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Eowyn Cwper
124 abonnés
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3,0
Publiée le 14 mars 2022
William Nicholson restera dans l’histoire comme un scénariste (Nell, Gladiator), non comme un réalisateur, et ça se sent dans ce Firelight qu’il semble faire émerger d’un roman classique. Pourtant que nenni : c’est bien à lui qu’on doit le charme d’abord atone, puis pastel et de plus en plus flamboyant d’une histoire qui avance presque sans entraves. L’interprétation manque malheureusement de panache, la jeune starlette n’étant pas destinée à percer, et Marceau noyant toute trace d’intensité dans la prestance de son personnage de gouvernante. Mais ça ne sent pas trop grâce aux moments où ce film aux couleurs changeantes passe doucement d’un thème à un autre : la femme, la gouvernante, la mère, l’amante - Marceau joue finalement sur beaucoup de tableaux et ce n’était pas gagné d’avance de pouvoir garder le contrôle narratif sur tout. C'est une œuvre placide et stable qu’il serait encore trop péjoratif de considérer comme "familiale".
Un film magnifique, superbe tout en beauté et pudeur des sentiments . Une mention spéciale à Sophie Marceau, un rôle de femme forte et romanesque . A ne pas rater, je le reverrai avec un grand plaisir .
J'avoue que les mélos dans l'Angleterre du XIXème siècle, ce n'est pas forcément mon truc. Reste qu'on ne peut nier la grande beauté se dégageant immédiatement de ce « Firelight » superbement photographié et exploitant à merveille des décors faisant forte impression. Mais William Nicholson (qui prouve qu'on peut être écrivain et bon réalisateur !) a aussi pris le soin de s'intéresser à ses personnages, non sans quelques facilités et conventions, mais cela fonctionne, le scénario s'avérant lui de bonne facture et capable de proposer plusieurs moments forts, accentué par le sens esthétique parfois inouï du cinéaste. Après, c'est vrai que la musique est omniprésente, mais comme elle est l'une des plus enivrantes du grand Gabriel Yared, ça passe sans encombre. On sent même parfois un vrai souffle romanesque dans cette histoire qui aurait pu me laisser complètement de marbre, et qui en définitive m'a séduit, la force de conviction de cette héroïne interprétée par une émouvante Sophie Marceau n'y étant pas non plus étrangère. Pas l'extase totale donc, mais du beau cinéma, puissant et sensible : il serait bien dommage de s'en priver.
Un très beau film d'un romantisme flamboyant. Moi qui ne suis pas une fan convaincue de Sophie Marceau je l'ai trouvée absolument bouleversante dans ce film et j'ai pu admirer Stephen Dillane que je ne connaissais pas. Acteur que j'ai pu voir également dans ce superbe film "The hours" dans lequel il incarnait le mari de Virginia Woolf-Nicole Kidman. Je trouvais que ce comédien n'était pas assez connu
Firelight signé William Nicholson représente un sommet du romantisme dans tout son esthète ...Les paysages hivernaux livrent ici une forte présence ,le texte glorifie les images en tout point de vue et le scénario didactique apporte une grâce et finesse à cette unique pièce réalisée par le metteur en scène . Sophie Marceau livre une très grande performance artistique basée sur une candeur bouleversante dont la dépendance est assurément l'amour de une mère pour son enfant de manière altruiste ...Ce dévouement est palpable en la personne de Elisabeth Laurier ( Sophie Marceau ) acceptant de porter vie en elle afin de annihiler les dettes de son père....Le pacte étant signé ,les ébats amoureux entre l 'Anglais, Charles Godwin (Stephen Dillane) et Elisabeth deviennent alors ardents et engendrent un sentiment d 'amour aux lueurs de feu ....Neuf mois plus tard elle donnera naissance à une fille, et bienséant convenu,l 'abandon de l 'enfant en faveur de son père doit être absolu ... Après avoir promis le silence,cette dernière ,guidée par son instinct maternel, décide de briser celui -ci avec intensité et courage ,afin de retrouver le maillon de son existence ...Après sept années de affliction elle parvient à retrouver sa petite fille et par la même à devenir gouvernante pour l 'enfant nommée Louisa ...C'est alors que les sentiments vont se deviner ,se chercher ,et finalement se découvrir .Le cinéaste parvient à véhiculer un message de magnificence à travers son héroïne ,solide et forte à la fois représentante complète de la clef de voûte et de sa signification .L'hiver omniprésent, apporte la complémentarité de Elisabeth mais également fustige les éléments antérieurs au sein du couple afin de en apaiser les blessures du temps ,permettant ainsi un véritable nouveau départ .Les espaces enneigés sont véritablement étourdissants de beauté ...William Nicholson signe une oeuvre ambitieuse possédant une rare sagacité permettant de insuffler aux spectateurs un sujet fort et poignant .
Beau film british qui mêle le clair à l'obscur, les émotions tumultueuses. à tous les friands de sensualité, de belles histoires comme on voit au cinéma. C'est un délice et j'ai été émerveillée par ce film, par l'interprétation des personnages et la justesse des acteurs. Sophie Marceau très bonne actrice et complètement dans le personnage et le défi. On y croit, c'est géant et très bien adapté, je me demande quelle aurait été la critique presse. il ne passe jamais à la télé, je n'ai jamais vu avant cette fois.C'est empli d'amour, de secrets à découvrir et de choses marquantes, celles qu'on cache et condamne.
La première et dernière fois que j'avais vue ce film j'avais environ 12-13 ans (je n'avais pas réussi à le retrouver depuis) et j'avais plus qu'adoré, et là, re-belote 10 ans plus tard. J'en avais gardé un souvenir magnifique et très touchant. Cette amour maternel ferait fondre n'importe quel cœur, et le coup de foudre rendrait jaloux tout romantique qui se respecte! J'ai éprouvée exactement les mêmes sentiments, sensations que lors du premier visionnage. C'est assez rare pour le dire, mais c'est un film qui me touche au plus profond de mon âme. Je suis ravi d'avoir pu ressentir la magie et l'émotion d'il y a 10 ans. J'avais peur de ne pas revivre tout cela et d'en perdre le si bon souvenir que j'en avais. Très sincèrement je crois que c'est mon film préféré de Sophie Marceau, qui est profondément touchante dans le rôle de la mère rempli de regrets et d'amour pour un enfant dont elle ignore tout. Et qui est aussi désespérément amoureuse d'un homme qu'elle "à peine" connu. Magnifique film, mais comme l'on dit d'autres personnes, malheureusement trop méconnu... À voir!! Véritable coup de cœur
Firelight, œuvre originale qui a la prétention de traiter des sujets délicats, au sein de l'ambiance séduisante des années 40. Si le casting est plutôt attirant, certains dialogues et situations des mieux trouvés, et la musique de toute beauté, le film souffre néanmoins d'un romantisme un peu trop exacerbé. Noir, il l'est, réaliste, aussi, ce qui n'empêche pas le fait qu'il eut été beaucoup plus passionnant, si un peu de cynisme avait tranché avec la fade mièvrerie caractéristique du film. Un terme certes sévère, pour une œuvre qui n'est pas si naïve que cela et vaut légèrement le détour.
Je suis plutôt déçu... Ce film fait trop "ode rose", les longueurs traduisant un romantisme trop poussé et la musique classique de fond devenant vite horripilante. Le scénario de base était pourtant aléchant et Sophie marceau est particulierement convaincante mais cela n'a pas suffit... Dommage !
Film méconnu alors que pour une fois Sophie Marceau est très convaincante dans son rôle de femme forte et déterminée. C'est une belle histoire d'amour dans un décor glacé et une ambiance minimaliste. Certaines scènes sont vraiment touchantes et le film dégage une vraie émotion, sans trop de chichis ou de guimauve. A voir.
Jolie histoire d'amour, qui naît de la passion dans un moment où justement, il n'aurait pas du y avoir de passion. Firelight se suit bien, avec un acheminement des évènements qui nous semble logique, à part pour la fin (le moment où Louisa comprend tout me paraît un peu trop simple). L'atmosphère paraît glaciale par moments, et plus chaude par d'autres (tous les moments avec le feu pour seule lumière). Les acteurs sont convaincants, y compris la jeune Dominique Belcourt, qui est à la fois glaciale et gentille (rarissime, certes, mais sa contenance change radicalement lorsqu'elle veut se montrer gentille). Pour ceux qui aiment les films d'époque, vous ne serez pas déçus.