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Votre avis sur Le Magnifique ?
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Arthur Debussy
J'ai découvert « Le Magnifique » il y a presque une dizaine d'années, et ce film m'était apparu un peu bancal et outré, limite de série Z, malgré d'indéniables qualités, en somme j'étais passé à côté et je l'avais oublié. L'ayant revu il y a peu, je révise complètement mon jugement, il s'agit peut-être du meilleur film réalisé par Philippe de Broca et du plus attachant long métrage où figure Jean-Paul Belmondo. Complètement loufoque et délirant, mais aussi réaliste en un sens, c'est un film multiple. Qui ne s'est jamais rêvé aventurier, héros sans peur et sans reproche ? C'est le cas de François Merlin, écrivain fauché et raté, auteur des aventures de Bob Saint-Clar, sorte de James Bond parodique, double fantasmé de notre anti-héros et véritable alter ego de fiction de notre Bébel national.
Les aventures de Saint-Clar sont bien évidemment hautes en couleurs, l'amenant à courir le monde et à déjouer les pièges de ses ennemis, au premier rang desquels l'ignoble Karpov, double de Charron, l'odieux éditeur de Merlin. D'innombrables péripéties donnent l'occasion à Belmondo de jouer les cascadeurs téméraires, comme à son habitude, et de distribuer coups de poings et rafales de mitraillettes.
Mais « Le Magnifique » ne serait pas ce qu'il est sans la présence de la lumineuse Jacqueline Bisset, incarnant à la fois la belle Christine, voisine de Merlin, étudiante en sciences sociales, et la fougueuse Tatiana, la partenaire de Bob Saint-Clar. Tout l'attrait de ce film réside dans l'opposition et les ressemblances entre la vie réelle de François Merlin et la vie fantasmée de Bob Saint-Clar, faisant du « Magnifique » une sorte de « film pop », de bande dessinée filmée. Si Saint-Clar est un héros stéréotypé, charmeur, bagarreur, courageux voire inconscient du danger, Merlin est un homme banal, peu sportif, mais aussi sensible, bref l'anti Saint-Clar. Et si Tatiana est éprise de Saint-Clar, c'est peu dire que Christine ne l'est pas de Merlin ! Tout l'enjeu du long métrage est donc de savoir si François Merlin arrivera finalement à séduire Christine.
Et c'est là que réside peut-être encore plus l'âme de ce film : cette histoire d'amour naïve et bon enfant entre ce loser magnifique et cette femme inaccessible. On y retrouve les relations hommes-femmes typiques du cinéma de Philippe de Broca, mi macho mi courtoises, cette image fantasmée et sublimée de la femme, ce jeu de l'amour dans toute sa fraicheur. Je vois ainsi « Le Magnifique » comme un film poétique, juvénile, rieur, au charme durable. Un summum du pastiche qui évolue mille lieues au-dessus des « OSS 117 » bas du front signés Hazanavicius, confondants de bêtise crasse, qui s'inspirent clairement du présent long métrage sans en retrouver la légèreté et le pétillant. Jean-Paul Belmondo et Jacqueline Bisset sont rayonnants et touchants... Jean Dujardin et Bérénice Bejo ou Louise Monot non, ce ne sont que des caricatures en deux dimensions.
Car en plus, « Le Magnifique » est très drôle, il enchaîne les gags improbables, les références, les irrévérences, les invraisemblances typiques des films à la James Bond, les mots d'esprit, tout en ayant un vrai scénario (là encore à l'inverse des « OSS 117 »), avec un but, une tension, du suspense. Bref, il s'agit là d'un long métrage accompli, qui possède un attrait indéniable, un charme désuet et à la française qui en font une œuvre séduisante et intemporelle. A ne pas manquer !
Les aventures de Saint-Clar sont bien évidemment hautes en couleurs, l'amenant à courir le monde et à déjouer les pièges de ses ennemis, au premier rang desquels l'ignoble Karpov, double de Charron, l'odieux éditeur de Merlin. D'innombrables péripéties donnent l'occasion à Belmondo de jouer les cascadeurs téméraires, comme à son habitude, et de distribuer coups de poings et rafales de mitraillettes.
Mais « Le Magnifique » ne serait pas ce qu'il est sans la présence de la lumineuse Jacqueline Bisset, incarnant à la fois la belle Christine, voisine de Merlin, étudiante en sciences sociales, et la fougueuse Tatiana, la partenaire de Bob Saint-Clar. Tout l'attrait de ce film réside dans l'opposition et les ressemblances entre la vie réelle de François Merlin et la vie fantasmée de Bob Saint-Clar, faisant du « Magnifique » une sorte de « film pop », de bande dessinée filmée. Si Saint-Clar est un héros stéréotypé, charmeur, bagarreur, courageux voire inconscient du danger, Merlin est un homme banal, peu sportif, mais aussi sensible, bref l'anti Saint-Clar. Et si Tatiana est éprise de Saint-Clar, c'est peu dire que Christine ne l'est pas de Merlin ! Tout l'enjeu du long métrage est donc de savoir si François Merlin arrivera finalement à séduire Christine.
Et c'est là que réside peut-être encore plus l'âme de ce film : cette histoire d'amour naïve et bon enfant entre ce loser magnifique et cette femme inaccessible. On y retrouve les relations hommes-femmes typiques du cinéma de Philippe de Broca, mi macho mi courtoises, cette image fantasmée et sublimée de la femme, ce jeu de l'amour dans toute sa fraicheur. Je vois ainsi « Le Magnifique » comme un film poétique, juvénile, rieur, au charme durable. Un summum du pastiche qui évolue mille lieues au-dessus des « OSS 117 » bas du front signés Hazanavicius, confondants de bêtise crasse, qui s'inspirent clairement du présent long métrage sans en retrouver la légèreté et le pétillant. Jean-Paul Belmondo et Jacqueline Bisset sont rayonnants et touchants... Jean Dujardin et Bérénice Bejo ou Louise Monot non, ce ne sont que des caricatures en deux dimensions.
Car en plus, « Le Magnifique » est très drôle, il enchaîne les gags improbables, les références, les irrévérences, les invraisemblances typiques des films à la James Bond, les mots d'esprit, tout en ayant un vrai scénario (là encore à l'inverse des « OSS 117 »), avec un but, une tension, du suspense. Bref, il s'agit là d'un long métrage accompli, qui possède un attrait indéniable, un charme désuet et à la française qui en font une œuvre séduisante et intemporelle. A ne pas manquer !
Bob Sinclar héros de mon enfance... Alors certes on est a fond dans le cinéma populaire et non ce n'est pas du grand art comme pourrait le dire certains... Mais derrière ces airs de divertissement facile se cache une vrai réflexion et un acteur absolument renversant tant dans le drame tant dans la comédie!
Un belmondo toujours aussi grandiloquent mais sympathique.
Et jacqueline Bisset, très belle.
Un bon divertissement.
Et jacqueline Bisset, très belle.
Un bon divertissement.
Une parodie sur les romans et les fils d'espionnage bien avant Austin Powers et OSS117. Le personnage de Bob Sinclar est excellent. Bebèl dans le rôle du héros et de son auteur est excellent. Jacqueline Bisset sexy à souhait.
Un film culte et mémorable
Un film culte et mémorable
Aux exploits surhumains et inconcevables de Bob Saint-Clair succède brutalement l'existence misérable de François Merlin, l'auteur des aventures du susnommé héros époustouflant. Le procédé n'est pas tout à fait nouveau qui mèle et confond l'activité réelle de l'écrivain et l'illustration en images de son imagination, délirante ici.
Philippe de Broca use de cette convention avec un sens précis de la mise en scène et, surtout, une belle inspiration comique. Ainsi s'entremèlent tout au long du film un récit d'aventures exotiques sur le mode de James Bond, récit aussi parodique que burlesque, et les conditions d'écriture, pour le moins prosaïques et compliquées, de l'auteur, lesquelles ne sont pas sans déterminer, comme des interférences, le contenu foisonnant et excessif de son roman. On s'amuse beaucoup de voir de quelle façon Merlin incorpore son voisinage dans son récit spoiler: (une jolie étudiante, son éditeur avare, un plombier récalcitrant...)
et comme il traite son héros au gré de ses humeurs.
Belmondo s'offre un évident plaisir d'acteur, un double rôle bouffon très drôle, entre cabotinage et dérision.
Philippe de Broca use de cette convention avec un sens précis de la mise en scène et, surtout, une belle inspiration comique. Ainsi s'entremèlent tout au long du film un récit d'aventures exotiques sur le mode de James Bond, récit aussi parodique que burlesque, et les conditions d'écriture, pour le moins prosaïques et compliquées, de l'auteur, lesquelles ne sont pas sans déterminer, comme des interférences, le contenu foisonnant et excessif de son roman. On s'amuse beaucoup de voir de quelle façon Merlin incorpore son voisinage dans son récit spoiler: (une jolie étudiante, son éditeur avare, un plombier récalcitrant...)
et comme il traite son héros au gré de ses humeurs.
Belmondo s'offre un évident plaisir d'acteur, un double rôle bouffon très drôle, entre cabotinage et dérision.
Le film est globalement réussi mais accuse quelques fausses notes : Déjà - hormis pour le rôle de Bob Saint-Claire et celui de Christine, les acteurs sont globalement moyens voire mauvais.
De plus, si les deux premiers tiers sont très drôles par instant, le dernier n'est pas au niveau.
Enfin la romance est très niaise et la scène de viol pouvait - peut-être - paraître drôle en 1973, de nos jours pas du tout.
Une réussite en demi-teinte somme toute.
De plus, si les deux premiers tiers sont très drôles par instant, le dernier n'est pas au niveau.
Enfin la romance est très niaise et la scène de viol pouvait - peut-être - paraître drôle en 1973, de nos jours pas du tout.
Une réussite en demi-teinte somme toute.
selenie
Une grande idée que ce scénario... Chaque spectateur peut se mettre à la place de l'écrvain, qui n'a jamais rêvé d'être James Bond... Des situations abracadabrantes, loufoques écrites par un écrivain looser qui se complait dans ses aventures aux caricatures cocasses. Dérision et habile scénario pour un film d'aventure qui ne se prend pas au sérieux.
Le magnifique est un très bon film de Philippe de Broca. Avec son humour décalé et son scénario déjanté, le long-métrage pour tous nous séduire. La mise en scène du réalisateur est travaillée, les acteurs comme le grand Jean-Paul Belmondo, mais aussi Jacqueline Bisset et Vittorio Caprioli sont convaincants dans leurs rôles, l’humour et les gags sont efficaces etc… En clair, on passe un très bon moment.
Parodie de James bond le magnifique nous sort tous les clichés en amplifie le côté alternance vie réelle roman n est pas du meilleur acabit.
C est un peu Oss 117 avant l heure juste un peu meilleur mais guère plus
C est un peu Oss 117 avant l heure juste un peu meilleur mais guère plus
Roub E.
Une bonne parodie des films et des livres d espionnage style Oss 117 SAS... D ailleurs on sent que le film a énormément influencé le Oss 117 avec Dujardin. Le personnage de Bob Saint Clar est vraiment amusant tellement il est ridicule d assurance comme dans la scène géniale ou il joue du piano en regardant ses muscles. Dans ce rôle Belmondo s amuse beaucoup, peut être même un peu trop, c est d ailleurs le reproche que j aurais fait au film, c est d avoir un trait et un ton pas assez fins à mon goût, le film aurait sûrement était plus drôle pour moi si certains passages étaient moins exagérés. La dénonciation de la violence gratuite par le ridicule et les hectolitres de sang (mal fait en plus) qui sont déversés dans le film est aussi très bien vue.
Une comédie un peu lourde malgré quelques bonnes idées.
Une véritable comédie sur le cinéma et l'imagination, entre fantasme et réalité, doté d'un humour burlesque et d'un Bebel a son apogée ! Chronique d'une vie rêvée, le scénario raconte la vie de Francois Merlin, auteur de roman de gare a la James Bond qui rêve souvent d'être dans la peau du héros de ses romans, le flamboyant agent secret Bob Saint-Clar, une intrigue qui oscille entre le rêve et la réalité et parodie allégrement les classique du film d'espionnage et des héros stéréotypés tout en leur rendant un vibrant et souvent hilarant hommage, et surtout le récit de cet auteur amoureux et complexé est aussi drôle que passionnant ! Sans doute l'une des plus grandes stars du cinéma français, Jean-Paul Belmonde s'exalte, s'amuse, saute, court, vole, en gros : du grand Bebel, une vraie bombe d'énergie drôle, charismatique et qui ne s'arrête jamais, pour le plus grand plaisir du spectateur ! Cinéaste de l'amusement et de l'aventure, Philippe De Broca impose son style définitivement burlesque et déjanté, une violence tellement grossière qu'elle en devient comique et un rythme, qu'il doit beaucoup a Bebel !
Une comédie déjanté, burlesque et parodique, d'une efficacité et a l'imaginaire redoutable et efficace.
Une comédie déjanté, burlesque et parodique, d'une efficacité et a l'imaginaire redoutable et efficace.
Voici donc un film au scénario étrange dans lequel l'acteur principal (Jean-Paul Belmondo) est un écrivain qui se projette dans son oeuvre (une histoire dans laquelle il est le héros et dans laquelle les autres protagonistes sont issus de la vraie vie.
C'est surprenant, déroutant, drôle.
C'est surprenant, déroutant, drôle.
Une parodie de film d'espionnage qui aurait pu être très bien si les gags avaient été moins lourds et si Belmondo en avait fait un peu moins.
Ecrit par Francis Veber qui a fait retiré son nom du générique parce que De Broca a modifié son scénar pour en faire en définitive une histoire d'amour, Le Magnifique reste tout de même dans les annales pour son humour débridé et ses scènes hallucinantes (Jean Lefevre sur une plage avec une mitraillette) , ses raccords géniaux (le coup de la cervelle) et un Bebel en très très grande forme dans deux rôles diamétralement opposé (Vos gueules bon dieu!!!) . Le charme de Jacqueline Bisset (raaaah lovely) et la cocassité de seconds rôles font le reste pour ce qui restera pour moi le meilleur film avec Bebel.
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