AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
2,8
125 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Généalogies d'un crime ?
5
0 critique
4
2 critiques
3
3 critiques
2
1 critique
1
6 critiques
0
0 critique
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Il y a des passages intéressants surtout quand le ton devient volontairement satirique, du moins c'est à espérer car on assiste à des scènes typiques du film intello chiant. Du coup au lieu de rentrer dans le film on finit par le survoler.
Je n'aime pas cette vision de la psychanalyse. L'hypothèse de l'inconscient repose sur un désir de liberté. Que les psychanalystes aient au commencement commis des impairs, certes. Suivre ses proches n'est plus du tout indiqué. Ce qui me gène dans l'atmosphère du film de Raoul Ruiz, c'est que transpire la perversion chez les protagonistes. En face d'eux, quelques psychanalystes de renom campent des positions discutables, exacerbée dans le cas de Piccoli, défensive dans celle de l'autre psy. Ce sont des visions de politiques de la psychanalyse, qui dévoient la mission d'écoute de la singularité de chaque patient.e reçu.e dans le cadre d'une cure. Certes, le film se veut caricatural et dénonciateur des effets d'école de psychanalystes suiveurs d'un maître à penser. Je suis sorti dérangé par cette présentation de l'espace analytique. Le film date d'une vingtaine d'années, mais là où en est la cause analytique tellement attaquée de nos jours, je me suis senti mal à l'aise à la sortie de la salle.
Raoul Ruiz réalisait en 1996 ce long-métrage inspiré de l’affaire Hermine Hug-Hellmuth, du nom d’une pionnière de la psychanalyse qui se fit assassiner dans les années 20 par son neveu de 18 ans, qu’elle suivait en analyse. Remarquablement mis en scène, baigné de décors et d’une lumière superbement travaillés, Généalogies d’un crime est un thriller trouble et onirique qui nous plonge dans les méandres d’une haute-bourgeoisie parisienne fascinée par les sociétés psychanalytiques, que le cinéaste s’amuse à caricaturer dans leurs excès baroques et comiques, sans se départir d’une élégance toute surréaliste. Avec des acteurs éblouissants, parmi lesquels Catherine Deneuve, Michel Piccoli, Melvil Poupaud et Bernadette Lafont. Et une apparition étonnante de l’écrivain Patrick Modiano dans un second rôle. Un délice.
Une femme avocate d'un jeune homme accusé d'avoir tué sa tante psychiatre le fait acquitter et puis tombe amoureuse de lui. Il s'agit d'un flash-back l'avocate racontant l'histoire alors qu'elle est en prison en attendant son procès. En apparence avec cette histoire vous entrez dans un monde de cauchemar où peu de choses sont ce qu'elles semblent être car tout est indéfini. L'adjectif surréaliste est approprié mais le réalisateur Raoul Ruiz semble à la fois se moquer de la science, de la psychanalyse et tente de psychanalyser le public en racontant son histoire. L'un des psychanalystes affirme que chacun joue une histoire du passé qui se répète sans cesse. Il résume assez bien l'histoire l'avocat étant le fantôme de la tante et cherchant à se venger de l'homme qui l'a tuée. Catherine Deneuve est assez fascinante mais y a-t-il un sens réel à tout cela probablement pas. Je pense que le réalisateur s'est moqué de nous tous tout en se livrant à des perspectives de caméra sauvages et parfois fascinantes. Si ce genre de choses vous ravit vous allez adorer ce film. Mais franchement ce n'est pas ma tasse de thé et je l'ai déjà dit Raoul Ruiz se prend pour Luis Buñuel alors qu'il n'a pas une once de son talent...
Une oeuvre complexe sur la psychanalyse et sur un homicide étrange. Le ton utilisé pour raconter cette histoire est assez déconcertant et même difficile d'accès. Cela dit la mise en scène est raffinée et les acteurs tous convaincants.
AMCHI
Un polar psychologique qui semble au premier abord attirant avec un ton décalé mais on déchante très vite car une musique au ton moqueur et des personnages énigmatiques ne suffisent pas à créer une ambiance, ça y participe mais il faut aussi que la mise en scène soit dans le ton et ce n'est pas le cas dans Généalogies d'un crime. Lent et long Généalogies d'un crime éveille par moment notre intérêt pour aussitôt nous replonger dans une sortie de léthargie. Quand j'y pense lorsque la voix au début du film raconte cette histoire d'un meurtrier qui tombe amoureux du fantôme de la femme qu'il a tué c'est finalement le seul moment passionnant de Généalogies d'un crime.
Film un peu lent, ambiance troublante mais relevé par de très bons acteurs tels Deneuve et surtout Piccoli.
Une enquete sur un crime associé à une école psychanalitique. Le film est confus, surréaliste et influencé par bunuel. La réalisation avec de beaux travellings latéraux est fine mais aussi un peu vaine.
Des acteurs impeccables au service de ce film étrange, indescriptible, satirique, visuellement impeccable. La mise en scène superbe rend ce film particulièrement captivant.
L'humour macabre, froid et surréaliste est omniprésent dans ce puzzle. Un jeu brillant
L'humour macabre, froid et surréaliste est omniprésent dans ce puzzle. Un jeu brillant
Vue de loin, l'intrigue relève du polar classique: un meurtrier, son avocate et la recherche d'une vérité particulièrement embrouillée. Mais Raoul Ruiz étant le cinéaste qu'il est, le développement du sujet devient tout autant insolite que déroutant. Et si l'histoire se déroule dans le milieu de la psychanalyse, ce n'est pas tant les références et le contenu psychanalytiques qui emmêlent et compliquent le récit que le caractère irrationnel de la mise en scène.
Asservie à un style baroque et étrange, le nature des personnages devient obscure, notamment pour ce qui concerne le personnage de Catherine Deneuve, l'avocate, dans son identification à la victime de son client et dans son rapport avec le jeune et présumé meurtrier. Le comportement des protagonistes, leur fonction et leur démarche nous échappent souvent et c'est au détriment de l'intérêt qu'on peut porter à l'intrigue. Souvent, des accents surréalistes rappellent Bunuel tandis que Ruiz semble régler un compte avec les professionnels de la psychanalyse.
Au final, on ne sait pas trop s'il faut voir dans le film de Ruiz un "simple" exercice de style appliqué au polar, avec la psychanalyse pour décor, ou une réflexion plus large, didactique, sur le comportement humain et le subconscient.
Asservie à un style baroque et étrange, le nature des personnages devient obscure, notamment pour ce qui concerne le personnage de Catherine Deneuve, l'avocate, dans son identification à la victime de son client et dans son rapport avec le jeune et présumé meurtrier. Le comportement des protagonistes, leur fonction et leur démarche nous échappent souvent et c'est au détriment de l'intérêt qu'on peut porter à l'intrigue. Souvent, des accents surréalistes rappellent Bunuel tandis que Ruiz semble régler un compte avec les professionnels de la psychanalyse.
Au final, on ne sait pas trop s'il faut voir dans le film de Ruiz un "simple" exercice de style appliqué au polar, avec la psychanalyse pour décor, ou une réflexion plus large, didactique, sur le comportement humain et le subconscient.
une fable dérisoire et snobinarde. Il est triste de voir de si grands acteurs se commettre avec un film aussi faible et aussi prétentieux (à moins qu'il ne s'agisse d'humour au nième degré). A éviter
Avec tata Deneuve en vedette, Généalogie d'un crime attire quelque peu l'attention. Son affiche en totalité, tout compte fait; tantôt sanglant, tantôt plus psychologique. Un thriller, donc, qui s'esquisse en remontant dans les troubles psychologiques de l'enfance pour expliquer des crimes survenus à l'âge adulte.
Un concept, somme toute, alléchant. D'autant que le film explore en outre une certaine critique de la société, englobée dans une dimension très métaphysique. Un résultat final, pourtant, assez décevant.
L'intrigue semble avoir du mal à cerner correctement les sujets qu'elle veut évoquer. Se pencher sur l'enfance, envisager une dimension christique (rien que ça) et l'histoire comme éternel recommencement, se montre très judicieux pour donner une dimension réaliste et psychologique au schmiblick.
Le scénar' fait pourtant vite de les expédier ou de les traiter succinctement pour se focaliser sur des dialogues souvent peu intéressants. Résultat, j'ai souvent eu l'impression de me trouver devant un mauvais téléfilm pas toujours très bien joué. Même Deneuve à l'air de se demander ce qu'elle fout là, par moments.
Côté esthétique, le jeu de caméra reste propre et permet une immersion dans ce crime familial sordide. A l'inverse, la musique dépassée tourne malheureusement souvent au ridicule des scènes qui se voulaient au départ des plus sérieuses… Un choix qui enterre un peu plus la crédibilité de ce film aux cotés d'incohérences étranges.
A commencer par la méthode de fonctionnement de notre chère avocate. Pourtant pleine de volonté, je conserve toutefois de sérieux doutes sur sa manière d'appréhender des affaires judicaires. Et, plus globalement, je reproche à ce film un manque assez cruel d'authenticité. Rien dans le déroulement de l'enquête ne semble très réaliste. Certes un choix des scénaristes de se plus se focaliser sur la reconstitution des faits…
Généalogies d'un crime passe, selon moi, à côté de ce qu'il voulait faire passer. La faute à un scénario qui s'emmêle les pinceaux en voulant jouer sur plusieurs niveaux de narration et d'interprétation des faits. Couplé à une bande son ridicule au possible. En résulte un manque certain d'immersion, provoquant un ennui de sévérité très sévère.
Un concept, somme toute, alléchant. D'autant que le film explore en outre une certaine critique de la société, englobée dans une dimension très métaphysique. Un résultat final, pourtant, assez décevant.
L'intrigue semble avoir du mal à cerner correctement les sujets qu'elle veut évoquer. Se pencher sur l'enfance, envisager une dimension christique (rien que ça) et l'histoire comme éternel recommencement, se montre très judicieux pour donner une dimension réaliste et psychologique au schmiblick.
Le scénar' fait pourtant vite de les expédier ou de les traiter succinctement pour se focaliser sur des dialogues souvent peu intéressants. Résultat, j'ai souvent eu l'impression de me trouver devant un mauvais téléfilm pas toujours très bien joué. Même Deneuve à l'air de se demander ce qu'elle fout là, par moments.
Côté esthétique, le jeu de caméra reste propre et permet une immersion dans ce crime familial sordide. A l'inverse, la musique dépassée tourne malheureusement souvent au ridicule des scènes qui se voulaient au départ des plus sérieuses… Un choix qui enterre un peu plus la crédibilité de ce film aux cotés d'incohérences étranges.
A commencer par la méthode de fonctionnement de notre chère avocate. Pourtant pleine de volonté, je conserve toutefois de sérieux doutes sur sa manière d'appréhender des affaires judicaires. Et, plus globalement, je reproche à ce film un manque assez cruel d'authenticité. Rien dans le déroulement de l'enquête ne semble très réaliste. Certes un choix des scénaristes de se plus se focaliser sur la reconstitution des faits…
Généalogies d'un crime passe, selon moi, à côté de ce qu'il voulait faire passer. La faute à un scénario qui s'emmêle les pinceaux en voulant jouer sur plusieurs niveaux de narration et d'interprétation des faits. Couplé à une bande son ridicule au possible. En résulte un manque certain d'immersion, provoquant un ennui de sévérité très sévère.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse