Alors, là, non. Un film dont les avis et la promotion laissent penser qu'il s'agit de l'oeuvre la plus drôle du cinéma américain de ces dernières années ? Non. C'est très moyen, bruyant, approximatif et en noir et blanc ! Et qu'on ne me fasse pas la critique du "coincé" sous prétexte que les dialogues sont principalement centrés sur le sexe, parce qu'il est possible d'être drôle sur le sujet (voir "le déclin de l'empire américain", par exemple). Ce qui n'est pas le cas de ce film. Bricolage d'adolescent avec une webcam. O pointé. Déception.
Premier film et première réussite pour Kevin Smith qui pose là les bases de son univers. Ses personnages sont des glandeurs qui aiment parler de tout et de rien (avec tout de même une légère préférence pour le sexe) et qui parviennent à mener des conversations totalement irrésistibles. Se déroulant en une journée dans la vie d'un employé de supérette qui n'était même pas censé travaillé, le film trouve très vite son ton et séduit par sa liberté et par son humour. Ce n'est pas pour rien que le tout est devenu culte, ne manquant pas de faire rire ou de poser quelques réflexions plus profondes sur ce qui fait les petits aléas de la vie.
Le premier film de Kevin Smith montrait déjà qu'il allait devenir un grand du cinéma. Avec un budget ridicule par rapport aux productions hollywoodienne, il nous propose un film sans action mais avec des dialogues excellents ! Les acteurs sont ancrés dans leur personnage parfaitement. un excellent film !
Après avoir vu Zack et Mira tournent un porno (que j'ai adoré), je me suis intéressé à KEvin Smith et à son oeuvre. Je suis alors tombé sur la fiche de Clerks qui m'a tout de suite donnée envie de le voir, surtout après avoir lu les critiques élogieuses à son égard... Et quelle déception ! J'ai trouvé ce film sans relief, sans intérêt... et avec du recul, je me demande pourquoi les allocinéens s'enflamment pour ce film... (?) Au fait, pourquoi le noir et blanc ?
Film culte à la gloire fainéants et des marginaux (en bref, la génération geeks), universel et intelligent, tourné uniquement en noir et blanc, ce qui lui apporte plus de profondeur! Il est le premier à mettre les bases du View Askewniverse, qui permet à Kevin Smith de remplir ainsi chacun de ses film avec de nombreuses références aux précédents. De plus, cela offre une véritable continuité. On voit ainsi l'apparition de personnages récurents tels que: - Dante Hicks, interprété par Brian O'Halloran, employé modèle du Quick Stop, petite épicerie d'un quartier du New Jersey, ayant peur de changer son petit train de vie. - Randal Graves, interprété par Jeff Anderson, est le meilleur ami de Dante, il travaille au vidéo club RST juste à côté du Quick Stop. Malgré cela, il passe plus de temps au Quick Stop. Il n'aime pas les clients du vidéoclub car ils n'apprécient que des films nuls. Randal aime donc être très désagréable avec eux. Il passe son temps à venir embêter Dante et ses clients de l'épicerie. Il aime choquer les clients avec des histoires salaces. - Jay & Silent Bob, interprété respectivement par Jason Mewes et Kevin Smith, sont deux dealers déjantés qui squattent tous les jours la façade du Quick Stop pour vendre de la drogue, insulter les passants, draguer à leurs manières des filles, embêter des clients, ... Si Jay passe son temps à parler, Bob est en revanche quasiment muet. Il ne dit que quelques phrases par film, souvent pour remettre Jay en place d'ailleurs. Jay adore quand Bob lui met de la musique. Il se met alors à danser d'une façon bien personnelle. Ce film est comme une pièce de théâtre, unité de lieu, peu de personnages (donc on peut mieux analyser leurs psychées), les dialogues sont fins, intelligents, parfois philosophiques(les ouvriers de Star Wars, la cigarette, la situation sociale, sentimentale..), les gags marrants(nécrophilie, insultes des clients, et surtout la bétise de Randall) et pour couronner le tout la bande son est excellente.
Clerks, film à très petit budget absolument irrésistible, à la gloire des fainéants et des marginaux. Unité de lieu, peu de personnages, en noir et blanc. Une liberté de ton, des dialogues géniaux, des acteurs craquants, des personnages désormais entrés dans le panthéon des personnages comiques (Jay et Silent Bob), du bon son, un rythme particulier, le tout décalé, réalisé de main de maître par le Dieu Kevin Smith. uN film générationnel (pas la mienne hélas) absolument fabuleux, intelligent et universel.
Très bon film qui a un style d'écriture et de réalisation très particulier, agréable à apprécier. Simple et original. Décalé et drôle. En fait, c'est même une très belle oeuvre cinématographique.
Clerks...Mythique ! Telle fut ma pensée dés les premières secondes du film, le premier de Kevin Smith, sans conteste mon réalisateur préféré :3 (et oui, les filles n’aiment pas que Tim Burton...) Le cadre est minimaliste : une superette dans un endroit paumé, et un club vidéo, tous deux tenus par des glandeurs. Et pourtant, cela suffit amplement à faire un film vraiment excellent. Les dialogues sont fins, intelligents, presque philosophiques par moments (surtout celui sur Star Wars ^^), les gags souvent marrants, même si parfois ils sont un peu trop orientés en dessous du niveau de la ceinture, mais bon, tant que l’on a l’esprit ouvert, on peut pardonner ces dérapages. Une petite critique contre la société américaine ? Peut-être, sûrement, mais je ne l’ai pas vraiment notée. L’histoire se passe en une journée, et voit passer une foule de personnages désopilants, avec en tête de file Jay et Silent Bob (même si pour ma part, je préfère Randall à Jay, moins excité), le mort dans les toilettes, que je n'ai vraiment pas vu arriver, et de situations cocasses. Le tout (servi en noir et blanc messieurs dames) est présenté sous forme de petites séquences titrées, et donne un aspect résolument original au film. Alala, si les comédies aujourd’hui savaient être aussi drôles...
Un film absolument tordant du début à la fin, sûrement la meilleure comédie jamais produite aux États-Unis, aux antipodes de l'humour kitsch, lourdaud et mièvre que l'on retrouve (hélas!) si souvent dans les comédies US. Peu d'action à proprement parler dans ce film à petit budget tourné dans un décor banal mais les situations, les personnages et les dialogues sont tous plus cocasses les uns que les autres. Il est impossible de s'ennuyer devant les péripéties et les réflexions philosophiques de ces joyeux employés modèles et des glandeurs qui végètent autour d'eux. Un film qu'on ne se lasse pas de voir et revoir. 37 !!!!! C'est le nombre d'étoiles qu'il mériterait, mais aussi une quantité de choses... Que vous découvrirez en visionnant ce petit bijou !
Lieu principal : un superette de banlieue Epoque : 1994, l'histoire se déroule en une journée Personnages principal : Dante, un employé de la superette Personnages secondaires : On va les voir entrer, sortir du magasin, faire chier Dante, discuter avec lui, etc. En bref des dialogues et un enchainement de situations pas banales avec des personnages à fort caractères et personnalités. Au final c'est un bon petit mélange, qui change et qu'il faut voir.
Un humour parfois plus puissant que celui de Stallone fait irruption assez souvent dans le grocery store. Le duo Brian O'Halloran-Jeff Anderson est explosif, et même les pauvres clients sont marrants, chacun à son niveau. Le scénario est vraiment bien trouvé, on est agréablement surpris. Dommage que certains dialogues soient si approfondis pour des détails inintéressants.
Simple mais drôle. Pas au sens de "j'étais plié du début à la fin". C'est plutôt "waouh, quelle réplique du tonnerre de Dieu !". Le film juxtapose les situations comiques les une à la suite des autres, du coup on prend un grand plaisir à le regarder et surtout à l'écouter. Jay et Silent Bob font des apparitions aussi discrètes qu'affligeantes (oui, j'ai mal digéré un certain "Jay et Silent Bob contre-attaquent", je me venge comme je peux).
Une caméra, un talent derrière, voilà ce qui crée un film culte. Non, il n'y a aucune action, mais que c'est bon, quel plaisir d'écouter et de réécouter les tirades de nos chers Dante et Randall! Les répliques cultes fusent à une vitesse impressionnante. En gros: c'est du lourd!