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    Le Magnifique
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    Incertitudes
    Incertitudes

    206 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2020
    C'est une comédie que j'ai vue des centaines de fois. Elle illustre à merveille la carrière de Jean-Paul Belmondo. Son goût pour le métier d'acteur, la comédie. Il fait ça comme un enfant jouant dans une cour de récréation. C'est resté un grand enfant. Dans cette parodie des James Bond avec Sean Connery, il multiplie les pitreries, les accoutrements, les cascades, les poses idiotes dans des décors paradisiaques, une jolie fille au bras, avec un seul objectif : s'amuser. S'amuser lui-même, prendre du plaisir et en donner au spectateur évidemment complice. Dujardin lui a tout piqué dans les OSS 117. C'est également une réflexion sur le métier d'écrivain. Sa vie est moche. Son appartement a tout d'un cloaque. Il lorgne sur sa voisine sauf qu'elle l'ignore superbement. Son éditeur lui refuse une avance. Et puis, il est prisonnier de ce personnage d'agent secret qui a lui fait vendre des tas de livres mais qui le condamne à n'écrire que de la littérature populaire. Alors que lui s'imagine peut-être grand écrivain. Ça a au moins l'avantage de lui permettre de s'évader et de se venger entre guillemets de ce qu'il n'a pas dans sa vie : de l'aventure, de l'amour, de la considération. C'est un spectacle avant tout. Rigolo, coloré où Jean-Paul, comme un poisson dans l'eau, cabotine comme un beau diable. Mais derrière, qui se cache derrière cet écrivain ?
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    156 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2021
    spoiler: C’est une nouvelle aventure d’OSS 117 sauf qu’il est plus jeune, plus beau et moins drôle


    Je découvre Le Magnifique et m’effare de ce que le 2e opus d'Hazanavicius lui a emprunté ! Le démarrage entre rencontre à l’aéroport et trajet en voiture jusqu’à la piscine de l’hôtel est une copie du script de Weber ! Et j'ai retrouvé dans le Magnifique le même plaisir que dans OSS 117. Malheureusement l’inventivité n’est pas la même et la parodie ne tient pas la durée. Heureusement on découvre bientôt que notre héro n’est que l’œuvre de fiction d’un écrivain raté et l’astucieuse dualité des personnages réalié / fiction suffisent à nous porter jusqu’à un dénouement bâclé et cousu de fil blanc. Qu'importe le voyage fut Magnifique et Jacqueline Bisset sublime.
    ned123
    ned123

    159 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2021
    J'ai vu un film... du formidable Bebel... Quel film magnifique, plein de fantaisie, de légèreté, presque l'ancêtre de OSS117.
    c'est un scénario très original, pour un film très populaire, très drôle, très émouvant. JP Belmondo est absolument époustouflant, magnifique, et quel jeu entre son personnage inventé et le personnage réel... Il y a de la joie, du bonheur, du plaisir... Une pure comédie, un moment fabuleux de légèreté. J'ai adoré la subtilité de Jacqueline Bisset, ton côté charme discret et charme apparent, tout comme Vittorio Caprioli qui est un "méchant" de très haut niveau, et drôle avec ça... Tout est réussi dans ce film, les allers-retours avec la réalité, les gags hilarants, le côté too much de Bebel... A voir et à revoir !
    Emmanuel Cockpit
    Emmanuel Cockpit

    63 abonnés 942 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2024
    Drôle et bien rythmée avec ses allers/retours entre réalité et fiction, cette comédie parodique au scénario original est réalisée avec brio. C’est un film fait pour Jean-Paul Belmondo : de l’écrivain en charentaises à l'agent secret hâbleur, il qui peut s’adonner sans limites à ses envolées lyriques dans ses personnages.
    ronny1
    ronny1

    37 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2020
    François Merlin, écrivain de romans d’espionnage à deux balles, s’inspire des personnages qui l’entourent. Ainsi la belle héroïne est la jolie voisine d’en face dont il est amoureux, le méchant Karpov son éditeur qui vient une fois de plus de lui refuser une avance et le super agent et héros, Bob Saint Clar, bien entendu lui-même. Tellement vrai et tellement drôle… Le début du film mélange ainsi fiction et réalité avec une virtuosité évidente (la scène de l’aspirateur sur la plage avec Monique Tarbès est simplement géniale), avec des dérapages hilarants (les rats aux dents empoisonnées, le sang coulant à flots des escaliers, etc.), tournant en ridicule le genre super espion. Mais le plus drôle reste à venir quand la belle Christine lui explique que les femmes adorent les hommes comme Bob Saint Clar…
    Et pourtant la genèse du film fut difficile : Veber avait fait un premier jet et Philippe de Broca pensait que le personnage de Christine (Jacqueline Bisset dans la « vraie vie ») devait être étoffé. Les deux hommes ne purent se mettre d’accord et Jean-Paul Rappeneau fut appelé pour donner son avis. Tranchant en faveur de de Broca, Veber quitta le projet et les deux hommes, avec Vittorio Caprioli, remanièrent considérablement le scénario de départ, en réécrivant la majeure partie. Veber détesta le produit final et demanda que son nom soit retiré du générique. Dommage pour lui car le scénario final égale ceux des grands chefs d’œuvres italiens (niveau que Veber n’a jamais atteint), tant sur le plan comique de sur celui l’imaginaire et de la création. Sur ce dernier point, la plongée en abime apporte une dimension supplémentaire, souvent absente du cinéma comique.
    Servi par un casting épatant, certes dominé par le trio Jean-Paul Belmondo, Jacqueline Bisset, Vittorio Caprioli (voix de George Aminel), mais aussi par des acteurs secondaires qui tiennent parfaitement leur place : Hans Meyer, Monique Tarbès, Raymond Gérôme, Bruno Garcin, Jean Lefebvre, André Weber, etc.… Bénéficiant de visuel et montage qui n’ont rien à envier aux grandes comédies américaines, ce feu d’artifice est une des plus belles réalisation du cinéma français et même du cinéma tout court. Un chef d’oeuvre.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 191 abonnés 4 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2018
    La grosse décennie couvrant 1970 à 1985 est celle où Jean-Paul Belmondo donne une très forte impulsion commerciale à sa carrière cinématographique. Depuis « Le cerveau » de Gérard Oury (1969) qui reste son plus gros succès au box-office avec 5,6 millions de spectateurs, l'acteur qui avait goûté à une certaine forme de légèreté scénaristique avec «L'homme de Rio » (1964) et « Les tribulations d'un chinois en Chine » (1965) déjà sous la houlette de Philippe De Broca, a pour une bonne partie de la critique abandonné tout de l'ambition artistique qui avait été la marque de fabrique de ses collaborations avec Jean-Luc Godard, Jean-Pierre Melville, Claude Chabrol , Louis Malle ou Vittorio de Sica. Signe de cette évolution, il est devenu « Bébel » pour le public populaire qui se rue dans les salles à chacun de ses nouveaux films où ses cascades assurent le spectacle. Ce n'est pas l'échec cuisant de « Stavisky » d'Alain Resnais en 1974 qui va inciter l'acteur à un changement de stratégie. « Le magnifique » où il retrouve Philippe de Broca pour la troisième fois ne fera que s'ajouter à la liste des produits un peu formatés qui s'enchaînent au cours de ces années de travail très intense (26 films en 15 ans). On reconnaît ici malgré tout le style virevoltant et l'espièglerie de De Broca qui se moque gentiment de l'air du temps qui veut que la virilité triomphante encore très vigoureuse soit mondialement incarnée par un espion de sa majesté britannique en la personne de James Bond le héros de Ian Fleming interprété par Sean Connery depuis une dizaine d'années. Son héros est un écrivain besogneux, sorte de stakhanoviste de la production en série de romans d'espionnage tels que l'étaient les Gérard de Villiers (père de SAS) ou Jean Bruce (créateur d 'OSS 117). Le rôle écrit par Francis Veber qui refusera d'apparaître au générique suite à un désaccord avec De Broca sur l'importance du rôle féminin, dresse un pont avec le François Pignon que venait juste d'incarner Jacques Brel dans « L'emmerdeur » (Edouard Molinaro en 1973). Attaché à son siège par un éditeur tyrannique qui l'exploite (impayable Vittorio Caprioli), François Merlin a bien du mal à fournir à jet continu les pages nécessaires à sa pitance. Il en vient tout naturellement à puiser dans sa vie personnelle pour alimenter les aventures de Bob Saint-Clar qui n'est rien d'autre qu'une projection de lui-même mâtinée de James Bond, Hubert Bonisseur de la Bath ou Malko Linge. François Merlin est amoureux de sa jolie voisine anglaise (superbe Jacqueline Bisset) qu'il n'ose pas aborder, c'est Bob Saint-Clar qui se charge de la séduire sur les plages d'Acapulco. Son éditeur lui refuse une avance, il devient aussitôt l'horrible colonel Karpov que Bob Saint-Clar prend un malin plaisir à ridiculiser. De Broca joue allègrement de ce mélange plutôt sympathique même si la sauce est quelquefois un peu lourde à digérer. On est bien sûr assez loin de la virtuosité déployée sur « L'homme de Rio », Jean-Paul Belmondo véhiculant désormais une autre image devenue un peu contraignante mais l'ensemble demeure rafraîchissant grâce au rythme effréné habituel de De Broca qui parvient à gommer les boursouflures du scénario. Le film a fait des émules, Jean Dujardin prenant la suite de Bébel dans les deux aventures parodiques d'OSS 117 dirigées par Michel Hazanavicius. A noter l'apparition de Philippe de Broca en pompier accompagné d'André Weber.
    Alain D.
    Alain D.

    595 abonnés 3 287 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2022
    A voir ou à revoir, ce film délirant, drôle et parfaitement maîtrisé par Philippe De Broca. Cette Comédie démontre en effet beaucoup de qualités : de l'action, du rythme, une équipe de scénaristes de haute volée, un montage très habile, une BO musicale de circonstance plutôt attrayante ...
    Avec la très esthétique Jacqueline Bisset, le film jouit d'une brillante distribution , attribuant un rôle à dédoublements, idéal pour le Grand Bebel. Il se montre excellent dans ses transformations de personnages, passant allègrement de Mr Merlin, romancier en charentaises, à Bob Saint-Clare l'agent secret beau et fort, héros de ses histoires.
    ferdinand75
    ferdinand75

    558 abonnés 3 879 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2016
    Un très bon film de Philippe de Broca, qui parodie avec allègresse les films d'espionnage. Belmondo est au Top de sa forme. Les années 70 sont pour lui celles de tous ses Blockbusters populaires. Il est complètement à l'aise et libre devant la caméra, il expose et explose son talent. La ravissante et délicieuse Jaqueline Bisset lui donne une bonne république, avec sa plastique parfaite. Le film est sur un rythme d'enfer sans temps mort, beaucoup de gags , beaucoup d'action. La comédie française à son apogée.
    pierrre s.
    pierrre s.

    436 abonnés 3 309 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2021
    Philippe de Broca offre une carte blanche à Belmondo qui s'en donne à cœur joie. Le ton est ultra-parodique et bebel s'éclate.
    tisma
    tisma

    293 abonnés 1 972 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2021
    Une belle œuvre où Jean-Paul Belmondo nous offre un rôle inattendu mais qui reste convaincant ! Il nous offre une histoire pleine d'auto-derision sur lui-même et vraiment divertissante !
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    185 abonnés 2 272 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2021
    Sur une idée très originale de Francis Veber et une mise en scène tout aussi étonnante de Philippe de Broca, Jean-Paul Belmondo s’en donne à cœur joie pour parodier, avec un personnage haut en couleurs de Bob Saint-Clare, James Bond et SAS. Voir le réel (la femme de ménage, le plombier et les électriciens) et la fiction s’entrecouper ainsi est jubilatoire.
    kibruk
    kibruk

    147 abonnés 2 560 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2013
    "Le magnifique" est l'un des meilleurs films d'un Belmondo qui ne lésine pas en auto-dérision. Grand délire autour de la création littéraire, il reste une excellente comédie qui de plus n'a pas pris une ride.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    54 abonnés 1 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2024
    A travers un écrivain de romans de gare, François Merlin (Jean-Paul BELMONDO, 40 ans, 4e collaboration sur 5 avec le réalisateur), timide et fauché, qui sublime sa vie à travers son héros, l’agent secret Bob Saint-Clar, Philippe de Broca réalise une brillante parodie des films d’espionnage [OSS 117, créé en 1949 par le Français Jean Bruce (1921-1963) et James Bond créé en 1953 par le Britannique Ian Fleming (1908-1964)], aux situations invraisemblables et absurdes, avec l’esprit de ses films précédents comme « L’homme de Rio » (1964) et « Les tribulations d’un chinois en Chine » (1965) avec également Jean-Paul Belmondo et tout en évoquant, de façon humoristique, la création littéraire (identification de François Merlin à Bob Saint-Clar et incorporation de son entourage, pour le meilleur, sa voisine d’immeuble dont il est amoureux, devenant l’espionne Tatiana (la Britannique Jacqueline BISSET, 29 ans) ou le pire [son éditeur Charron, devenu l’infâme colonel Karpov des services secrets albanais (Vittorio CAPRIOLI, 52 ans), l’électricien et le plombier qui lui font faux bond].
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    297 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mars 2016
    Un film assez inattendu et original de la part de Philippe de Broca. Belmondo y tient le double rôle d'un écrivain et de son personnage fantasmé. Même si les passages avec le personnage de Bob Sinclar vont loin dans le grotesque, on ne peut s'empêcher de sourire devant cette parodie de James Bond. Les moments dans la vie réelle montrent un milieu littéraire déjà orienté vers le profit, industriel et puant le fric (incarnée par le personnage grotesque de l'éditeur), au détriment d'une littérature de qualité. Encore plus d'actualité maintenant, donc.
    Objectivons
    Objectivons

    318 abonnés 2 941 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2021
    Un Bébel en grande forme pour un scénario ma foi assez original, parfois même bien délire. Sympathique.
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