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La_Mort_Dans_L_Oeil
30 abonnés
248 critiques
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4,0
Publiée le 15 juillet 2012
la fin est si terrible, si dure, scène insoutenable, mais tellement réussie, sublimement forte et belle. Tout ce qu'il faut à Mabel, ce sont ses kids et son Nick. Inlassable Gena Rowlands
Impossible d'être plus près de l'humain,du cinéma,de l'amour des comédiens,des combats de chacun pour exister,faire exister l'autre,faire exister une famille,un groupe...Combats dérisoires ou fondateurs? Ce film est bouleversant d'intimité.Un choc permanent et salutaire.Gena Rowlands est comme une bougie,vacillante,illuminée protégée jusqu'à la folie par un Peter Falk dépassé mais qui continue à essayer de construire son mur.Empiler vaille que vaille les briques de son mur pas droit . C'est plus que du cinéma.
Puissant et profond, voici un film qui tient au corps. Gena Rowlands y est assez géniale aux côtés d'un Peter Falk dans un rôle particulièrement mémorable. Une Femme sous Influence est une oeuvre dense, littéralement habitée par son couple emblématique et totalement immersive pour le spectateur. John Cassavetes y dilate le réel au gré de longues séquences hissant les comédiens au rang de montagnes : une véritable leçon de mise en scène, lyrique et obsédante. Il est donc question de maladie mentale, d'inadaptation sociale et de crise familial dans ce métrage abrupte et parfois difficile à soutenir : les personnages semblent y communiquer sans vraiment entretenir un dialogue digne de ce nom. Relations mêlées d'emprunts, de faux-semblants et de culpabilités principalement construites autour de l'héroïne de film : la fantasque et chaleureuse Mabel. Il ressort du cinéma de Cassavetes une urgence filmique tout à fait émotionnelle et commotionnelle, doublée d'une corpulence psychologique sans complaisance. Un grand classique, de la même manière que le percutant Faces...
Whaou! Bon les séquences sont longues (les acteurs nous le font oublier) mais chacune apporte un peu à notre compréhension de la relation du couple, sans nous permettre un jugement évident.
avec "une femme sous influence", john cassavetes realise un film a classé dans le haut du pantheon du cinema. il nous emmene dans la vie de nick (peter falk) et mabel (gena rowland), un couple qui va connaitre la folie de cette derniere, ce qui risque d'entravé sa famille a commencer part ces enfants. gena rowland, femme du cineaste ne devais jamais joué ce film au cinema mais au theatre, mais cette derniere a refusé car elle estimé son role beaucoup trop difficile pour repeté plusieur fois part soir une telle performance et on la comprend, a la fois derangé et aimante, folle et colerique, gena rowland est bluffante de realisme, elle nous prend au tripe dans certaine scene et nous repousse dans nos dernier retranchement, elle arrive a nous boulversé grace a la sensibilité, l'amour qu'elle montre a l'ecran, et c'est john cassavetes lui meme qui ne voulais pas que les acteur joue leur role, mais qu'ils soient leur personnage, ils les voulaient entierement, eux, leur corp, leur vie et non leur talent, leur experience ... et peter falk rend une copie etincellante de realité, criant mainte et mainte fois son amour, devenant fou et impuissant face a gena rowland qui realise tout simplement l'une des plus belle perfomance que j'ai pu voir au cinema. et c'est sous la musique de Tchaikovsky et son immortel "lac des cygnes" que le cineaste americain nous delivre la plus belle scene d'une femme sous influence, retantissant plusieur fois nous ammenant au paroxysme du chef d'oeuvre de john cassavetes
Re revu. Cassavetes filme la manie au quotidien, en pêchant dans les visages (les gros gros plans) le familier et dans son rythme (certaines scènes comme vécues en temps réel) sa tension. Un duo époustouflant accompagné d'acteurs secondaires solides. Des décisions prises à la va-vite, des gestes furtifs et lourds de conséquences, "Une femme sous influence" tire sa force dans son incertitude constante qui plane et dans son absence de tout manichéisme. Cassavetes ne nous apporte pas des réponses (par exemple, pourquoi demande-t-elle à son père de sa dresser devant elle), il nous offre des instants qui ne tiennent toujours qu'à un fil (le repas, la plage, la fête dans le jardin....) et lorsque le film se termine, il semble nous dire « la vie continue ».
Un film intimiste laissant la part belle aux acteurs, sur une femme fragile, qui a conservé son coté enfant, mais qui ne sait pas se défendre, s'imposer et à peur d'être une cinglée, car les autres (familles, "amis" ...) veulent l'enfermer dans ce rôle. Du coup elle soigne ses angoisses, son mal de vive dans l'alcool, les médicaments, les liaisons avec des inconnus... sans assumer sa fantaisie, sa joyeuse simplicité, et son envie d'être elle même. Face à elle, un mari, penaud et paumé, qui malgré son amour n'arrive pas à l'aider, violent, maladroit, il frôle lui aussi une certaine dinguerie (fait boire de la bière aux enfants qui s'endorment bourrés, fait trébucher sa fille sans s'en préoccuper) mais ça passe mieux peut-être parce que c'est un homme et qu'il travaille. Après l'internement abusif, 6mois dont il a ressenti l'absence et elle les électrochocs (mais personne ne veut en entendre parler), il comprend que répéter l'engrenage qui mène aux crises du couple ne sert à rien, et que le plus dur sera qu'elle accepte d'être elle même, comme dit l'un de ses enfants "Maman tu es intelligente, jolie mais un peu nerveuse"
Film culte du cinéma indépendant. L'histoire est prenante car les personnages, s'ils sont assez marqués, charismatiques, restent imprévisibles. On se demande qui est le plus fou dans ce couple vraiment étrange. Il est par contre étonnant de voir autant de faux raccords et de perches dans le plan.
Un film dur à regarder. Des scènes longues, une folie qui monte crescendo, des cris, des acteurs incroyables (surtout Gena Rowlands), Cassavetes est vraiment un auteur à part. Même si j'ai beaucoup moins aimé ce film que son "Opening Night" beaucoup plus accessible.
Un film à découvrir absolument. L'interprétation des deux acteurs principaux ainsi que la sobriété de la caméra de Cassavetes nous entraîne dans une ambiance sufocante. Ame sensible s'abstenir!
Une femme sous influence est un bon film de John Cassavetes. Mise en scène correcte, scénario travaillé au minimum et maitrisé par le réalisateur, acteurs convaincants avec notamment à l’affiche du film Gena Rowlands, Peter Falk ou encore Matthew Laborteaux… En clair c’est un bon divertissement même si on s’ennui parfois, 13 / 20.
Un véritable tour de force de la part de John Cassavetes. En effet, "Une Femme sous influence" réussit sur un ton très réaliste, sans concession, mais heureusement pas totalement désespéré, a nous intéresser à la vie d'un couple où une femme, parce qu'elle n'a aucun exutoire, a un comportement hystérique et paranoïaque et se fait donc interner sur l'ordre de son mari a-priori normal mais qui va se révéler au fur et à mesure que le film avance aussi timbré qu'elle. Les comédiens qu'ils soient professionnels ou amateurs jouent à la perfection leurs rôles. Gena Rowlands est particulièrement brillante dans ce très beau portrait de femme face à un Peter Falk tout simplement impressionnant. Cassavetes nous plonge dans l'intimité d'un couple sans pour autant faire du voyeurisme et sans juger ses personnages. C'est en partie en cela aussi que le film est remarquable. En tous les cas ce grand film ne peut pas laisser indifférent.
Un film très réussi. Deux acteurs énormissimes, pour un film déstabilisant. Cassaevetes nous impose sa manière particulière de filmer, qui donne parfois des airs de tristesse, parfois des airs menaçants à ses personnages. Un film intense, touchant. A ne pas manquer.