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C’est pas le meilleur Argento, et de loin. Ca manque de scénario, le twist est assez grossier et pas vraiment pertinent. Peut être est-ce un film pour sa fille?
Comment peut on mettre 2.5/5 a trauma et 3.5/5 pour opera du meme realisateur ..incomprehensible
trauma vaut 100 fois mieux que opera
opera est d une nullité affligeante
absence de direction d'acteur
acteurs lamentables
scénario insipide
musiques nulles ( ou sont les bandes son de suspiria, tenebre, frissons de l angoise ??? )
je ne comprends pas du tout le résultat .. ceux qui votent connaissent-ils le cinéma ??? sans etre méchant )
trauma vaut 100 fois mieux que opera
opera est d une nullité affligeante
absence de direction d'acteur
acteurs lamentables
scénario insipide
musiques nulles ( ou sont les bandes son de suspiria, tenebre, frissons de l angoise ??? )
je ne comprends pas du tout le résultat .. ceux qui votent connaissent-ils le cinéma ??? sans etre méchant )
Redzing
« Trauma » est l’un des rares films américains de Dario Argento… et devant le résultat je comprends que le réalisateur n’a pas fait grand chemin à Hollywood. Il s’agit ni plus ni moins d’un giallo, avec un tueur en série décapiteur qui rode, et un tandem de héros qui tentent de l’arrêter : un journaliste et une fille tourmentée.
On retrouve plusieurs éléments typiques du genre : le tueur ganté, son identité dévoilée lors d’un twist rocambolesque, des policiers au troisième plan, et une héroïne qui a manqué un détail crucial alors qu’elle était témoin d’un meurtre.
Sauf que c’est ici assez raté. Déjà, l’enquête démarre très laborieusement, n’offrant qu’un vague suspens dans son dernier acte. Le début faisant office de tuerie aléatoire sans queue ni tête (ho ho !), et la suite n’ayant qu’une cohérence très limitée. Tandis que les acteurs sont moyens, voire mauvais. Surtout Asia Argento, épouvantable, dont le rôle est terriblement mal écrit (népotisme quand tu nous tiens !).
Agée de 17 ans et jouant une fille de 16 ans, son intrigue romantique avec le journaliste est ultra-malsaine. Tandis que son anorexie à l’écran n’a strictement aucun intérêt narratif, si ce n’est de justifier qu’elle passe du temps dans une clinique. Pour l’anecdote, cette histoire d’anorexie est en fait inspirée d’Anna, la demi-sœur d’Asia, qui apparait également dans le film (c’est elle qui danse durant le générique de fin). Et qui décèdera peu après la sortie.
Par ailleurs, chose étonnante, la plupart des meurtres sont peu graphiques. Connaissant le passif de Dario Argento, et en voyant le nom du spécialiste Tom Savini au générique, on s’attendait pourtant au contraire ! Mais non, les meurtres ont été expédiés par diverses coupures, et n’ont en majorité pas d’intérêt. Sauf deux d’entre eux… qui sombrent dans le ridicule.
spoiler: Désolé, voir la tête de la victime à même la moquette qui balance un nom (pas celui du meurtrier en plus !). Ou la tête de Brad Dourif hurler en gros plan alors qu’elle tombe dans une cage d’ascenseur, je me suis plus marré qu’autre chose…
Côté BO, les producteurs ont semble-t-il refusé d’engager Goblin, collaborateur habituel de Dario Argento. C’est donc Pino Donaggio qui s’y colle. Si bien que lors de certains travelings à la première personne, ou certaines micro-références à Hitchcock, on a l’impression de voir du De Palma de l’époque !
D’ailleurs c’est dans la mise en scène que résident les rares qualités du film. Il y a honnêtement de jolies images (jeux de pénombres, jeux sur la pluie…), et des mouvements de caméras ou lentilles bien plus intéressants que dans un polar américain moyen. Mais ça reste très faible et incohérent par rapport à ce que Dario Argento a su livrer par le passé…
On retrouve plusieurs éléments typiques du genre : le tueur ganté, son identité dévoilée lors d’un twist rocambolesque, des policiers au troisième plan, et une héroïne qui a manqué un détail crucial alors qu’elle était témoin d’un meurtre.
Sauf que c’est ici assez raté. Déjà, l’enquête démarre très laborieusement, n’offrant qu’un vague suspens dans son dernier acte. Le début faisant office de tuerie aléatoire sans queue ni tête (ho ho !), et la suite n’ayant qu’une cohérence très limitée. Tandis que les acteurs sont moyens, voire mauvais. Surtout Asia Argento, épouvantable, dont le rôle est terriblement mal écrit (népotisme quand tu nous tiens !).
Agée de 17 ans et jouant une fille de 16 ans, son intrigue romantique avec le journaliste est ultra-malsaine. Tandis que son anorexie à l’écran n’a strictement aucun intérêt narratif, si ce n’est de justifier qu’elle passe du temps dans une clinique. Pour l’anecdote, cette histoire d’anorexie est en fait inspirée d’Anna, la demi-sœur d’Asia, qui apparait également dans le film (c’est elle qui danse durant le générique de fin). Et qui décèdera peu après la sortie.
Par ailleurs, chose étonnante, la plupart des meurtres sont peu graphiques. Connaissant le passif de Dario Argento, et en voyant le nom du spécialiste Tom Savini au générique, on s’attendait pourtant au contraire ! Mais non, les meurtres ont été expédiés par diverses coupures, et n’ont en majorité pas d’intérêt. Sauf deux d’entre eux… qui sombrent dans le ridicule.
spoiler: Désolé, voir la tête de la victime à même la moquette qui balance un nom (pas celui du meurtrier en plus !). Ou la tête de Brad Dourif hurler en gros plan alors qu’elle tombe dans une cage d’ascenseur, je me suis plus marré qu’autre chose…
Côté BO, les producteurs ont semble-t-il refusé d’engager Goblin, collaborateur habituel de Dario Argento. C’est donc Pino Donaggio qui s’y colle. Si bien que lors de certains travelings à la première personne, ou certaines micro-références à Hitchcock, on a l’impression de voir du De Palma de l’époque !
D’ailleurs c’est dans la mise en scène que résident les rares qualités du film. Il y a honnêtement de jolies images (jeux de pénombres, jeux sur la pluie…), et des mouvements de caméras ou lentilles bien plus intéressants que dans un polar américain moyen. Mais ça reste très faible et incohérent par rapport à ce que Dario Argento a su livrer par le passé…
Film longtemps dénigré par la presse cinéma française des années 90 (Mad Movies, Le Cinéphage,..) TRAUMA gagne pourtant à être redécouvert. Un film qui souffre d'une musique inégale et envahissante, et d'un montage parfois elliptique (comme s'il manquait des scènes) mais dont la forme reste néanmoins comme souvent chez Argento élégante et fluide. Le réalisateur utilise ainsi joliment sa caméra et le format Scope anamorphique, aidé en outre par une belle photographie de Raffaele Mertes qui semble annoncer l'ambiance pluvieuse du SEVEN de David Fincher. A l'instar de l'enfantin, récent et beau OCCHIALI NERI/LUNETTES NOIRES, ce qui différencie TRAUMA des thrillers précédents de son réalisateur c'est la place non négligeable accordée à l'intimisme, aux personnages, au romantisme et à la mélancolie. Asia Argento et Christopher Rydell sont convaincants et forment un "couple" assez attachant. Ce n'est pas le film le plus fort d'Argento, mais TRAUMA dégage néanmoins quelque chose de touchant à travers ses personnages de marginaux perdus dans une ville anonyme et hostile.
Shawn777
Ce film, réalisé par Dario Argento et sorti en 1993, n'est pas mal mais sans plus. Voilà, avec ce film, on arrive dans la période très bancale du réalisateur et je ne savais alors pas vraiment à quoi m'attendre. Certains de ses films post-90's m'ont surpris, d'autres beaucoup déçus donc après tout, pourquoi pas, on peut tomber sur une perle rare ! C'est donc ici l"histoire d'une jeune femme qui fuit de chez elle et qui rencontre un dessinateur. Tous les deux vont enquêter sur un meurtrier qui tue ses victimes en leur coupant la tête. Voilà, c'est vraiment l'histoire résumée en gros puisque, comme bien souvent chez le réalisateur, l'histoire part un peu dans tous les sens. D'ailleurs, j'ai vraiment eu du mal à accrocher au début du film, et même quasiment dans sa première moitié, car tout part un peu dans tous les sens et on a du mal à comprendre où le film veut nous mener. J'étais donc parti avec l'idée que le reste du film allait être assez mauvais mais finalement, il se révèle être beaucoup plus intéressant dans sa seconde partie ! Bon, même si c'est toujours un peu bancal et que trop peu crédible (surtout la scène de révélation, on a du mal à croire à toute cette histoire mais c'est au moins original), le tout commence à prendre forme et on commence à comprendre le pourquoi du comment. Dans cette seconde partie, le côté thriller est purement exploité, le côté un peu mystique et fantastique de la première moitié étant laisse de côté, et c'est avec plaisir que nous retrouvons un Argento très à l'aise avec son genre de prédilection, c'est-à-dire le giallo. En ce qui concerne la mise en scène, elle n'est pas aussi inspirée qu'au début de la carrière du réalisateur mais reste dans l'ensemble très correcte. Du côté des acteurs, nous retiendrons principalement Asia Argento et Christopher Rydell qui jouent plutôt bien, j'avoue que j'ai eu du mal avec le reste du casting que je trouve en surjeu. "Trauma" est donc loin d'être le meilleur du réalisateur mais n'est pas le pire non plus et constitue un thriller assez captivant, du moins dans sa seconde moitié.
Dans Trauma de Dario Argento, la performance de Piper Laurie en tant que médium très excentrique est à peu près la seule chose qui se démarque dans le film. Dario Argento a prouvé avec Trauma qu'il entrait dans ses années de crépuscule en tant que directeur. C'est peut-être sa première incursion dans le genre slasher américanisé tel que nous le connaissons, ce qui est bien mais apparemment quelqu'un a oublié de lui dire que l'année était 1993 et que les tactiques utilisées pour les films slasher qui ont fortement peuplé les années 80 n'étaient plus les même. La deuxième erreur de Dario Argento est de placer sa fille, Asia Argento en tête de file dans ce film. Non seulement elle est très incapable en tant qu'actrice, mais elle enlève toute crédibilité contenue dans le scénario chaque fois qu'elle apparaît à l'écran. Un bon exemple serait la scène où elle a l'intention de se suicider en sautant d'un pont et elle est amadouée sur la balustrade par un jeune homme nommé David. Elle n'injecte aucune authenticité ou jeu d'actrice plausible dans cette scène. L'histoire du film est typique d'un thriller de Dario Argento. Nous avons un tueur en série en liberté coupant la tête de ses victimes. Qui est le tueur ? Contrairement aux films précédents de Dario tels que Profondo Rosso et Tenebre où le tueur est révélé à la fin et ses motifs satisfont les spectateurs, les motifs de tous les meurtres dans ce film sont très absurdes et assez ridicules. Trauma est une expérience désolante et ennuyeuse...
Consternante épreuve visuelle à base d’imbroglio entre une jeune fugueuse, un journaliste sauveur, une clinique douteuse, une cartomancienne et un groupe de médecins louches, tournant autour d’un assassin qui décapite ses proies.
Lourd, inepte, décousu, niais, incohérent d’un plan à l’autre, aux rythmes décalés, à la musique de Monoprix, subi par de pitoyables acteurs de série Z, des dialogues stupides aux lieux commun périmés d’une autre époque, cet affligeant spectacle qui annonçait de l’épouvante nous fait parfois douter du bon ordre des scènes et nous partage entre hilarité navrée et ennui profond. Le plus intéressant dans l’affaire c’était sans doute le lézard.
Lourd, inepte, décousu, niais, incohérent d’un plan à l’autre, aux rythmes décalés, à la musique de Monoprix, subi par de pitoyables acteurs de série Z, des dialogues stupides aux lieux commun périmés d’une autre époque, cet affligeant spectacle qui annonçait de l’épouvante nous fait parfois douter du bon ordre des scènes et nous partage entre hilarité navrée et ennui profond. Le plus intéressant dans l’affaire c’était sans doute le lézard.
C'est évident, le cinéaste n'est plus aussi talentueux qu'à l'époque de Suspiria, et ce long-métrage est mineur dans sa filmographie. Mais cela n'en fait pas un navet pour autant, Trauma reste très regardable. Asia Argento est excellente, alors pourtant encore débutante (16 ans). Trauma a bien évidemment, Argento oblige, un côté giallo, avec son tueur aux gants noirs et son arme original. Mais il semble se ficher de l'enquête pour plus s'intéresser à la petite Aura (c'est sa fille c'est normal) et sa relation avec David. Trauma est en fait un film hybride entre le thriller et le drame romantique. Certaines scènes marquent comme celle de l'accouchement (horrible !), le tueur est présenté comme un félin avec ces plans en vue subjectives d'une agilité déconcertante. Trauma mérite donc plus que sa mauvaise réputation.
Les années 90 marquent malheureusement une phase bien peu qualitative dans l'oeuvre d'Argento. La mise en scène de Trauma est mauvaise, les acteurs peu charismatiques hormis sa fille. Bien dommage pour elle car son entrée en scène coïncide avec le déclin artistique du père
Un bon Argento, qui cultive parfaitement le doute entre rêve (ou plutôt cauchemar) et réalité, grâce notamment à ses références factices au fantastique. La plastique du film, desservie par une délocalisation aux Amériques, est toutefois moins élaborée que celle de Suspiria, et les acteurs, ne parviennent pas à porter le film. L'on regrette aussi de ne pas avoir de musique originale, l'absence de Morricone ou Claudio Simonetti se fait durement ressentir.
Dario Argento a su faire mieux, car "Trauma" s'avère, tout d'abord, soft en ce qui concerne ses meurtres qui sont, pour la majorité, suggeré ou vite expedié. On ne voit que des têtes (le tueur se nomme, en effet le chasseur de tête) mais ce qui peut nous interresser c'est son arme "coupe-tête" particulièrement sophistiqué et original. Mais on retire tout les elements du gore et au versement de sang et on fait place au suspens. Mais malhreuseument le scenario est assez plat et l'enquete n'est pas assez develloppée ce qui peut parfois jouer sur l'impatience du spectateur. Asia Argento interprete une anorexique mentalement malade et traumatisée lors de l'assassinat de ses parents. Celle-ci joue bien son rôle malgré qu'on ne s'y attache pas forcement. "Trauma" est donc, à première vu, un film moyen et (peut-etre trop) classique pour nous. Mais cependant, ce qui permet de tout rattraper c'est la fin du film qui est assez étrange, stressante voir même terrifiante car on plonge dans l'atmosphère inquiétante avec une bande son, bien qu'elle ne soit pas exeptionnelle, qui accentue notre stresse et c'est là que Dario Argento arrive à jouer avec nos nerfs car on découvre un final innatendu (mais pas explosif) et peut-etre un peu choc, en aprticulier à un certain moment. Mais, en tout cas, cela ne justifie pas le mystère de l'interdiction aux moins de 16 ans de "Trauma" car ce dernier ne s'avère pas specialement violent ni sanglant. Grace à sa fin terrifiante et interressante qui reveillera certainement quelques personnes qui s'impatientaient de voir un peu d'action à la Argento, le film n'est pas si mal que ça mais reste pas indispensable. Domage pour son manque de profondeur et son manque de travail ésthetique.
Yannickcinéphile
Cela fait un bout de temps maintenant que je n’avais pas fait de critique de films de Dario Argento, et je me suis donc lancé, avec ce film Trauma, que j’avais vu il y a quelques années, et que j’ai revu, avec une impression mitigée.
En effet on ne peut pas nier que l’interprétation soit tout de même très inégale, avec peut-être un doublage pas terrible qui n’aide pas, mais avec des prestations pas au même niveau, c’est certain. Asia Argento déçoit tout de même, offrant une prestation clairement trop théâtrale, qui donne une impression de surjeu, pas franchement attrayante. A ses côtés Christopher Rydell est un peu meilleur, et je qualifierai sa prestation de correcte malgré quelques loupés. Maintenant c’est vraiment plus dans les seconds rôles, et surtout avec Piper Laurie, que l’on trouvera de quoi se faire plaisir, et de quoi remonter un peu l’ensemble trop moyen.
Le scénario est bon, et c’est un des points qui remonte Trauma, et lui permet d’avoir une note correcte. En effet Trauma dispose d’une histoire solide, mêlant à des éléments giallesques des éléments issus du film de serial-killer à l’américaine, pour un résultat très plaisant. Le rythme est là, la fin est bonne, dans l’ensemble le film est dynamique et son histoire le rend attrayant, en dépit de ses défauts.
La réalisation est inégale. D’un côté Argento est capable de nous sortir de superbes scènes à l’instar de celle du lac, et de quelques meurtres soignés, et de l’autre il est capable de sortir des choses d’un amateurisme étonnant (dont une décapitation vu sous un plan aberrant). En fait Argento jouait souvent avec les limites déjà dans certains de ses giallos, trouvant souvent le point de bascule entre le chef-d’œuvre et le ridicule, qui parfois sont éloignés d’un pas, et bien disons que là son équilibre est moins bon, et du coup il va aussi bien d’un côté de la ligne que de l’autre pour un résultat mitigé. De même si le film dispose toujours d’une ambiance intéressante, avec quelques moments exceptionnels en terme de photographie, de travail sur les lumières et les contrastes, on est un net cran en dessous des meilleurs films du réalisateur, avec des décors et des scènes qui peuvent être brillants un coup, et puis aux limites du médiocre de l’autre. Le film peut heureusement compter sur une bande son nettement plus stable et vraiment agréable, et sur quelques effets sanglants soft solides.
Au final Trauma reste un métrage assez agréable à regarder, et plutôt bien fichu, mais qui laisse entrevoir un Argento clairement moins sûr de lui, et moins habile. Semblant évoluer sur un terrain qu’il maitrise moins que le giallo pur et dur, il offre un film divertissant, mais mineur, qui ne trouvera pas dans sa filmographie une place des plus confortables, même s’il a fait pire. 3.
En effet on ne peut pas nier que l’interprétation soit tout de même très inégale, avec peut-être un doublage pas terrible qui n’aide pas, mais avec des prestations pas au même niveau, c’est certain. Asia Argento déçoit tout de même, offrant une prestation clairement trop théâtrale, qui donne une impression de surjeu, pas franchement attrayante. A ses côtés Christopher Rydell est un peu meilleur, et je qualifierai sa prestation de correcte malgré quelques loupés. Maintenant c’est vraiment plus dans les seconds rôles, et surtout avec Piper Laurie, que l’on trouvera de quoi se faire plaisir, et de quoi remonter un peu l’ensemble trop moyen.
Le scénario est bon, et c’est un des points qui remonte Trauma, et lui permet d’avoir une note correcte. En effet Trauma dispose d’une histoire solide, mêlant à des éléments giallesques des éléments issus du film de serial-killer à l’américaine, pour un résultat très plaisant. Le rythme est là, la fin est bonne, dans l’ensemble le film est dynamique et son histoire le rend attrayant, en dépit de ses défauts.
La réalisation est inégale. D’un côté Argento est capable de nous sortir de superbes scènes à l’instar de celle du lac, et de quelques meurtres soignés, et de l’autre il est capable de sortir des choses d’un amateurisme étonnant (dont une décapitation vu sous un plan aberrant). En fait Argento jouait souvent avec les limites déjà dans certains de ses giallos, trouvant souvent le point de bascule entre le chef-d’œuvre et le ridicule, qui parfois sont éloignés d’un pas, et bien disons que là son équilibre est moins bon, et du coup il va aussi bien d’un côté de la ligne que de l’autre pour un résultat mitigé. De même si le film dispose toujours d’une ambiance intéressante, avec quelques moments exceptionnels en terme de photographie, de travail sur les lumières et les contrastes, on est un net cran en dessous des meilleurs films du réalisateur, avec des décors et des scènes qui peuvent être brillants un coup, et puis aux limites du médiocre de l’autre. Le film peut heureusement compter sur une bande son nettement plus stable et vraiment agréable, et sur quelques effets sanglants soft solides.
Au final Trauma reste un métrage assez agréable à regarder, et plutôt bien fichu, mais qui laisse entrevoir un Argento clairement moins sûr de lui, et moins habile. Semblant évoluer sur un terrain qu’il maitrise moins que le giallo pur et dur, il offre un film divertissant, mais mineur, qui ne trouvera pas dans sa filmographie une place des plus confortables, même s’il a fait pire. 3.
Un film qui ne décolle jamais, une histoire mal maîtrisée truffée d'invraisemblances et de facilités de scénario à tel point que ça en devient grotesque à défaut d'être intéressant. Le générique initial est tout de même assez bluffant même si le rapport avec le film est plutôt gonflant et le générique de fin est incompréhensible au commun des mortels. L'interprétation est moyenne, Asia Argento est ici peu convaincante, en revanche elle a des beaux nénés.
C'est surement le film le + médiocre que j'ai vu d'Argento , avec "card player" surement . Cependant il n'est pas non plus irregardable , il y a des bonnes idées bien perchées et un dénouement un peu choc quand même .
Sortie de route caractérisée pour Dario Argento qui confirme avec cette œuvre mineure que son âge d’or est derrière lui. Il y avait pourtant matière à faire un bon petit film d’horreur. Les deux thèmes centraux abordés ici (la révolution française et l’anorexie) auraient pu apporter une réelle plus-value au film s’ils avaient été abordés de manière plus profonde et subtile. Au lieu de ça, l’enfant terrible du cinéma italien met en boite une série de meurtres poussifs sans jamais retrouver sa maestria d’antan.
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