Raï (1995), c’est un drame social sur la banlieue, les cités difficiles avec des jeunes qui dealent, volent, se droguent, vandalisent, bref rien d’extraordinaire, sauf qu’ici, durant 85 minutes, ils passent leur temps à s’engueuler, s’insulter et à se taper dessus. Un scénario inintéressant, pourtant pas si désagréable à suivre (heureusement), mais niveau interprétation, il ne faut pas être trop exigeant, entre Tabatha Cash (qui tente une reconversion après l’univers du X) et Samy Naceri (qui s’avère être tout bonnement exaspérant).
Un mois jour pour jour après l’excellent La Haine (1995) de Mathieu Kassovitz, toute comparaison entre ces deux films s’avère inutile, deux films sur le même sujet, dont le premier est définitivement culte alors que le second s’oublie sans grand regret.