Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
L'homme le plus classe du monde
325 abonnés
450 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 24 décembre 2013
Avec ce noir et blanc granuleux et ses longs plans fixes, Clerks a de faux airs de ciné indé américains primé à Sundance. Le résultat est un peu plus que ça. Avec Clerks, Kevin Smith prouve que l'on a pas besoin de payer les salaires mirobolant de Ben Stiller ou de Jack Black pour réussir un film. Pas besoin non plus de gags poussifs à base de gueules de bois, de drogues diverses ou de liquides corporels de toute sortes. Une épicerie, des seconds rôles décalés et beaucoup de blabla suffise à ringardiser deux décennies de comédies ricaines bad gamme. J'ai vraiment du mal à trouver des défauts à ce film, tant tout me semble parfait, et comme j'ai toujours eu plus d'inspiration pour descendre les navets, je ne vais rien rajouter de plus. Il suffit de regarder la scène du type à la recherche de la "douzaine parfaite" pour se dire que ce film est génial. A noter également la présence d'une BO Punk Rock très 90ies absolument mortelle. Voilà, vous savez ce qu'il vous reste à faire si vous n'avez pas vu "Clerks".
Pour sa première incursion dans le monde du cinéma, Kevin Smith réussit un véritable petit exploit : celui de réaliser avec un budget fauché une incroyable sympathique comédie en lui donnant une identité propre avec son image en noir et blanc, ses situations cocasses et ses dialogues truculents ! "Clerks" nous entraîne dans une journée de la vie de Dante et Randall, employés d’un « Quick Stop », l’un à la caisse de la supérette, l’autre gérant la location de films. N’ayant pas d’argent, ni d’un véritable scénario digne de ce nom, Smith opte pour la tranche de vie sur 24 heures découpée en petits chapitres, chacun relevant d’une situation différente. Et la voilà la véritable force de "Clerks" : ses scènes décalées à l’humour parfois absurde comme le client qui empêche les autres clients d’acheter des cigarettes sous prétexte que c’est mauvais pour la santé, l’évocation des ex de Veronica (spoiler: « Chaque fois que je t’embrasserais, je sentirais le goût de 36 mecs !!! » ), le type qui examine toutes les boîtes d’œufs ou quand Caitlin croit qu’elle a couché dans les toilettes obscures avec Dante alors qu’il n’était pas là. En outre, certaines autres scènes sont truffées de dialogues formidables comme les questions cons des clients, la mort du cousin Walter, la discussion délirante sur la fin du "Retour du Jedi" avec les ouvriers de l’étoile noire ou encore cette scène hilarante où une cliente vient demander un dessin animé pour sa petite et que Randal passe sa commande devant elle à voix haute en débitant des titres de films pornos plus burlesques et improbables les uns que les autres (spoiler: « Ramones moi tous les tuyaux », « Ma queue sur tes melons volume 8 », « Huit pines et un p’tit con », « Salopes Assoiffées, le Retour », « Braquemart Noir et Foutre Blanc », « Queues au garde-à-vous ») : cultissime !! Et c’est grâce à cet enchaînement de scènes gratinées sans temps mort que le film arrive à nous distraire pendant une heure et demie sans jamais nous ennuyer une seule seconde, d’autant plus que les personnages sont très travaillés, qu’il s’agissent de Dante et Randal (dans lesquels on peut facilement se retrouver par rapport à leurs soucis) ou de ce duo loufoque de glandeurs Jay et Silent Bob (joué par Smith lui-même !). "Clerks" est donc un superbe premier coup d’essai, une petite satire corrosive totalement décalée, une réussite complète dans laquelle Kevin Smith nous offre une écriture de très grande qualité et une succession de situations d'anthologie et ce sans véritables moyens : le VRAI cinéma, CELUI qu’on AIME !! Vivement le prochain !
Clerks est l'exemple parfait du film ultra-fauché qui parvient à tirer le maximum de son matériel : l'utilisation du noir et blanc pour simplifier l'aspect visuel tout en donnant un certain cachet à la petite boutique qui sert de scène principale, des personnages aux personnalités marquées, et des dialogues désopilants. D'une qualité très homogène, les petits chapitres qui émaillent la journée des deux personnages principaux se succèdent sans temps mort, et l'accumulation de situations de plus en plus improbables permettent de passer un excellent moment. Très bonne surprise !
Clerks, classique du cinéma indépendant américain, fleure bon les années 90. On suit avec plaisir les aventures de ces personnages loufoques. Mention spéciale aux dialogues cultes et à la musique, très bien choisie.
Kevin Smith démarre son insolente carrière avec un bricolage foutraque mettant en scène une galerie de branleurs évoluant dans une petite ville du New Jersey, sa terre natale. Avec un faible budget (27000 $), il réussit une comédie corrosive, jamais respectueuse et totalement décalée. Car à part débiter des conneries sans intérêts à longueur de journée, insulter et choquer les gens, philosopher sur « Star wars » et avoir des rapports sexuels "par erreur" avec les morts, ses personnages n'ont pas grand chose à faire de leur temps. Un film qui sublime l'art de la glande et du brassage de vent comme en témoigne l'habitude que prendra le réalisateur à intégrer les personnages de Jay et Silent Bob (qu'il incarne) dans ses films suivants.
Tout ce qu'il faut pour faire un bon film. Le film culte des geeks qui y verront des tonnes de références encrées dans des scènes superbes. Un enchaînement de scènes cultes drôles, réalistes et qui font réfléchir. Oui ce film nous donne la pêche ! Et complètement novateur qui plus est ! A voir pour tout le monde, ça c'est du film culte !
Une bonne comédie assez originale, qui excelle surtout par ses dialogues et son ton décalé, se servant de situations insolites et de personnages excentriques, ainsi que de l'expérience de son réalisateur en tant qu'employé de magasin. Malheureusement, le scénario est tout de même un peu vain, ce qui empêche le film d'être véritablement marquant, bien qu'il ne soit jamais ennuyeux.
Après trois Kevin Smith catastrophiques descendant bien au-dessous du degré zéro de la nullité, j'avais juré de plus revoir de films de ce réalisateur mais j'ai décidé de briser mon serment le temps de celui-ci ; et sans être émerveillé ses "employés modèles" pas vraiment modèles se laissent regarder même si ça ne fait pas toujours dans la dentelle et que le concept sur une durée d'une heure et demie peut paraître un peu long des fois. Disons que c'est très hautement supérieur à ce que fera le cinéaste par la suite (ce qui ne paraît pas difficile non plus !!!). On peut ajouter aussi que l'interprétation est excellente et quelques trucs franchement bien trouvés, en particulier la discussion sur "Le Retour du Jedi" qui fait voir le volet de la saga "Star Wars" d'une toute autre manière.
Deux employés peu motivés par leur emploi dans des magasins minables passent leur journée à converser de tout et de rien. Dans Clerks deux ados attardés vivotant grâce à des jobs peu glorifiant mais ayant renoncé à vouloir plus, prennent la parole et ne la quittent plus. Le film est une véritable joute verbale entre les deux employés, l un cherchant à en faire le moins possible acceptant sa situation , l autre crevant d envie de changer de vie mais n agissant jamais par peur des conséquences. Le film fait avec très peu de moyen est un peu gâché par une image moche à regarder, mais la succession de conversations toutes plus délirantes les unes que les autres est un pur plaisir.
Prix du Public au Festival de Deauville. Premier film de Kevin Smith. Une comédie qui aborde des thèmes sérieux avec de bons dialogues et quelques références à Star Wars et Les Dents de la Mer. L'histoire simple de deux employés, l'un de l'épicerie et l'autre un magasin de location de vidéo ou la routine va prendre la place à des journées étonnantes. Le duo Brian O'Halloran et Jeff Anderson marche bien. Avec aussi la première apparition de Jason Mewes et Kevin Smith dans leurs rôles Jay et Silent Bob.
Premier film de Smith, budget dérisoire, et déjà premier carton. Je dirait même son meilleur film avec le très graveleux Jay & Bob Strike Back. Le début d'une saga quasi mythique qui démarre dans le New Jersey. Le film suit les tribulations de deux "employés modèles " de petites boutiques de proximité. Rien de bien passionnant au premier abord mais qui se révèle culte de part sa qualité d'écriture et ses dialogues à la fois geek et représentatif d'une jeunesse un peu paumé. Non, moi pas fan, même si j'ai fait le trajet jusqu'à Red Bank juste pour acheter la bd Bluntman & Chronic à la boutique View Askew :p.
Une comédie toute simple qui arrive à se démarquer sans artifice particulier mais en proposant des situations et une écriture de très grande qualité. Brian O'Halloran et Jeff Anderson sont complètement déjanté. Un film d'une génération qui fait plaisir de (re)découvrir aujourdhui ...
Filmé en noir et blanc, sans aucune action, Clerks pourrait dérouter tout cinéphile. L’épicier personnage principal et l’employé du vidéo-club enchaînent des dialogues et situations cocasses avec les divers clients de passages ou ami(e)s et connaissances qui vont et vient. Ce produit ravira tout geek vu le nombre impressionnant de références allant de Star Wars à Indiana Jones en passant par les Dents de la Mer et des débats politiques et anti-tabac entre autres. Les amourettes, elle aussi, ne sont pas mises de côté. Chaque chapitre apporte la plupart des cas une chute hilarante ou une morale qui prête à réflexion. J’aurai préféré cependant que cela soit filmé en couleur même si je dois reconnaître que cela apporte une touche personnelle à la réalisation. Mais sans action et quelques lenteurs, pourtant utiles au scénario, Clerks pourrait glacer d’ennui les plus impatients d’entre nous. J’ai, pour ma part, passé un bon moment avec ces personnages loufoques dont Dante et Randall qui m’ont régalé avec leurs débats et comportements tarés. Il ne me reste plus qu’à voir le second volet qui est sorti 12 ans plus tard …
Raconter par l’humour une journée peu ordinaire de deux vendeurs est assez intriguant mais se révèle fort intéressant. Remercions tout d’abord Kevin Smith pour avoir réalisé une comédie américaine sans prétention (27 000$ de budget d’où le huis-clos) mais fort bien réussie. Même si le film pâtit de certains moments un peu inutiles, il est agréable de suivre ces deux employés qui sont bien conscients de leur (mauvaise) situation. L’intimité créée entre les personnages et les spectateurs forme la réussite de cette comédie et nous fait aimer ce cinéma américain non aseptisé au contraire de trop nombreuses productions d’Outre-Atlantique.