Drôle et bien rythmée avec ses allers/retours entre réalité et fiction, cette comédie parodique au scénario original est réalisée avec brio. C’est un film fait pour Jean-Paul Belmondo : de l’écrivain en charentaises à l'agent secret hâbleur, il qui peut s’adonner sans limites à ses envolées lyriques dans ses personnages.
Parodie de James bond le magnifique nous sort tous les clichés en amplifie le côté alternance vie réelle roman n est pas du meilleur acabit. C est un peu Oss 117 avant l heure juste un peu meilleur mais guère plus
A travers un écrivain de romans de gare, François Merlin (Jean-Paul BELMONDO, 40 ans, 4e collaboration sur 5 avec le réalisateur), timide et fauché, qui sublime sa vie à travers son héros, l’agent secret Bob Saint-Clar, Philippe de Broca réalise une brillante parodie des films d’espionnage [OSS 117, créé en 1949 par le Français Jean Bruce (1921-1963) et James Bond créé en 1953 par le Britannique Ian Fleming (1908-1964)], aux situations invraisemblables et absurdes, avec l’esprit de ses films précédents comme « L’homme de Rio » (1964) et « Les tribulations d’un chinois en Chine » (1965) avec également Jean-Paul Belmondo et tout en évoquant, de façon humoristique, la création littéraire (identification de François Merlin à Bob Saint-Clar et incorporation de son entourage, pour le meilleur, sa voisine d’immeuble dont il est amoureux, devenant l’espionne Tatiana (la Britannique Jacqueline BISSET, 29 ans) ou le pire [son éditeur Charron, devenu l’infâme colonel Karpov des services secrets albanais (Vittorio CAPRIOLI, 52 ans), l’électricien et le plombier qui lui font faux bond].
ce film est un excellent divertissement à l'humour déjanté. dans ce domaine c'est effectivement pour moi un des meilleurs avec le Caire nid d'espion . c'est une parodie des mauvais films d'espionnage, qui atteint son objectif qui atteint son objectif de faire rire par ses absurdités
Très divertissant grâce à des images colorées et au couple ultra charismatique ; on suit avec plaisir les aventures passionnantes du héros mi OSS mi James Bond ringard. Film français culte !
Aux exploits surhumains et inconcevables de Bob Saint-Clair succède brutalement l'existence misérable de François Merlin, l'auteur des aventures du susnommé héros époustouflant. Le procédé n'est pas tout à fait nouveau qui mèle et confond l'activité réelle de l'écrivain et l'illustration en images de son imagination, délirante ici. Philippe de Broca use de cette convention avec un sens précis de la mise en scène et, surtout, une belle inspiration comique. Ainsi s'entremèlent tout au long du film un récit d'aventures exotiques sur le mode de James Bond, récit aussi parodique que burlesque, et les conditions d'écriture, pour le moins prosaïques et compliquées, de l'auteur, lesquelles ne sont pas sans déterminer, comme des interférences, le contenu foisonnant et excessif de son roman. On s'amuse beaucoup de voir de quelle façon Merlin incorpore son voisinage dans son récitspoiler: (une jolie étudiante, son éditeur avare, un plombier récalcitrant...) et comme il traite son héros au gré de ses humeurs. Belmondo s'offre un évident plaisir d'acteur, un double rôle bouffon très drôle, entre cabotinage et dérision.
Cette comédie originale, réalisée par Philippe de Broca et sortie en 1973 n'est pas mal du tout mais est également relativement frustrante ! Effectivement, la frustration vient en grande partie de cette originalité évoquée plus tôt qui n'est, je trouve, jamais exploitée jusqu'au bout ! Nous suivons ici l'histoire d'un écrivain de romans à succès qui se met littéralement dans la peau de son personnage en imaginant vivre ses aventures. Ce sont des romans d'espionnage et le film étant sorti dans les années 70, on y retrouve évidemment de nombreuses références à "James Bond". Ainsi, la vie de cet écrivain peut être ce que l'on imagine être la vie Ian Fleming (évidemment, c'en est un pastiche) mais peut surtout faire écho à la persona de Jean-Paul Belmondo qui était largement perçu comme les personnages qu'il incarne à l'écran dans la vraie vie. Du moins, je suppose, j'avoue ne pas m'être penché plus que ça sur la vie artistique et personnelle de l'acteur. Malgré ces sujets très intéressants, le film ne démarre qu'après une très longue d’introduction, avec certes beaucoup d'action, mais on sait quelque part que c'est du "faux" et que l'on va découvrir l'écrivain sous peu, moment que l'on attend avec impatience. Et moment d'ailleurs très réussi car l'écrivain et le personnage n'ont évidemment rien à voir entre eux : d'un côté un héros codifié à la virilité exacerbée et l'autre un écrivain pathétique vivant dans un appartement qu'il l'est tout autant. Cette dichotomie est intéressant et elle est d'ailleurs au cœur du film mais fini par lasser, peinant à occuper les une heure et demie de film ! D'un autre côté, nous avons toutes ces excellentes scènes dans lesquelles la vie de l'écrivain vient briser la diégèse de ses histoires, intervenant dedans (comme la scène où les personnages parlent sans "r" car la touche est cassée sur la machine à écrire). Tout ça, ce sont des scènes excellentes et c'est donc frustrant de voir que tout cela finit au bout d'un moment par tourner en rond. Du casting, nous pouvons retenir Belmondo donc, excellent dans les deux personnages et puis Jacqueline Bisset à la beauté envoutante qui joue également très bien. "Le Magnifique" est donc un film riche en idées qui mais qui s’essouffle malheureusement assez vite.
Il y a des films comme ça où l'acteur est à l'image de son personnage ou vice versa ! C’est le cas de Jean-Paul Belmondo - Bob Saint-Clare (ou Saint-Clar) bondissant, pétillant, virevoltant, cabotin assumé, tout simplement « Magnifique ». A ses côtés, Jacqueline Bisset - tantôt Tatiana, femme espion mais pas fatale, tantôt Christine, femme étudiante en sociologie, qui, discrètement lui donne la réplique. Une partenaire essentielle à ce scénario délicieusement foutraque. Il est heureux que Philippe de Broca ait tenu à étoffer son rôle, initialement sous-estimé par Francis Veber qui s’est retiré du projet. Selon moi, James Bond n’est pas la seule référence parodiée, il y a aussi un certain Gérard de Villiers, l’écrivain boulimique de polars. A cela s’ajoutent la violence et l’érotisme parodiés. « Le Magnifique » est une fantaisie jubilatoire. Un film bien dans l’esprit de Philippe de Broca…
Ce n'est pas le meilleur film avec Jean Paul Belmondo , il a fait des film mieux . Mais ça reste un bon film d'aventure / espionnage comique , en hommage au métier d'écrivain . Je ne suis pas éclaté de rire , Jean Paul Belmondo a fait mieux comme films comique , comme par exemple " L' as des as " , un des ses meilleurs films , un chef d'ouvre du cinéma comique , auquel , je suis éclaté de rire pendant tout le film , et auquel j'ai mis 5 étoiles comme note . Mais ça reste un bon film comique agréable à regarder , qui fait quand même un peu rigoler .
Très agréable surprise que ce film de Philippe de Broca. C'est rempli d'humour, d'idées dans cette parodie de film d'espionnage. Et il fallait comme héros un acteur au physique de rêve (40 ans au moment de faire ce film : ouah) mais aussi capable de rire de soi même : et Jean-Paul Belmondo était l'acteur idéal. Il trouve là l'un de ses meilleurs rôles.
Et il fallait pour l'accompagner son penchant féminin. Et voilà la sublime Jacqueline Bisset.
Bref un film merveilleux au scénario bien structuré au casting parfaitement adapté.
Le film est globalement réussi mais accuse quelques fausses notes : Déjà - hormis pour le rôle de Bob Saint-Claire et celui de Christine, les acteurs sont globalement moyens voire mauvais.
De plus, si les deux premiers tiers sont très drôles par instant, le dernier n'est pas au niveau.
Enfin la romance est très niaise et la scène de viol pouvait - peut-être - paraître drôle en 1973, de nos jours pas du tout.
A voir ou à revoir, ce film délirant, drôle et parfaitement maîtrisé par Philippe De Broca. Cette Comédie démontre en effet beaucoup de qualités : de l'action, du rythme, une équipe de scénaristes de haute volée, un montage très habile, une BO musicale de circonstance plutôt attrayante ... Avec la très esthétique Jacqueline Bisset, le film jouit d'une brillante distribution , attribuant un rôle à dédoublements, idéal pour le Grand Bebel. Il se montre excellent dans ses transformations de personnages, passant allègrement de Mr Merlin, romancier en charentaises, à Bob Saint-Clare l'agent secret beau et fort, héros de ses histoires.