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3,0
Publiée le 30 juillet 2012
Journaliste, puis assistant de Hans Steinhoff et de Mario Camerini, Rafaello Matarazzo devient plus que jamais avec "Catene" le grand spècialiste du mèlodrame italien à l'usage d'un public populaire! il sait utiliser avec une certaine habiletè le couple vedette de l'èpoque Amedeo Nazzari-Yvonne Sanson qui fit les beaux jours du mèlo dans les annèes 50! Touchant à souhait (dieu sait combien le personnage de Rosa a priè pour ne plus souffrir avec son amour passè), le film de Matarazzo est fait de manière efficace pour permettre au couple inusable de faire sortir au spectateur quelques mouchoirs mouillès de larmes dans le final! L'occasion aussi d'offrir de beaux rôles à l'excellent Gianfranco Magalotti et à la petite Rosalia Randazzo, deux enfants èpatants! La scène ensoleillèe/mi-ombre de la fête en plein air sur la chanson « Torna » est vraiment très belle! Un Matarazzo à dècouvrir par le biais de l'indèboulonnable cinèma de minuit...
Le mélo des mélodrames italiens des années 50...A voir absolument pour toutes les raisons imaginables et particulièrement pour la profondeur et même la subtilité de l'analyse des sentiments du ''vulgum pecus'' de l'époque. Coté cinéma, si on veut bien se placer au moment du tournage,c'est une réussite. Matarazzo a su exactement comment faire pour captiver le public et la façon dont il dirige le jeune garçon et la petite fille est une rareté; ils se comportent à la fois comme de vrais enfants et comme de bons comédiens; leurs rôles sont fondamentaux pour déclencher nos larmes. Le scénario est excellent; en dehors des enfants les deux vedettes n'apportent rien de plus que leur présence car Amedeo nazzari a peu à faire et Yvonne Sanson a un coté statique gênant. Ce sera le succès de ce film qui assurera leurs renommées et non le contraire. La maman de Guglielmo et l'avocat de la défense sauront mieux imposer leur présence...Quant à l'ancien amoureux déchu, il est franchement insignifiant. Ce film aurait pu se terminer en drame larmoyant; c'est le mérite de ce cinéma italien des années de post après guerre qui a su s'éloigner du néo réalisme à la fois si beau mais si terrible. Il flatte notre imaginaire tout en marquant son époque.