Firelight signé William Nicholson représente un sommet du romantisme dans tout son esthète ...Les paysages hivernaux livrent ici une forte présence ,le texte glorifie les images en tout point de vue et le scénario didactique apporte une grâce et finesse à cette unique pièce réalisée par le metteur en scène . Sophie Marceau livre une très grande performance artistique basée sur une candeur bouleversante dont la dépendance est assurément l'amour de une mère pour son enfant de manière altruiste ...Ce dévouement est palpable en la personne de Elisabeth Laurier ( Sophie Marceau ) acceptant de porter vie en elle afin de annihiler les dettes de son père....Le pacte étant signé ,les ébats amoureux entre l 'Anglais, Charles Godwin (Stephen Dillane) et Elisabeth deviennent alors ardents et engendrent un sentiment d 'amour aux lueurs de feu ....Neuf mois plus tard elle donnera naissance à une fille, et bienséant convenu,l 'abandon de l 'enfant en faveur de son père doit être absolu ... Après avoir promis le silence,cette dernière ,guidée par son instinct maternel, décide de briser celui -ci avec intensité et courage ,afin de retrouver le maillon de son existence ...Après sept années de affliction elle parvient à retrouver sa petite fille et par la même à devenir gouvernante pour l 'enfant nommée Louisa ...C'est alors que les sentiments vont se deviner ,se chercher ,et finalement se découvrir .Le cinéaste parvient à véhiculer un message de magnificence à travers son héroïne ,solide et forte à la fois représentante complète de la clef de voûte et de sa signification .L'hiver omniprésent, apporte la complémentarité de Elisabeth mais également fustige les éléments antérieurs au sein du couple afin de en apaiser les blessures du temps ,permettant ainsi un véritable nouveau départ .Les espaces enneigés sont véritablement étourdissants de beauté ...William Nicholson signe une oeuvre ambitieuse possédant une rare sagacité permettant de insuffler aux spectateurs un sujet fort et poignant .