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bsalvert
409 abonnés
3 579 critiques
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1,0
Publiée le 16 octobre 2016
Un film qui a particulièrement mal vieilli, seul contre tous il réussit à rallier tout le monde à sa cause qu'il estime juste, c'est beau, petite larme à l'oeil. PLV : A réserver à ceux qui ont peur des surprises
Peckinpah est vraiment un ovni du cinéma américain. En version uncut ce film prend une forte dimension grâce à des ajouts subtiles qui appuient les intentions politiques du scénario. En gros ça raconte la résistance d'un convoi de routiers face à une police aux agissements dégueulasses. Un must.
Entre Western moderne et road-movie, ce petit film d'action sans prétention sur fond de musique country est un bon moment, avec de belles scènes d'actions savoureuses. Alors oui le scénario ne vole pas haut avec cette vengeance des routiers sur un sheriff un peu cavalier mais on s'en carre un peu, non ?
Bien que considéré comme une œuvre mineure dans la filmographie de Sam Peckinpah, Le convoi n’en reste un parfait exemple de son gout pour les provocations antiautoritaires et les personnages borderline ainsi que son talent pour filmer la brutalité humaine avec une indiscutable beauté. Porté par des musiques country qui accentuent l’identité purement américaine du film, le récit de cette colonne de poids-lourds se réunissant par solidarité pour défier les abus de pouvoir d’un shérif sadique s’apparente à un western moderne. Dans la peau de ce policier opiniâtre, Ernest Borgnine est un choix évident tant il retrouve un personnage similaire à celui qu’interprétait dans notamment Tant qu'il y aura des hommes ou L’empereur du Nord. La horde de camionneurs, menés par Kris Kristofferson (que Peckinpah avait fait connaitre cinq ans plus tôt dans Pat Garrett et Billy le Kid), est composée de personnages hétérogènes et attachants. C’est surtout dans la fluidité et la violence des scènes de courses-poursuites filmées dans de magnifiques décors désertiques entre l’Arizona et le Nouveau-Mexique que le réalisateur prouve une nouvelle fois sa maitrise de la mise en scène et du montage. Ces quelques passages purement jouissifs réussissent tant bien que mal à rattraper ce long-métrage auquel on peut reprocher que la frugalité et la linéarité du scénario en aient fait un road-movie quelque peu monotone.
L'avant dernier film de Sam Peckinpah aurait pu être une belle merde sans queue ni tête mais le réalisateur arrive tout de même à proposer quelque chose de plutôt correct. Partant du postulat qu'il pouvait presque transposer son chef d'oeuvre, « La horde sauvage », à l'ère moderne et en remplaçant les cowboys par des routiers (voilà en somme l'idée de base qui avait tout d'une gageure pouvant potentiellement générer un navet), l'américain arrive à divertir, ce qui n'était pas forcément gagné d'avance. « Le convoi » est un film beaucoup plus léger que ce que son réalisateur avait coutume de proposer mais la marque de fabrique est bien présente. Au menu : le bon vieux temps qui fout le camp et la défiance envers l'ordre établi. Et même si, sur ce second point, l'ami Sammy chausse ses plus gros sabots pour nous exposer son propos, on retient un rythme sans temps morts, un humour sympathique et quelques bonnes scènes de course poursuite. L'opposition entre Kris Kristofferson, barbe drue et pectoraux affûtés, et Ernest Borgnine, bedaine proéminente et petite moustache règlementaire, porte très bien l'ensemble et après presque 20 ans de carrière, Peckinpah arrive enfin à diriger correctement une femme, Ali McGraw s'en sortant très bien après une prestation un peu légère dans « The Getaway ». Une pointe de machisme, quelques clichés mais globalement la réalisation nerveuse et cette petite pointe contestataire et sauvage font de ce film un divertissement tout à fait honnête.
A l'époque, enfin, il y a 20 ans de cela quand j'ai découvert le film étant ado, j'aurais mis 5 étoiles direct : une vraie merveille. Aujourd'hui, je l'ai trop vu et revu, du coup j'ai du mal à le revoir ^^ Mais c'est un film superbe, à voir absolument pour qui ne l'a jamais vu, il ne faut pas passer à côté de ce chef d'oeuvre !
Un vrai road-movie bourré d'aventures pour les routiers et les passionnés de camions. Un film culte qui avait montré l'utilité de la radio CB à l'époque.
Film plutôt positif et léger, donc carrément à contre-courant dans la filmographie de Peckinpah, "le convoi" se laisse regarder malgré tout mais ne laissera pas une trace indélébile dans la mémoire du spectateur. Dans la veine des films des années soixante dix où s'est opéré la mutation du western en roadmovie, ce film s'inscrit complètement à l'opposé de cette mouvance de manière décontracté et bon enfant, bagarres et poursuites routières sont donc traités avec dérision malgré les ralentis peckinpiens qui les jalonnent et même si le coté contestataires de l'ordre établi représenté par le shérif est présent on à plus affaire à une comédie d'action qu'à un drame sociologique. Une réalisation plus que mineure pour un Peckinpah qui fait vivement résonner le rire finale d'Ernest Borgnine comme pour nous signifier la bonne blague auquel on vient d'assister, un pied de nez cinématographique indigne de son auteur.
Le film est considéré à juste titre comme un film mineur dans la carrière de S. Peckinpah, un réal qui compte autant de chefs d'oeuvre que de doigts sur une main (voire un peu plus). Est-il pour autant à jeter ? Pas totalement car il porte encore en lui un discours frondeur et anti-conformiste voire rebelle que le réal défend depuis ses débuts. C'est juste que le ton général est plus festif, plus joyeux, plus insouciant (difficile de faire plus sombre que "Croix de fer" en même temps, film sortit l'année d'avant et au tournage plus chaotique et énorme crash au box-office). On est donc là dans une histoire simple, qui va commencer avec une bagarre type "L'agence tout risques") avant d'enchaîner avec une poursuite style "Shérif fais-moi peur". Oui, pas des références de haut vol mais bon, c'est un film distrayant, avec quelques fulgurances du génie filmique de Peckinpah, qui apparaît ici assez fatigué. Entouré de potes devant la caméra (K. Kristofferson, E. Borgnine et B. Young plus la charmante A. McGraw qu'il avait déjà dirigé), Peckinpah s'amuse un peu mais ne nous fait pas rêver. Pas infamant donc mais pas indispensable non plus. D'autres critiques sur
Une bonne ambiance de départ à la shérif fait moi peur mais avec des camions, ensuite le film essaye de devenir plus sérieux mais le scénario n'est pas très construit et ça devient un peu ennuyeux. Une mention spéciale pour Ernest Borgnine.
Cette comédie d'aventures est plutôt sympathique. Road-movie "à la cool" avec de longues scènes de poursuites assez fun. Chouette casting en plus avec des acteurs devenus trop rares.
Un Peckinpah mineur où l'on retrouve tout de même le style du cinéaste qui commence à se fatiguer. Bien loin des ralentis sublimant la violence de "La Horde sauvage", les scènes d'actions du film traînent la patte et manquent cruellement de rythme aussi bien que le scénario manque de crédibilité et de psychologie. On ne s'intéresse guère au parcours de ces routiers et à leur combat contre les forces de l'ordre et il faut bien des décors arides, de solides acteurs (Kris Kristofferson, Burt Young, Ernest Borgnine) et une très bonne bande-originale pour empêcher l'ennui de montrer le bout de son nez faisant de ce convoi quelque chose de sympathique mais de grandement oubliable.